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Une belle nouvelle à partager : un article d'Alain MOYAT paru dans L'Union du 24 octobre 2012.
Dans le futur musée, 150 m2 seront consacrés à FOUJITA
Les héritiers de Foujita offrent des oeuvres à la ville de Reims
Une huile sur toile : « Chats »
"Yuka Horiuchi, un des héritiers de feu Kimiyo Foujita, l'épouse de Léonard Tsuguharu Foujita, le célèbre peintre japonais baptisé à Reims, a remis oficiellement une première série d'oeuvres de cet artiste à la ville de Reims.
« Les héritiers souhaitent procéder à d'importantes donations à la ville de Reims pour qu'une salle exclusive consacrée aux oeuvres de Foujita dans le nouveau musée des Beaux-arts qui doit voir le jour dans les années à venir, m'ont chargé de procéder à la remise d'œoeuvres et notamment de cinq huiles admirables de Foujita lors d'une entrevue avec Mme Hazan, maire », explique Masahiko Sumida.
Parmi les tableaux offerts on trouve :
- un autoportrait de l'artiste intitulé : « A ma femme ». Encre et aquarelle sur soie (1922) 24 cm x 149 cm ;
- Une huile sur toile : « chats » - 1963. 62x76 cm ;
- Une huile sur toile : « Nu » - 61 x 38 cm ;
- Une huile sur toile : « Intérieur d'église » 1956 - 46,8 x 38,5 cm ;
- Une huile sur toile marouflée sur isorel : « Mangue » 1932 - 101 x 80 cm.
- Un ensemble de six assiettes en céramique peinte de 17 cm de diamètre figurant des enfants ;
- Un bol en céramique à motif de chat de 18 cm de diamètre ;
- Un grand plat en céramique à motif d'enfants d'un diamètre de 45 cm ;
- Un bol en céramique à motif de visage et d'yeux d'un diamètre de 13 cm.
Foujita et Reims : une histoire d'amour
Pour tous ceux qui connaissent un peu la vie de Foujita, artiste et fils de samouraï, cette donation à la ville de Reims n'est pas une surprise.
Venu un jour à Reims à la demande de René Lalou pour dessiner une rose pour la cuvée Mumm, Foujita affirmant avoir rencontré Dieu s'est fait baptiser à la cathédrale le 14 octobre 1959 par Mjr Béjot avec pour témoins René Lalou et Mme François Taittinger.
Comme offrande il a même offert un tableau intitulé : « La vierge de la vigne. » Devenu chrétien il s'est fait prénommer Léonard tandis que son épouse Kimiyo prit pour prénom Marie-Ange.
L'histoire ne s'arrête pas là. Grâce à la maison Mumm, Foujita fit construire ensuite une petite chapelle Notre-Dame de la Paix, rue du Champ de Mars où il réalisa notamment une fresque de 100 m2. L'édifice fut inauguré en 1966.
Décédé en 1968 à Zurich, Foujita ne reposa pas en paix tout de suite. D'abord inhumé au cimetière du Nord il fut transféré dans un caveau creusé sous la chapelle Notre-Dame de la Paix.
Pas pour longtemps. Intentant un procès à la Ville de Reims représentée par Jean Falala, la veuve de Foujita exigea d'abord que le corps de son conjoint soit emmené à Villiers-le-Bâche. Le temps a passé. La veuve de Foujita aurait retrouvé dans un carnet de son mari sa volonté de se faire inhumer à Reims. C'est fait.
Aujourd'hui, les époux reposent tous deux dans la petite chapelle de la rue du Champ de Mars, Notre-Dame de la Paix la bien nommée."
« Les héritiers souhaitent procéder à d'importantes donations à la ville de Reims pour qu'une salle exclusive consacrée aux oeuvres de Foujita dans le nouveau musée des Beaux-arts qui doit voir le jour dans les années à venir, m'ont chargé de procéder à la remise d'œoeuvres et notamment de cinq huiles admirables de Foujita lors d'une entrevue avec Mme Hazan, maire », explique Masahiko Sumida.
Parmi les tableaux offerts on trouve :
- un autoportrait de l'artiste intitulé : « A ma femme ». Encre et aquarelle sur soie (1922) 24 cm x 149 cm ;
- Une huile sur toile : « chats » - 1963. 62x76 cm ;
- Une huile sur toile : « Nu » - 61 x 38 cm ;
- Une huile sur toile : « Intérieur d'église » 1956 - 46,8 x 38,5 cm ;
- Une huile sur toile marouflée sur isorel : « Mangue » 1932 - 101 x 80 cm.
- Un ensemble de six assiettes en céramique peinte de 17 cm de diamètre figurant des enfants ;
- Un bol en céramique à motif de chat de 18 cm de diamètre ;
- Un grand plat en céramique à motif d'enfants d'un diamètre de 45 cm ;
- Un bol en céramique à motif de visage et d'yeux d'un diamètre de 13 cm.
Foujita et Reims : une histoire d'amour
Pour tous ceux qui connaissent un peu la vie de Foujita, artiste et fils de samouraï, cette donation à la ville de Reims n'est pas une surprise.
Venu un jour à Reims à la demande de René Lalou pour dessiner une rose pour la cuvée Mumm, Foujita affirmant avoir rencontré Dieu s'est fait baptiser à la cathédrale le 14 octobre 1959 par Mjr Béjot avec pour témoins René Lalou et Mme François Taittinger.
Comme offrande il a même offert un tableau intitulé : « La vierge de la vigne. » Devenu chrétien il s'est fait prénommer Léonard tandis que son épouse Kimiyo prit pour prénom Marie-Ange.
L'histoire ne s'arrête pas là. Grâce à la maison Mumm, Foujita fit construire ensuite une petite chapelle Notre-Dame de la Paix, rue du Champ de Mars où il réalisa notamment une fresque de 100 m2. L'édifice fut inauguré en 1966.
Décédé en 1968 à Zurich, Foujita ne reposa pas en paix tout de suite. D'abord inhumé au cimetière du Nord il fut transféré dans un caveau creusé sous la chapelle Notre-Dame de la Paix.
Pas pour longtemps. Intentant un procès à la Ville de Reims représentée par Jean Falala, la veuve de Foujita exigea d'abord que le corps de son conjoint soit emmené à Villiers-le-Bâche. Le temps a passé. La veuve de Foujita aurait retrouvé dans un carnet de son mari sa volonté de se faire inhumer à Reims. C'est fait.
Aujourd'hui, les époux reposent tous deux dans la petite chapelle de la rue du Champ de Mars, Notre-Dame de la Paix la bien nommée."
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