Je rentre du cinéma émerveillée par l'incroyable découverte de John Maloof et par la qualité de son film sur VIVIAN MAIER .
C'est une découverte que j'aurais aimé faire et un film absolument séduisant qui avance comme une enquête policière ... L'artiste apparaît avec ses parts d'ombre et son mal de vivre ...
Sont présentés des témoignages de ceux qui l'ont connue,ses photos ABSOLUMENT SUBLIMES et des extraits de ses films ....
Courrez voir cet admirable documentaire !
" À la fin de l'année 2007, John Maloof, un jeune agent immobilier de 25 ans est le président d'une société historique locale et recherche des photographies pour illustrer un livre qu'il coécrit sur le quartier de Portage Park à Chicago . Il court les salles de ventes et finit par acheter pour 400 dollars un énorme lot de négatifs (30 000 négatifs, des dizaines de rouleaux de pellicule et seulement quelques tirages réalisés dans les années 1950-1960). Il n'y a pas d'images de Portage Park. Déçu, John Maloof remise son achat dans un placard pendant plus de six mois avant de se rendre compte que ces images, principalement en noir et blanc, sont belles, émouvantes et superbement composées et que c'est un trésor qu'il a découvert.
John Maloof ressort les négatifs, les numérise par centaines et examine les milliers de pellicules encore embobinées. Il prend contact avec la maison de ventes aux enchères pour retrouver les acheteurs des autres lots et il les leur rachète et acquiert au total plus de 100 000 négatifs. Il la questionne aussi, désireux de connaître cette mystérieuse photographe dont il a aperçu les autoportraits impressionnés sur la pellicule 30 ou 40 ans plus tôt. Il apprend que ces cartons appartenaient à une dame âgée et malade dont on ne connaît pas le nom et il ne poursuit pas à ce moment-là ses investigations. En avril 2009, John Maloof découvre dans un carton une enveloppe d’un laboratoire de photo portant le nom de Vivian Maier écrit au crayon. Il tape le nom de Vivian Maier sur le moteur de recherches Google et apprend par un avis de décès paru quelques jours plus tôt dans le Chicago Tribune qu'elle est décédée à l’âge de 83 ans. Les frères Gensburg, que Vivian Maier a élevés de 1956 à 1972 et qui se sont occupés d'elle dans les dernières années de sa vie, ont fait publier cette notice nécrologique :
Son secret est d'avoir réalisé au cours de sa vie près de 120 000 photos de rue, sans les avoir vues elle-même pour une bonne partie puisqu'elle n'a pas toujours eu la possibilité ni les moyens financiers de développer ou de faire développer ses négatifs. Elle n'a pas montré ses tirages, n'a pas parlé de son travail et a fortiori elle n'a jamais tenté de tirer profit de ses clichés.
Au printemps 2010, Jeffrey Goldstein, un collectionneur d'art de Chicago, racheta 19 000 négatifs, 1 000 tirages et 30 films à un enchérisseur qui avait participé à la vente aux enchères de 2007. Au total, le nombre des négatifs contenus dans les cartons de Vivian Maier s'élève ainsi à environ 120 000 négatifs."
" C’est une découverte surprenante, s’agissant d’une photographe qui n’a jamais osée à présenter son travail au public. Pourtant, nombreux sont ceux qui la comparent aux légendes de la “street photography” : Robert Frank, Helen Levitt, Diane Arbus ou Henri Cartier-Bresson. Consécration posthume à Vivian Maier : à Chicago et Hambourg, deux expositions montrent enfin des extraits de son œuvre impressionnante.
Née à New York dans les années 20 de parents français et autrichien, Vivian Maier était un personnage très discret, puisque personne n’a jamais soupçonné de son vivant qu’elle s’adonnait, parallèlement à son emploi de nourrice, à sa grande passion : la photographie de rue. Des années 50 aux années 90 du dernier siècle, elle posait son regard profondément humaniste sur Chicago et New York, accumulant plus de 100.000 photos, fixées pour la plupart sur des pellicules moyen format.
N’ayant jamais montré ses images à personne, le travail de longue haleine de Vivian Maier est resté dans l’anonymat jusqu’à la fin de sa vie et n’a été découvert que par hasard, lors d’une vente à enchères.
John Maloof, agent immobilier de son état, acheta en 2009, pour un prix dérisoire de 400 dollars, plusieurs cartons remplis de photos, négatifs et appareils photo, issus d’un box de stockage dont la propriétaire ne pouvait plus payer le loyer. Parmi des milliers de négatifs et des centaines de photos, se trouvaient aussi plusieurs milliers de bobines pas encore développés.Intrigué par la puissance et la qualité des photos, John Maloof commença très vite à s’intéresser de plus près au contenu des cartons et dénicha peu à peu quelques indices sur la vie et le travail de cette mystérieuse femme. Mais malheureusement, ses recherches ne lui permirent pas de rencontrer Vivian Maier. Décidé de la contacter pour une rencontre, il découvrit sa nécrologie sur le Web. La photographe venait de mourir en avril 2009, emportant avec elle de nombreux secrets et des questions qui resteront sans réponses. Il s’agissait de seulement quelques jours…
Vivian Maier photographiait surtout des gens dans la rue. Elle posait son regard sur des promeneurs, travailleurs, femmes au foyer et commerçants, mais elle entretenait une passion particulière avec les enfants et leurs jeux. Parfois curieux, parfois assez distant, l’appareil a saisi des regards très variés et témoignant de la diversité des gens. Malgré leur spontanéité, les portraits de Vivian captent toujours l’essentiel, leur composition étant toujours rigoureuse."
Extrait d'un article du site QUESTIONS PHOTO. Pour retrouver cet article dans son ensemble, rendez-vous sur la page du site ICI
Et deux autoportraits ....
(Toutes ces photos ont été trouvées sur Google)
A quand une exposition à l'Hôtel de ville de Paris ?
LE LIEN
LE SITE DE VIVIAN MAIER
VIVIAN MAIER SUR WIKIPEDIA
(cliquer sur les liens)
C'est une découverte que j'aurais aimé faire et un film absolument séduisant qui avance comme une enquête policière ... L'artiste apparaît avec ses parts d'ombre et son mal de vivre ...
Sont présentés des témoignages de ceux qui l'ont connue,ses photos ABSOLUMENT SUBLIMES et des extraits de ses films ....
Courrez voir cet admirable documentaire !
" À la fin de l'année 2007, John Maloof, un jeune agent immobilier de 25 ans est le président d'une société historique locale et recherche des photographies pour illustrer un livre qu'il coécrit sur le quartier de Portage Park à Chicago . Il court les salles de ventes et finit par acheter pour 400 dollars un énorme lot de négatifs (30 000 négatifs, des dizaines de rouleaux de pellicule et seulement quelques tirages réalisés dans les années 1950-1960). Il n'y a pas d'images de Portage Park. Déçu, John Maloof remise son achat dans un placard pendant plus de six mois avant de se rendre compte que ces images, principalement en noir et blanc, sont belles, émouvantes et superbement composées et que c'est un trésor qu'il a découvert.
John Maloof ressort les négatifs, les numérise par centaines et examine les milliers de pellicules encore embobinées. Il prend contact avec la maison de ventes aux enchères pour retrouver les acheteurs des autres lots et il les leur rachète et acquiert au total plus de 100 000 négatifs. Il la questionne aussi, désireux de connaître cette mystérieuse photographe dont il a aperçu les autoportraits impressionnés sur la pellicule 30 ou 40 ans plus tôt. Il apprend que ces cartons appartenaient à une dame âgée et malade dont on ne connaît pas le nom et il ne poursuit pas à ce moment-là ses investigations. En avril 2009, John Maloof découvre dans un carton une enveloppe d’un laboratoire de photo portant le nom de Vivian Maier écrit au crayon. Il tape le nom de Vivian Maier sur le moteur de recherches Google et apprend par un avis de décès paru quelques jours plus tôt dans le Chicago Tribune qu'elle est décédée à l’âge de 83 ans. Les frères Gensburg, que Vivian Maier a élevés de 1956 à 1972 et qui se sont occupés d'elle dans les dernières années de sa vie, ont fait publier cette notice nécrologique :
Si l'histoire de Vivian Maier prend fin pour les fidèles frères Gensburg, elle ne fait que commencer pour le monde entier qui la découvre par le livre de John Maloof Vivian Maier, Street Photographer. Ce livre reçoit partout un accueil admiratif et suscite de nombreux articles dans la presse américaine dont un article de William Meyers paru dans le Wall Street Journal du 3 janvier 2012 sous le titre « The Nanny's Secret » (Le secret de la nounou).« Vivian Maier, originaire de France et fière de l'être, résidente à Chicago depuis ces cinquante dernières années, est morte en paix lundi. Seconde mère de John, Lane et Matthew. Cet esprit libre apporta une touche de magie dans leur vie et dans celles de tous ceux qui l'ont connue. Toujours prête à donner un conseil, un avis ou à tendre une main secourable. Critique de film et photographe extraordinaire. Une personne vraiment unique, qui nous manquera énormément et dont nous nous souviendrons toujours de la longue et formidable vie. »
Son secret est d'avoir réalisé au cours de sa vie près de 120 000 photos de rue, sans les avoir vues elle-même pour une bonne partie puisqu'elle n'a pas toujours eu la possibilité ni les moyens financiers de développer ou de faire développer ses négatifs. Elle n'a pas montré ses tirages, n'a pas parlé de son travail et a fortiori elle n'a jamais tenté de tirer profit de ses clichés.
Au printemps 2010, Jeffrey Goldstein, un collectionneur d'art de Chicago, racheta 19 000 négatifs, 1 000 tirages et 30 films à un enchérisseur qui avait participé à la vente aux enchères de 2007. Au total, le nombre des négatifs contenus dans les cartons de Vivian Maier s'élève ainsi à environ 120 000 négatifs."
" C’est une découverte surprenante, s’agissant d’une photographe qui n’a jamais osée à présenter son travail au public. Pourtant, nombreux sont ceux qui la comparent aux légendes de la “street photography” : Robert Frank, Helen Levitt, Diane Arbus ou Henri Cartier-Bresson. Consécration posthume à Vivian Maier : à Chicago et Hambourg, deux expositions montrent enfin des extraits de son œuvre impressionnante.
Née à New York dans les années 20 de parents français et autrichien, Vivian Maier était un personnage très discret, puisque personne n’a jamais soupçonné de son vivant qu’elle s’adonnait, parallèlement à son emploi de nourrice, à sa grande passion : la photographie de rue. Des années 50 aux années 90 du dernier siècle, elle posait son regard profondément humaniste sur Chicago et New York, accumulant plus de 100.000 photos, fixées pour la plupart sur des pellicules moyen format.
N’ayant jamais montré ses images à personne, le travail de longue haleine de Vivian Maier est resté dans l’anonymat jusqu’à la fin de sa vie et n’a été découvert que par hasard, lors d’une vente à enchères.
John Maloof, agent immobilier de son état, acheta en 2009, pour un prix dérisoire de 400 dollars, plusieurs cartons remplis de photos, négatifs et appareils photo, issus d’un box de stockage dont la propriétaire ne pouvait plus payer le loyer. Parmi des milliers de négatifs et des centaines de photos, se trouvaient aussi plusieurs milliers de bobines pas encore développés.Intrigué par la puissance et la qualité des photos, John Maloof commença très vite à s’intéresser de plus près au contenu des cartons et dénicha peu à peu quelques indices sur la vie et le travail de cette mystérieuse femme. Mais malheureusement, ses recherches ne lui permirent pas de rencontrer Vivian Maier. Décidé de la contacter pour une rencontre, il découvrit sa nécrologie sur le Web. La photographe venait de mourir en avril 2009, emportant avec elle de nombreux secrets et des questions qui resteront sans réponses. Il s’agissait de seulement quelques jours…
Vivian Maier photographiait surtout des gens dans la rue. Elle posait son regard sur des promeneurs, travailleurs, femmes au foyer et commerçants, mais elle entretenait une passion particulière avec les enfants et leurs jeux. Parfois curieux, parfois assez distant, l’appareil a saisi des regards très variés et témoignant de la diversité des gens. Malgré leur spontanéité, les portraits de Vivian captent toujours l’essentiel, leur composition étant toujours rigoureuse."
Extrait d'un article du site QUESTIONS PHOTO. Pour retrouver cet article dans son ensemble, rendez-vous sur la page du site ICI
Et deux autoportraits ....
(Toutes ces photos ont été trouvées sur Google)
A quand une exposition à l'Hôtel de ville de Paris ?
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