ANSELME BOIX-VIVES, artiste si cher à mon coeur, exposé à la la Galerie Alain Margaron !
Qu'on se le dise !
" La galerie Alain Margaron présente jusqu' au 28 mars 2015 une cinquantaine d’œuvres inédites et importantes d’Anselme Boix-Vives, représentatives de l’ensemble de sa production : peinture au ripolin, gouaches et dessins.
Cet artiste au parcours atypique, ancien berger catalan espagnol, solidement implanté en Haute Savoie à partir de 1918, est l’auteur de plus de deux mille œuvres, profondément originales et toutes répertoriées dans un volumineux catalogue raisonné.
L’histoire de la vie d’Anselme Boix-vives montre un homme généreux, imaginatif, plein de bon sens, intelligent à la façon de ceux qui n’ont pas suivi de scolarité, avec le souci permanent d’apprendre ce qui peut lui être utile, assez rusé, habile et efficace, ouvert au monde, autant de qualité qui lui ont permis de réussir dans ses activités commerciales, d’investir avec beaucoup de clairvoyance, ou d’accompagner un de ses fils, Laurent, dans la reprise des Skis Rossignol, comme elles lui ont permis de réaliser très vite des œuvres qui ne vieillissent pas.
Il a commencé à peindre en 1962, à l’âge de la retraite. La reconnaissance a été immédiate. Dès 1964, il expose à la galerie Denise Breteau, à Paris, est remarqué par le grand curateur international, Harald Szemann et par le poète et pape du surréalisme André Breton : le premier lui organise une rétrospective à la Kunsthalle de Berne en Suisse, le second, sensible à la vitalité de son oeuvre, reproduit l’une de ses gouaches pour la couverture de sa revue, La Brêche.
D’emblée, dans sa peinture, comme dans son existence antérieure, il a su aller à l’essentiel, exprimer la beauté de la vie sous toutes ses formes : végétale, animale, humaine, architecturale, dans ce qu’elle a de joyeux, d’animé, mais aussi dans ce qu’elle a d’inquiétant. Dans certaines de ses peintures ou dessins, la mort rôde. Il a transposé, sur le mode poétique du conte de fée, tout ce qu’il avait vu, imaginé, aimé ou craint, puisant dans la source inépuisable de sa prodigieuse mémoire.
Ses plantes croissent, ses oiseaux frémissent, s’envolent, ses églises imprègnent et structurent le paysage. Comme dans les fables, animaux et humains se confondent. Aucune ressemblance précise avec des modèles et pourtant des personnalités, des caractères, ceux qu’il croisait ou regardait à la télévision, sont saisis avec clairvoyance.
Son intelligence et sa compréhension de la peinture lui ont donné le recul nécessaire pour faire évoluer son style (brut au début, plus sophistiqué ensuite) et couvrir des registres assez divers, des abstractions inspirées des feuillages aux aplats qui le rapprochent d’avantage de l’art aborigène, sans compter quelques œuvres plus expressionnistes, entre Ensor et les néo-fauves allemands des années 1980. Dessinateur, il a d’abord joué de sa maladresse, avant d’affirmer son trait sans rien perdre du « vivant » de ses sujets.
Son œuvre imprégnée de l’art des chapelles, romanes et baroques des deux régions où il a vécu, proche par certains aspects de l’art vaudou, s’inscrit également dans le XXéme siècle. Elle évoque parfois la musique de Messiaen et même certains peintres américains de son époque. Boix-Vives révèle un sens inné de la peinture, une force intérieure qui garantit l’originalité et une grande capacité à se renouveler."
Parmi les oeuvres d’Anselme Boix-Vives à la galerie Alain Margaron
Anselme Boix-Vives avait une extraordinaire faculté d’imagination, mais bien ancrée dans le réel. Dès qu’il s’était mis à peindre, en 1962, à l’âge de 63 ans, il l’avait fait avec force, originalité et efficacité, en puisant dans l’inconscient collectif des formes proches de l’art aborigène et en retrouvant, dans sa propre mémoire, les traces de notre culture occidentale.
Biographie
Cinquième d’une famille de neuf enfants, Anselme Boix-Vives est né le 3 janvier 1899, près de Morella, province de Castellon de la Plana, Espagne.
Enfant, il ne fréquente aucune école, n’apprend ni à lire ni à écrire. Avec ses frères, il garde les moutons avant d’émigrer en France à l’âge de 18 ans, où la vie offrait de meilleures chances.
Arrivé en Savoie en décembre 1917, il est employé aux aciéries d’Ugine et à la même époque débute dans le commerce des fruits et légumes au moyen d’une voiture à bras. Il devient vite son propre patron et s’installe dans un premier temps à Brides-les-Bains, puis à Moûtiers en 1928, où il ouvre un magasin de primeurs qui lui permettra de connaître une relative prospérité.
En marge de son travail, ses pensées d’humaniste bienfaiteur, son rejet des armes et de la guerre et enfin l’horreur éprouvée en 1926 en Avignon face au défilé de soldats mutilés, le conduisent à imaginer un monde idéal, où notre planète serait un éden pour tous. Son premier manifeste paru en 1955, Union mondiale, le seul moyen de sauver la civilisation, annonce déjà ses visions paradisiaques.
À la veille de sa retraite, à l’invitation de son fils Michel, Boix-Vives entre en peinture, libérant d’un seul coup le réservoir de son imaginaire et surtout de tout ce qu’il a pu observer sa vie durant, en particulier les paysages, les fleurs, les chapelles. Pendant sept ans, jusqu’à sa mort, sa création sera intense.
Michel, en relation avec le milieu artistique, fait circuler les œuvres de son père à Paris.
En 1963, Anselme Boix-Vives reçoit une lettre d’André Breton qui manifeste le plus vif intérêt pour ses gouaches.
En 1964, la gouache acquise par André Breton, « Mode à Paris », fait la une de couverture de son journal « La Brèche, Action Surréaliste ».
En mars 1964, Anselme Boix-Vives expose pour la première fois à Paris à la Galerie Denise Breteau (qui le montrera également l’année suivante); deux mois plus tard, il est présenté à la Kunsthalle de Berne et il termine l’année à la Galerie Charpentier dans le groupe des Primitifs d’aujourd’hui.
À partir d’avril 1965, Anselme Boix-Vives utilise le Ripolin, qu’il découvre grâce à la marchande de couleurs de Moûtiers qui lui avait fait cadeau d’une série de pots invendus. En 1966, il est exposé à la galerie Alice Pauli à Lausanne, à la Lefebre Gallery à New York ; en 1967 à la galerie Schloss Remseck à Stuuttgart en Allemagne et en 1968 au Musée- Château d’Annecy.
Anselme Boix-Vives meurt le 24 août 1969 à Grenoble.
Il est représenté par la galerie Alain Margaron depuis 1993.
(Les textes présentés et les photos appartiennent à la Galerie Margaron)
A l’occasion de cette exposition, la galerie édite un livre où sont reproduites les œuvres présentées (Alain Margaron Editeur)
« Sous la dictée de l’ange », le nouveau livre d’Anselme Boix-Vives
LE SITE DE LA GALERIE
ANSELME BOIX-VIVES ET JEANINE RIVAIS
(cliquer sur le lien)
5, rue du Perche - 75003 Paris
du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h30
01 42 74 20 52
Jusqu' au 28 mars 2015 !
Merci Aliette pour cette annonce magnifique !
Pour Michel qui aime tant cet artiste, pour Antoine, pour Christine et
pour Bernard et Jean-Paul ....
Qu'on se le dise !
" La galerie Alain Margaron présente jusqu' au 28 mars 2015 une cinquantaine d’œuvres inédites et importantes d’Anselme Boix-Vives, représentatives de l’ensemble de sa production : peinture au ripolin, gouaches et dessins.
Cet artiste au parcours atypique, ancien berger catalan espagnol, solidement implanté en Haute Savoie à partir de 1918, est l’auteur de plus de deux mille œuvres, profondément originales et toutes répertoriées dans un volumineux catalogue raisonné.
L’histoire de la vie d’Anselme Boix-vives montre un homme généreux, imaginatif, plein de bon sens, intelligent à la façon de ceux qui n’ont pas suivi de scolarité, avec le souci permanent d’apprendre ce qui peut lui être utile, assez rusé, habile et efficace, ouvert au monde, autant de qualité qui lui ont permis de réussir dans ses activités commerciales, d’investir avec beaucoup de clairvoyance, ou d’accompagner un de ses fils, Laurent, dans la reprise des Skis Rossignol, comme elles lui ont permis de réaliser très vite des œuvres qui ne vieillissent pas.
Il a commencé à peindre en 1962, à l’âge de la retraite. La reconnaissance a été immédiate. Dès 1964, il expose à la galerie Denise Breteau, à Paris, est remarqué par le grand curateur international, Harald Szemann et par le poète et pape du surréalisme André Breton : le premier lui organise une rétrospective à la Kunsthalle de Berne en Suisse, le second, sensible à la vitalité de son oeuvre, reproduit l’une de ses gouaches pour la couverture de sa revue, La Brêche.
D’emblée, dans sa peinture, comme dans son existence antérieure, il a su aller à l’essentiel, exprimer la beauté de la vie sous toutes ses formes : végétale, animale, humaine, architecturale, dans ce qu’elle a de joyeux, d’animé, mais aussi dans ce qu’elle a d’inquiétant. Dans certaines de ses peintures ou dessins, la mort rôde. Il a transposé, sur le mode poétique du conte de fée, tout ce qu’il avait vu, imaginé, aimé ou craint, puisant dans la source inépuisable de sa prodigieuse mémoire.
Ses plantes croissent, ses oiseaux frémissent, s’envolent, ses églises imprègnent et structurent le paysage. Comme dans les fables, animaux et humains se confondent. Aucune ressemblance précise avec des modèles et pourtant des personnalités, des caractères, ceux qu’il croisait ou regardait à la télévision, sont saisis avec clairvoyance.
Son intelligence et sa compréhension de la peinture lui ont donné le recul nécessaire pour faire évoluer son style (brut au début, plus sophistiqué ensuite) et couvrir des registres assez divers, des abstractions inspirées des feuillages aux aplats qui le rapprochent d’avantage de l’art aborigène, sans compter quelques œuvres plus expressionnistes, entre Ensor et les néo-fauves allemands des années 1980. Dessinateur, il a d’abord joué de sa maladresse, avant d’affirmer son trait sans rien perdre du « vivant » de ses sujets.
Son œuvre imprégnée de l’art des chapelles, romanes et baroques des deux régions où il a vécu, proche par certains aspects de l’art vaudou, s’inscrit également dans le XXéme siècle. Elle évoque parfois la musique de Messiaen et même certains peintres américains de son époque. Boix-Vives révèle un sens inné de la peinture, une force intérieure qui garantit l’originalité et une grande capacité à se renouveler."
Parmi les oeuvres d’Anselme Boix-Vives à la galerie Alain Margaron
Anselme Boix-Vives avait une extraordinaire faculté d’imagination, mais bien ancrée dans le réel. Dès qu’il s’était mis à peindre, en 1962, à l’âge de 63 ans, il l’avait fait avec force, originalité et efficacité, en puisant dans l’inconscient collectif des formes proches de l’art aborigène et en retrouvant, dans sa propre mémoire, les traces de notre culture occidentale.
Biographie
Cinquième d’une famille de neuf enfants, Anselme Boix-Vives est né le 3 janvier 1899, près de Morella, province de Castellon de la Plana, Espagne.
Enfant, il ne fréquente aucune école, n’apprend ni à lire ni à écrire. Avec ses frères, il garde les moutons avant d’émigrer en France à l’âge de 18 ans, où la vie offrait de meilleures chances.
Arrivé en Savoie en décembre 1917, il est employé aux aciéries d’Ugine et à la même époque débute dans le commerce des fruits et légumes au moyen d’une voiture à bras. Il devient vite son propre patron et s’installe dans un premier temps à Brides-les-Bains, puis à Moûtiers en 1928, où il ouvre un magasin de primeurs qui lui permettra de connaître une relative prospérité.
En marge de son travail, ses pensées d’humaniste bienfaiteur, son rejet des armes et de la guerre et enfin l’horreur éprouvée en 1926 en Avignon face au défilé de soldats mutilés, le conduisent à imaginer un monde idéal, où notre planète serait un éden pour tous. Son premier manifeste paru en 1955, Union mondiale, le seul moyen de sauver la civilisation, annonce déjà ses visions paradisiaques.
À la veille de sa retraite, à l’invitation de son fils Michel, Boix-Vives entre en peinture, libérant d’un seul coup le réservoir de son imaginaire et surtout de tout ce qu’il a pu observer sa vie durant, en particulier les paysages, les fleurs, les chapelles. Pendant sept ans, jusqu’à sa mort, sa création sera intense.
Michel, en relation avec le milieu artistique, fait circuler les œuvres de son père à Paris.
En 1963, Anselme Boix-Vives reçoit une lettre d’André Breton qui manifeste le plus vif intérêt pour ses gouaches.
En 1964, la gouache acquise par André Breton, « Mode à Paris », fait la une de couverture de son journal « La Brèche, Action Surréaliste ».
En mars 1964, Anselme Boix-Vives expose pour la première fois à Paris à la Galerie Denise Breteau (qui le montrera également l’année suivante); deux mois plus tard, il est présenté à la Kunsthalle de Berne et il termine l’année à la Galerie Charpentier dans le groupe des Primitifs d’aujourd’hui.
À partir d’avril 1965, Anselme Boix-Vives utilise le Ripolin, qu’il découvre grâce à la marchande de couleurs de Moûtiers qui lui avait fait cadeau d’une série de pots invendus. En 1966, il est exposé à la galerie Alice Pauli à Lausanne, à la Lefebre Gallery à New York ; en 1967 à la galerie Schloss Remseck à Stuuttgart en Allemagne et en 1968 au Musée- Château d’Annecy.
Anselme Boix-Vives meurt le 24 août 1969 à Grenoble.
Il est représenté par la galerie Alain Margaron depuis 1993.
(Les textes présentés et les photos appartiennent à la Galerie Margaron)
A l’occasion de cette exposition, la galerie édite un livre où sont reproduites les œuvres présentées (Alain Margaron Editeur)
« Sous la dictée de l’ange », le nouveau livre d’Anselme Boix-Vives
LE SITE DE LA GALERIE
ANSELME BOIX-VIVES ET JEANINE RIVAIS
(cliquer sur le lien)
5, rue du Perche - 75003 Paris
du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h30
01 42 74 20 52
Jusqu' au 28 mars 2015 !
Merci Aliette pour cette annonce magnifique !
Pour Michel qui aime tant cet artiste, pour Antoine, pour Christine et
pour Bernard et Jean-Paul ....
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