Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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vendredi 25 octobre 2019

L'EXPOSITION "LE CABINET DE CURIOSITE" A LANDERNEAU




"Après avoir exposé Picasso, Miro et Giacometti, la Fondation Leclerc se lance dans une expo atypique autour d’objets rares et précieux. Tableau en trompe l’œil, corne de narval, coraux, dessins extraordinaires, offrent autant de portes ouvertes sur l’imaginaire."
Je n'ai pu visiter cette exposition, ce sont mes yeux bretons, ceux d'Anook, qui aujourd'hui proposent des merveilles sur les Grigris !



 















"Montrer ce qui est d’ordinaire inaccessible"















"A la Fondation Leclerc, l’audace de l’art se marie avec l’art de l’audace. Il faut en effet être assez gonflé pour exposer 1500 objets qui n’ont d’autre point commun que d’avoir provoqué la curiosité de leurs collectionneurs. Parmi ces bizarreries étranges, on trouve l’herbier et les coraux du Muséum d’histoire naturelle de Paris, des chefs-d’oeuvre de ferronnerie du Musée des arts du fer de Rouen, et une horloge à automate en forme de dromadaire de la Galerie des offices de Florence. Mais aussi un cheval en terre cuite datant de 1900 avant JC, que la maison Hermès a prêté avec d’autres précieuses trouvailles qui dorment d’habitude sous les toits du Faubourg Saint-Honoré.
Ce sont ainsi une quinzaine de cabinets de curiosités qui permettent de pénétrer dans des univers différents. Cette mode est née au XVe siècle, en Italie du nord, sous le nom de studioli. La famille Médicis qui assimile déjà la richesse à la rareté était ravie d’épater la galerie avec sa collection de tableaux. L’Allemagne s’y met aussi et crée les wunderkammer, chambre de merveille, et bientôt l’Europe entière est gagnée par cette manie. Pierre le Grand collectionne en Russie les foetus de jumeaux, fait empailler les faons à deux têtes, mais rassurez-vous on ne les voit pas à Landerneau. En revanche, on peut y admirer l’étonnante “Vénus anatomique” du musée de Montpellier, dont les yeux en verre soufflé ont regardé des générations d’étudiants en médecine, avides d’ausculter son corps en cire moins rebutant que les vrais cadavres.
D’habitude, ces objets incroyables dorment dans les réserves des musées, ou sont aux mains de collectionneurs privés, confie Laurent Le Bon, un des deux commissaires de l’exposition, et président du Musée Picasso. J’ai donc voulu montrer ce qui est d’ordinaire inaccessible”. On entre ainsi littéralement dans l’extra-ordinaire, dans un monde qui ne se voit pas ailleurs, ou seulement en imagination. “Nous aurions pu exposer une momie de sirène des Fidji, raconte Patrick Mauriès, l’autre commissaire de l’exposition, parce que longtemps des marins assez malins faisaient passer pour des sirènes de petits requins desséchés accolés à une tête de jeune singe”. On peut cependant admirer à Landerneau une licorne, dotée d’une authentique dent de narval, issue du cabinet du Musée de la chasse et de la nature.
 C’est ce refus du renoncement à rêver qui a nourri pendant des siècles la passion des collectionneurs. Et qui continue à attiser la création des artistes. On entre ainsi dans la tête de ceux qui ont patiemment réunis tout au long de leur vie ces objets inouïs, ou plutôt “invus” aurait dit Victor Segalen. Le cabinet de curiosité du majorquin Miquel Barcelo réunit par exemple un crâne de gorille, des statuettes africaines, et un fauteuil de Gerrit Ritveild. Il voisine avec celui d’Antoine de Galbert, le créateur de La Maison Rouge, qui avait titillé les Parisiens blasés pendant quatorze ans grâce à ses expositions temporaires.
Cette fabuleuse expo se conclut par une collection de cloches de vaches, une autre de marteaux de commissaire-priseur, une autre encore de boîtes de sardines venue de la malle aux trésors de Michel-Edouard Leclerc, sans oublier les 70 sabliers du collectionneur monomaniaque Jacques Attali. Mais n’est-ce pas un pléonasme ? Car toute collection est une obsession. Toujours est-il que c’est ici que le réel a rendez-vous avec l’imaginaire."

Thierry DUSSARD


71 Rue de la Fontaine Blanche
 Rue des Capucins
29800 Landerneau



JUSQU'AU 3 NOVEMBRE

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