Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
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samedi 12 avril 2025

FILZED LE SCULPTEUR DANS "LES BOIS MAUDITS"

 

Ceux qui suivent mon blog savent que j'aime découvrir des artistes dans des films au cinéma ou des téléfilms ...

C'est ainsi que j'ai découvert FILZED dans "Les bois maudits" ...

 

 











"Je peins, je sculpte, trifouille la matière, celle-ci me renvoie à des émotions sédimentées, sortes de strates géologiques intimes. Un miroir personnel que je partage volontiers à qui veut se l'accaparer pour se laisser aller à ressentir, il est le ou la bienvenu(e) au partage de ses émotions.

Je suis né en 1967, dans le Var, mes parents étaient sculpteurs sur pierre. Ils m'ont transmis une technique que j'ai continuée en autodidacte avant d'entamer un cursus artistique institutionnel. J’intègre les Beaux-Arts de Toulon où j'évolue en tant que sculpteur en opposition aux années 80, dominées par le graphisme. J'en partirai, avec beaucoup de doutes sans trouver ma place dans le monde artistique. Trois ans plus tard, je (re)découvre la peinture. En changeant d'outils, je vais me révéler, ceux-ci se rapprochent plus du ciseau de sculpture que d'un pinceau. Un début en tant qu'artiste peintre dans une période en mutation, l'année 1989. Happé dans cette matière, l'huile, l'acrylique ou les mélanges sont posés sur des supports classiques ou matériaux de récupération, comme par exemple les draps anciens, les toiles détramées. Ils sont apprêtés pour devenir support.

 Mes œuvres tentent de capter mes états, c'est une lente digestion émotionnelle et cicatricielle. Le thème est récurrent : le corps dans ses paradoxes et ses multiples expériences. Les représentations se décomposent, se reconstituent, se diffusent à l'image de notre époque. La multiplicité des tracés est une référence au mouvement, celui-ci est maintenu dans le cadre physique des toiles. Un monde enfermé dans un espace déterminé, un sujet cloîtré face à lui-même. Soit il est broyé par ce mouvement, soit il est mouvement lui-même. Dans un tableau, le temps fixé laisse entrevoir une multitude d'émotions devenues intemporelles, sorte d'apnée habitée de pigments, de traces abstraites, d’éclaboussures engendrant des empreintes.

 Sur une toile, j'aime creuser, badigeonner, tracer, écrire, éclabousser, racler, recouvrir et recommencer pour aller enfin à l’essentiel qui m'anime, avoir un support qui me parle. Une sorte de peinture palimpseste mélangée d’expressionnisme.

 Après une longue période dans les Hautes-Alpes, j'ai poursuivi mon art en itinérance avant de m'établir dans le Gers, un nouvel espace de travail. Et comme j'ai toujours aimé les ocres naturels, me voilà aujourd'hui , entouré d'argile et de bois. Mais à peine le temps de m'installer, voilà le temps du confinement, tout est à repenser, apprendre à rester souple et à lâcher prise mes volontés temporelles.

 Au grè du temps, arpenter la campagne qui m'entoure, m'imprégner de sa beauté, de sa lumière. Découvrir un panel de couleurs de terre, les troncs d'arbres torturés ou travaillés par la nature m'inspirent. L'acte de l’insecte creusant le bois laisse apparaitre littéralement des gravures. Ces pièces de bois que je vais transformer par la suite, les sculpter avec de la retenue, lire la pièce qui s'offre à moi et me demander à ce moment-là, pourquoi l'homme a tant besoin de modeler la nature à son image ? Laisser ma trace, aussi.

S'en suit une série de personnage en empiècement et sculptés sur bois, ils sont en lien avec une série de peinture réalisée auparavant. Un regard acéré sur ce que je nommerais plus tard "Les Hommes", entre égo et narcissisme: l'incapacité de maitriser nos actes face à une nature qui se délabre à grande vitesse. Cette série de cinq pièces, grandeur nature est apparue dans un téléfilm pendant l'hiver 2021.

 En parallèle de ce parcours d'artiste, des rencontres m'ont permis de tisser des liens avec les arts vivants (musique, théâtre, danse contemporaine et clown). J'ai donc usé de scénographies mettant en scène mes œuvres, dans des environnements sonores ou vidéos, qui parfois initient des performances, mais le plus souvent détournent l'émotion ressentie par le simple visuel en permettant d'ouvrir les champs sensoriels plus complexes."

 

 

 

 

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ET L'HISTOIRE DE CE TÉLÉFILM : 

 

LES BOIS MAUDITS 


 "Forêt du massif de la Chartreuse. Des bûcherons à pied d'œuvre tombent sur le corps d'un homme suspendu dans les airs par un système de cordage, comme s’il s’agissait d’une sorte de pantin désarticulé. Chargée de l'enquête, Justine Verard est contrainte de collaborer avec Mehdi Djaoud qu’elle tient pour responsable de la mort de son mari, lui-même inspecteur, lors d'une mission qui a mal tourné cinq ans plus tôt.

En dépit de ce passé tragique, les deux agents vont devoir unir leurs forces pour résoudre ensemble ce premier meurtre face à un mystère toujours plus épais à mesure que l'enquête suivra son cours. Entre une vie personnelle compliquée et son enquête, Justine sera comme prise en étau jusqu'à un compte à rebours final sous haute tension."

 

 Merci Anouk pour tes recherches !

 

 

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