Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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samedi 7 juin 2025

JOSEFA TOLRA

 

 C'est à Cendrine Rovini que je dois cette belle découverte ...

 

"Josefa Tolrà commence le dessin en autodidacte à l'âge de soixante ans, après la mort de deux de ses enfants. Se déclarant médiatrice d'un monde spirituel, elle mélange scènes imaginaires, souvenirs populaires, visions sacrées et cosmiques."

 

 

 

 
























JOSEFA TOLRA (1880-1959)

"Josefa Tolrà était une paysanne d'un petit village au nord de Barcelone où elle était connue sous le nom de « Pepeta ». Elle a perdu ses deux fils, l'un avant, l'autre après la guerre civile espagnole. La mort du second fils a été particulièrement traumatisante pour elle. Josefa Tolrà a commencé à entendre des voix et quelqu'un lui a recommandé de dessiner ce qui la hantait. Ses peurs s'apaisèrent et lorsque, vers 1940, à l'âge de 60 ans, des « êtres de lumière » lui apparurent, lui transmettant des messages du monde de l'au-delà et lui demandant de dessiner, elle commença à créer des œuvres d'une grande ingéniosité poétique et d'un grand pouvoir de suggestion.

Josefa Tolrà se voyait comme un médium de ces entités, comme leur outil terrestre. Dans des états de transe, elle dessine sur de petites et grandes feuilles de papier et dans des carnets, en y incorporant souvent des textes en catalan et en espagnol.

Dans ces états de conscience altérée, Josefa Tolrà voyait aussi des lieux et des scènes inconnus d'elle, qu'elle capturait ensuite dans ses dessins. Elle n'avait reçu qu'une éducation scolaire simple, parlait le catalan et ne connaissait pratiquement pas l'espagnol. Elle écrit néanmoins des textes sur des sujets particuliers tels que la théorie des couleurs, le Christ, Napoléon ou le poète Jacint Verdaguer.  Josefa Tolrà brodait également des tissus et était considérée comme une guérisseuse par les villageois."




LE LIEN QUI EN PARLE

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