Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

.......................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
.........................................................................................

jeudi 22 avril 2010

CE QUE JE SAIS DE VERA CANDIDA DE VERONIQUE OVALDE

Je reçois la proposition de Frédérique Prokop :
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/04/la-naissance-dun-projet-la-naissance.html

... et le lendemain je découvre dans le superbe livre de Véronique Ovaldé " Ce que je sais de Vera Candida" ce passage sur la naissance :



"A entendre Rose Bustamente vociférer on eût pu penser que la force conjuguée d'une série de triplés lui démembrait le corps.
En fait il n'y avait dans ce ventre qu'une minuscule fillette noiraude et muette, qu'il fallut fesser à plusieurs reprises pour qu'elle acceptât de respirer un coup.
Rose Bustamente eut un moment d'effroi en voyant tout le sang qui souillait le sol de sa cabane, elle se dit, Mes entrailles s'en sont allées, elle désira faire signe à Roberta pour qu'elle s'attelât à remettre dans son ventre l'étoupe qui s'en était échappée, Je ne veux pas mourir sans mes entrailles, elle désira parler mais elle était trop épuisée, on lui posa la toute petite sur la poitrine, ça gigotait, c'était visqueux, chaud et ça sentait le sang et la viande et la merde.
Elle pensa, Oh mon Dieu, qu'est ce que j'ai fait là ?
Elle songea à la guerre et aux morts de la guerre.
Elle voulut dire , Non non , ne la posez pas sur moi, mais ce qui sortit de sa bouche fut une sorte de gémissement qui faisait, Oh mon bébé. "


Pour toi Frédérique ...

Aucun commentaire: