" Avec cette série réalisée de nuit, CHRISTOPHE DUGIED nous rappelle que photographier, c’est avant tout écrire avec la lumière…
De la lumière… Il n’en faut pas plus à Christophe Dugied pour rendre extraordinaire ces lieux banals que sont les ports, les entrepôts industriels ou encore certaines usines livrées à elles-mêmes la nuit, avec pour unique preuve de leur activité le jour, un éclairage brutal. Que deviennent ces espaces lorsque les ouvriers ont disparu et que le bruit des machines n’habite plus l’espace ? Ce contraste entre l’effervescence de la journée et la tranquillité de la nuit, entre le plein et le vide, le tumulte et le silence, ainsi que la symbolique de ces lieux représentant en quelque sorte le point névralgique de notre société, fascine CHRISTOPHE DUGIED .
Ciels bleu électrique ou rose, lampadaires blafards et façades hétéroclites aux contours inquiétants : les zones industrielles capturées par Christophe Dugied sont picturales et oppressantes. "
Mais CHRISTOPHE DUGIED n'est pas qu'un photographe-noctambule et la richesse de l'exposition chez ROSE ET SON ROMAN est de présenter aussi un autre univers , des intérieurs, des drapés surannés, des tableaux, des torchons noués de rose, des vases et d'anciennes armoires ...
Mais là aussi on se retrouve au cœur de la banalité mais en même temps hors de l’ordinaire, un
monde clos où la présence humaine s'efface tout en se laissant deviner.
En regardant ses photographies ambiguës, on est transporté ailleurs, dans un endroit à part, entre deux mondes ... peut-être tout simplement entre la mort et la vie.
monde clos où la présence humaine s'efface tout en se laissant deviner.
En regardant ses photographies ambiguës, on est transporté ailleurs, dans un endroit à part, entre deux mondes ... peut-être tout simplement entre la mort et la vie.
" Il n’y a pas de réalité, juste une somme d’illusions" dit l’artiste.
D'autres photographies :
Et ces quelques lignes proposées par ROSE, lues dans le livre de Guy Jacquemelle " La sandale rouge" :
" Sur trois des quatre murs sont accrochées d'immenses photos : des tirages originaux aux sels d'argent de Richardson, photographe voyageur de la fin du XIX e siècle, un cliché de Man Ray, trésor de famille (c'est un cadeau que le photographe a offert à son arrière grand-père ), quelques photos de Chine de Marc Riboud, un remarquable tirage de Cartier -Bresson, et un très beau cliché de CHRISTOPHE DUGIED représentant une zone portuaire photographiée de nuit ."
Rose et son roman:
76/78 rue de Chanzy à Reims.
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