Hier soir je suis rentrée subjuguée de PERSONA MARILYN un spectacle de KRYSTIAN LUPA proposé au Manége par la Comédie dans le cadre de " Scènes d'Europe"
SANDRA KORZNI est une éblouissante MARILYN ... sublime, forcément sublime ...
" Silhouette meurtrie sur une blondeur extrême. L’ombre de la mort s’approche aux côtés des personnes qui ont marqué la fin de l’existence de la star : Paula Strasberg, actrice et amie, André de Dienes, photographe avec qui elle fit sa dernière séance et le docteur Ralph Greenson, psychiatre de la star. Krystian Lupa décortique le système du vedettariat, fige le temps, donnant à son personnage une chance d’explorer l’abîme de son autodestruction. On y devine le désir de transcender les frontières, et une certaine vision de la transgression. L’incarnation de Sandra Korzeniak, qui se confronte ici au plus grand mythe du cinéma, fut célébrée par la presse hongroise. Voix rauque, corps gracile, sensualité emprisonnée, on reconnaît l’actrice perdue dans ses propres obsessions, notamment celle de Groucha des Frères Karamazov. La limite est floue, entre fiction et réalité.
Reconnu en Europe pour ses spectacles d’une exigence extrême, Krystian Lupa dresse dans ce spectacle un autoportrait en creux, une trajectoire pour apprendre à connaître les secrets de l’artiste, une méthode pour tenter de définir la « persona » de l’art. Il s’agit pour lui de se pencher sur des personnages extraordinaires, en essayant de comprendre d’où venait leur lumière et comment coexistent la grandeur et la superficialité. Cette Marilyn s’inscrit dans un projet de pièces consacrées à des figures a priori inconciliables : tout d’abord celle d’Andy Warhol, puis suivront Georges Gurdjieff (adepte de l’ésotérisme) et la philosophe française Simone Weil. Série de portraits inédits sur la scène théâtrale. "
J'espére que vos pas croiseront ce spectacle, il dure trois heures (en polonais surtitré) et ces trois heures passent comme un rêve heureux ....
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