" OUVERTURE
Le
Cimetière du Nord, fut ouvert en 1787, pour l’Hôtel-Dieu de Reims, en
remplacement du Cimetière Saint-Denis.
L’Hôtel-Dieu,
comme vous le savez sans doute, se trouvait à l’emplacement de l’actuel
Palais de Justice. Quant au Cimetière de Saint-Denis, il était situé, en face
de la Cathédrale, tout en haut de la rue Libergier, et à droite du Musée des
Beaux-Arts, ancienne Abbaye Saint-Denis.
Avant
cette ouverture, il fallut trouver un terrain adéquat, et traiter son achat.
Pour ce faire, le docteur Jean-Baptiste Caqué — inhumé dans cette Nécropole
en 1805 — fut chargé d’établir un rapport sur la possibilité et la
viabilité de cette affaire...
Comme
il avait été prévu, les travaux commencèrent aussitôt après la moisson, le
7 août 1786. Ils devaient se terminer vers le milieu de l'année suivante.
Un
puits fut creusé, afin que l’on ait, sur place, l'eau nécessaire pour la maçonnerie
des murs et de leurs fondations.
Pour
faciliter l'entrée du cimetière, qui se trouvait alors dans les champs, le
Conseil de Ville décida, le 12 novembre 1787, de faire établir une chaussée
pavée, de trois mètres de largeur, allant de la Porte Mars à l'entrée du
cimetière. Elle fut construite sous la direction de l'ingénieur Hurault de
Sorbée.[1]
Grille d’entrée
Le
serrurier rémois Lecocq fournit
et posa la grille de la porte d'entrée. Cette grille était très simple, mais
pesait tout de même 1.649 livres.
Lecocq
avait aussi travaillé dans la construction et la pose de la Porte de Paris, qui
se trouve actuellement en bas des Promenades.
Après
la première grande guerre — celle de 1914-1918 — la grille était complètement
éventrée, comme en témoigna Ernest Kalas, ingénieur rémois, qui fut chargé
de faire le relevé de toutes les destructions causées par celle-ci, dans la
Cité des sacres.
Bénédiction du Cimetière
Comme
vous le savez, le Cimetière du Nord a été ouvert pour y inhumer les morts de
l’Hôtel-Dieu de Reims, institution dirigée par les Sœurs de Saint-Marcoul.
Il était donc normal qu’il soit béni.
Cette
cérémonie fut fixée au dimanche 8 juillet 1787, à six heures et demie du
soir.
Le
cortège, dans lequel figuraient les membres de la Municipalité et les
dignitaires religieux partit de la Cathédrale, pour rejoindre la nouvelle nécropole.
Monseigneur
Perrault, représentait Monseigneur de Talleyrand de Périgord, empêché
d’assister à cette cérémonie.
Premières inhumations
Les
cérémonies terminées, on a pu procéder aux premières inhumations.
Nous
savons, grâce au travail consciencieux et pertinent de Charles Sarazin, que
celles-ci eurent lieu le lundi 30 juillet 1787, à quatre heures et demie de
l’après-midi.
Pierre Loureau, âgé de 28 ans, originaire de Saint-Brisson, aux
environs de Sens, et Marie Herblot,
âgée de 35 ans, femme de Pierre Coffin. Elle était originaire de Hourges, près
de Fis-mes ; décédés, respectivement, les 29 et 30 juillet 1787."
Et beaucoup d'autres renseignements sur ce site :
UN SITE
(cliquer sur le lien)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire