" MASQUES" de JOSEPH KURHAJEC
du 03 au 30 avril 2013
Halle Saint Pierre – librairie
" Né en 1938 aux Etats-Unis d’une famille originaire de Tchécoslovaquie, Joseph Kurhajec a grandi en harmonie avec la nature. Son père était éleveur de visons, et son enfance est une source particulièrement riche qui alimente sa création.
Il s’exprime depuis plus de 50 ans dans
différents domaines tels que la sculpture, le modelage, le dessin, le
collage, la peinture…
Ces créations, primitives, chamaniques, inquiétantes, sont d’une très grande force.
Ces créations, primitives, chamaniques, inquiétantes, sont d’une très grande force.
Joseph Kurhajec vit et travaille à
Paris mais également une partie du temps dans son village de Treadwell
dans le comté de New York aux Etats Unis, où il a ouvert son propre
musée, et à Mérida au Mexique."
(photos de l'artiste)
Et pour accompagner les photos des masques exposés un texte poétique
de Lonide Garlasse envoyé par Olga Caldas...
(photo Pascal Hecker)
"Du courant d'air froid...le mortel se défait
Un gouffre sans fond, un gouffre qui s'engouffre...
Le réveil brutal ...L'espoir absent...
Masse renouvelée, d'étrange malaise
Lucidité à grand pas, ronge mon visage
Un soleil sans feu, l'immobilise d'un temps... Sans passé ni avenir...
Mes lèvres endolories se tétanisent
Le soleil brûle ma fatigue, d'un cri inaudible
Séparé d'épaisseur, d'une vue dévoilée
De ma chute se développe, le néant d'un essai...
La fatigue sans retour ... D'une haute rupture
La pendule ment sa fin, d'une fin renoncée
Sa masse se dissout, d'un vide d'exil...
Pour le germe complaît, d'une attente d'asphyxié
Brassant l'air de ma terre, d'initiale formation
Ma tête étincelle, d'un soleil de vertige
Illusion de durée, rayonnante d'un présent
Où mon ciel bien plombé, d'une fièvre inhumaine
Se fond dans le jour, d'un seu front sulfureux ...
Je suis sans répit, ma constante perdition
Les masques brûlants, se défont de leurs pertes
Délirants d'une glace, qui ne font pas d'allures
Cœur au poing desséché, d'où l'on meurt à jamais"
(photos Olga Caldas)
Entretien avec Joseph Kurhajec réalisé par Olga à son atelier à Paris en février 2013
(photos de l'artiste)
Et pour accompagner les photos des masques exposés un texte poétique
de Lonide Garlasse envoyé par Olga Caldas...
(photo Pascal Hecker)
"Du courant d'air froid...le mortel se défait
Un gouffre sans fond, un gouffre qui s'engouffre...
Le réveil brutal ...L'espoir absent...
Masse renouvelée, d'étrange malaise
Lucidité à grand pas, ronge mon visage
Un soleil sans feu, l'immobilise d'un temps... Sans passé ni avenir...
Mes lèvres endolories se tétanisent
Le soleil brûle ma fatigue, d'un cri inaudible
Séparé d'épaisseur, d'une vue dévoilée
De ma chute se développe, le néant d'un essai...
La fatigue sans retour ... D'une haute rupture
La pendule ment sa fin, d'une fin renoncée
Sa masse se dissout, d'un vide d'exil...
Pour le germe complaît, d'une attente d'asphyxié
Brassant l'air de ma terre, d'initiale formation
Ma tête étincelle, d'un soleil de vertige
Illusion de durée, rayonnante d'un présent
Où mon ciel bien plombé, d'une fièvre inhumaine
Se fond dans le jour, d'un seu front sulfureux ...
Je suis sans répit, ma constante perdition
Les masques brûlants, se défont de leurs pertes
Délirants d'une glace, qui ne font pas d'allures
Cœur au poing desséché, d'où l'on meurt à jamais"
(photos Olga Caldas)
Entretien avec Joseph Kurhajec réalisé par Olga à son atelier à Paris en février 2013
LE SITE DE LA HALLE SAINT PIERRE
JOSEPH KURHAJEC ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
(cliquer sur les liens)
entrée libre
Halle Saint Pierre
2, rue Ronsard
75018 Paris
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