Lorsque j'ai découvert ANDRÉ GACKO lors de la 23è édition de la Braderie de l’Art à la Condition Publique de Roubaix en 2013, j'ai tout de suite su que je retrouverais son travail, j'ai tout de suite été séduite et impressionnée par ses sculptures de papier .
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Parmi les allées et présentoirs des artistes, les œuvres d’André Gacko captivaient les visiteurs. Pourtant, il n’utilisait qu’un seul matériau, des plus simples : le papier, froissé.
Il a commencé à froisser ainsi du papier à l’âge de 6 ans, sans trop savoir pourquoi.
Il est arrivé en France il y a 6 ans pour des études en génie mécanique, et exposait pour la première fois à la Braderie de l’Art. Dans ses mains passent des créatures mythologiques, des clowns, des éléphants…En plus des nombreuses expositions déjà à son actif, des dizaines de projets sont en préparation : films d’animation, exposition sur la mythologie grecque…
" Le plus dur, c'est de suivre la course de ses doigts. Ils triturent, malaxent, pressent, modèlent, cornent, tordent, pétrissent, chiffonnent.
On ne reconnaît déjà plus, entre les mains lancées à toute allure, les deux feuilles arrachées à l'instant d'un bloc-notes. « Au début, on n'y comprend rien », sourit André Gacko. Ça ne dure pas. Au bout de quinze secondes, une tête émerge du papier froissé. Un pincement de doigts, et voilà le bec. Cinq minutes à peine se sont écoulées lorsque le Lillois pose sur la table un oiseau minutieusement reconstitué, plumage ondulant, serres crochues, ergots tendus, ailes déployées. André Gacko est un prestidigitateur qui n'aurait pas besoin de chapeau pour faire surgir des lapins. Juste d'une feuille de brouillon."
Voilà ce que l'on peut lire sur le site d'André :
" Avec assurance et dextérité, le sujet jaillit de ses
mains . Vous verrez apparaître des animaux, comme un dragon, un cheval,
un lion, un rapace, un chien, un taureau... mais aussi, des personnages
comme Don Quichotte, Sancho Pança, Arthur Rimbaud, un matador, un
picador,
des artistes de cirque, des héros de la mythologie grecque, le Père Noël ...
Vous verrez précisément les muscles saillants, l’oeil, les cheveux, la
crinière flottant au vent, les sabots, les ergots, les serres crochues,
une multitude de détails qui donnent vie à des sculptures toujours en
mouvement et animent l’oeuvre de ce jeune artiste.
Autodidacte, son centre d'intérêt est porté vers une considération de l'homme.
A l'aide de papier de cahier d'écolier, de papier blanc, de papier aluminium, il froisse, triture,
chiffonne le matériau jusqu'à lui donner la forme désirée et s'inscrit ainsi dans le mouvement de
la figuration narrative. Le résultat obtenu révèle une sculpture en papier de 10 à 40 centimètres
de haut offrant une pièce unique pleine de poésie.
Le papier,
travaillé de façon sauvage, non conformiste, offre la résistance
nécessaire à la bonne tenue de la sculpture dans le temps.
A 6 ans, au jardin d'enfants de Dakar, André Gacko,
dès ses premières sensations, utilise la pâte à modeler pour reproduire
des animaux. Nourri d'émissions télévisuelles, il aime à construire des
vaisseaux, des personnages fantastiques qui le guideront ensuite vers le
matériau à sa disposition : le papier du cahier d'écolier, maintenant
sa matière de prédilection.
Ainsi, André Gacko valorise un matériau quotidien, banal et nous invite à voir par un prisme
nouveau le papier qui entre ses mains devient une oeuvre. Il expose sur divers thèmes et dans de nombreux lieux."
" Ce n'est ni de l'origami ni du pliage mais je chiffonne le papier. Je peux tout reproduire je n'ai aucunes limites à part l'imagination."
LE SITE D’ANDRÉ GACKO
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UN ARTICLE DANS LA VOIX DU NORD
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