Voici sans aucun doute une de mes magnifiques découvertes Facebook !
Pour accompagner les photos glanées sur le site de cet artiste accompli, deux textes écrits
par KABIAN lui même !
"Exister au travers de ce que je montre et ainsi prendre vie… L’idée qu’on aurait voulu garder, ou celle qu’on aurait voulu montrer, les mots c’est joli mais les mots ça ne se voit pas de loin, les écritures posées sur une table personne n’ irait les lire par respect de l’auteur ou par peur de violation, les tableaux on s’en approche pour mieux les voir, les définir ou les comprendre et savoir ce qu’ ils nous renvoient de nous, et curieusement le créateur en est flatté, pourtant il étale de ce qu’il a de plus intime, souvent pudique il arrive tout de même à donner au yeux des gens, aux âmes pour certains… Ce qu’il a de plus caché de ses sentiments à ses états et ce qui le défini au plus haut point… A travers mes toiles je laisse entrevoir ce que je n’ai pas su apprivoiser, anoblir, toucher, caresser, garder… Il y a aussi les gens qui passent… ceux qui sont légers et ceux qui sont très lourds, ces derniers on peut voir ce qu’ils trimbalent, ils portent tout dans leur chair, et pour les autres on peut les voir voler, ils sont si légers, rien ne les accroche je crois… J’aimerais apprendre à voler mais je suis trop lourd alors je dois m’alléger pour pouvoir voler comme eux, me sentir plus léger et décoller un peu, léviter quelques instants, car je pense que je serais toujours trop lourd alors il faudrait produire mais à mesure une douleur vient prendre la place d’une autre car il y a mes douleurs et les douleurs du monde."
"Je ne ressens pas le besoin de parler de moi, mes dessins le font à ma place. Mais si je ne m'évoque pas un peu, je redoute que certaines informations n'apparaissent en décalage avec mon intime réalité. Exprimer relève de l'essentiel. Je vais donc tenter de parler de cette peinture qui coule dans mes veines. Pour moi bien sûr, mais également et je dirais surtout,... pour ceux qui suivent mon travail depuis l'époque où je n'étais encore qu'une ombre et ceux qui me découvrent. J'en profite pour les remercier.
Mes dessins ont pris une proportion suffisante, comme un signal qui me chatouillerait les idées. Alors il est peut-être temps que je fasse cet effort-là d'écrire. Ma relation à l'écriture est ambiguë : j'aime écrire - surtout des mots d'amour -, mais c'est souvent au détriment de ma peinture. L'écriture vole mon inspiration à l'étalage du temps. Pour cette raison, je peins et dessine beaucoup, mais écris peu. Dans un élan tout naturel, je consacre à ma préférence le temps imparti de chacune de mes journées.
Il y a ceux qui aiment mon travail, dans le respect et la douceur. Aussi sensibles que je peux l'être, ils vibrent au premier regard et cela les contente car ils ont deviné l'intime. Pour ceux qui interprètent d'une façon personnelle mon identité artistique, je ressens aujourd'hui le besoin de semer de jolis cailloux colorés, pour jeter entre eux et moi un petit pont de mots. Je dois leur faire comprendre le soleil qui m'anime, d'où me vient mon inspiration, ce qui fait mon identité.
Chaque artiste est un alchimiste. Qu'il en ait conscience ou non, qu'il le veuille ou qu'il s'en écarte, il reçoit l'héritage de ses pairs. Son oeuvre devient dès lors un mélange d'influences, de vécu et de rage. Pour ma part et avec le recul, j'apparenterai mon travail à celui d'Asger Jorn, l'un des artistes expérimentaux du Mouvement CoBrA. Toute modestie mise à part bien sûr...
Je suis né dans une famille d'artistes, peintres depuis trois générations. Autodidacte, je peins pour exister. Pour me sentir aimé. Et si dans ma passion je cherche un peu de reconnaissance, celle-ci est rarement synonyme de succès mais plutôt de scintillement : celui que je perçois dans le regard de ceux qui apprécient ce que j'ai peint. De nature généreuse, j'offre dans mes peintures la totalité de mon être. Enhardi par goût de l'aventure, j'explore les sentes de la création, plus rarement ses boulevards. Mes thèmes récurrents abordent des personnages variation. J'aime aussi travailler sur le regard, l'ouïe et l'odorat. Sur le non perceptible et le peu quantifiable. Aborder des thèmes comme l'imperfection humaine et la métaphysique, sont des exercices qui m'enchantent. Peindre est devenu pour moi aussi nécessaire que de respirer.
Depuis deux ans, je peins et respire dans le Luberon. "
LE SITE DE KABIAN
KABIAN SUR FACEBOOK
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Pour accompagner les photos glanées sur le site de cet artiste accompli, deux textes écrits
par KABIAN lui même !
"Exister au travers de ce que je montre et ainsi prendre vie… L’idée qu’on aurait voulu garder, ou celle qu’on aurait voulu montrer, les mots c’est joli mais les mots ça ne se voit pas de loin, les écritures posées sur une table personne n’ irait les lire par respect de l’auteur ou par peur de violation, les tableaux on s’en approche pour mieux les voir, les définir ou les comprendre et savoir ce qu’ ils nous renvoient de nous, et curieusement le créateur en est flatté, pourtant il étale de ce qu’il a de plus intime, souvent pudique il arrive tout de même à donner au yeux des gens, aux âmes pour certains… Ce qu’il a de plus caché de ses sentiments à ses états et ce qui le défini au plus haut point… A travers mes toiles je laisse entrevoir ce que je n’ai pas su apprivoiser, anoblir, toucher, caresser, garder… Il y a aussi les gens qui passent… ceux qui sont légers et ceux qui sont très lourds, ces derniers on peut voir ce qu’ils trimbalent, ils portent tout dans leur chair, et pour les autres on peut les voir voler, ils sont si légers, rien ne les accroche je crois… J’aimerais apprendre à voler mais je suis trop lourd alors je dois m’alléger pour pouvoir voler comme eux, me sentir plus léger et décoller un peu, léviter quelques instants, car je pense que je serais toujours trop lourd alors il faudrait produire mais à mesure une douleur vient prendre la place d’une autre car il y a mes douleurs et les douleurs du monde."
"Je ne ressens pas le besoin de parler de moi, mes dessins le font à ma place. Mais si je ne m'évoque pas un peu, je redoute que certaines informations n'apparaissent en décalage avec mon intime réalité. Exprimer relève de l'essentiel. Je vais donc tenter de parler de cette peinture qui coule dans mes veines. Pour moi bien sûr, mais également et je dirais surtout,... pour ceux qui suivent mon travail depuis l'époque où je n'étais encore qu'une ombre et ceux qui me découvrent. J'en profite pour les remercier.
Mes dessins ont pris une proportion suffisante, comme un signal qui me chatouillerait les idées. Alors il est peut-être temps que je fasse cet effort-là d'écrire. Ma relation à l'écriture est ambiguë : j'aime écrire - surtout des mots d'amour -, mais c'est souvent au détriment de ma peinture. L'écriture vole mon inspiration à l'étalage du temps. Pour cette raison, je peins et dessine beaucoup, mais écris peu. Dans un élan tout naturel, je consacre à ma préférence le temps imparti de chacune de mes journées.
Il y a ceux qui aiment mon travail, dans le respect et la douceur. Aussi sensibles que je peux l'être, ils vibrent au premier regard et cela les contente car ils ont deviné l'intime. Pour ceux qui interprètent d'une façon personnelle mon identité artistique, je ressens aujourd'hui le besoin de semer de jolis cailloux colorés, pour jeter entre eux et moi un petit pont de mots. Je dois leur faire comprendre le soleil qui m'anime, d'où me vient mon inspiration, ce qui fait mon identité.
Chaque artiste est un alchimiste. Qu'il en ait conscience ou non, qu'il le veuille ou qu'il s'en écarte, il reçoit l'héritage de ses pairs. Son oeuvre devient dès lors un mélange d'influences, de vécu et de rage. Pour ma part et avec le recul, j'apparenterai mon travail à celui d'Asger Jorn, l'un des artistes expérimentaux du Mouvement CoBrA. Toute modestie mise à part bien sûr...
Je suis né dans une famille d'artistes, peintres depuis trois générations. Autodidacte, je peins pour exister. Pour me sentir aimé. Et si dans ma passion je cherche un peu de reconnaissance, celle-ci est rarement synonyme de succès mais plutôt de scintillement : celui que je perçois dans le regard de ceux qui apprécient ce que j'ai peint. De nature généreuse, j'offre dans mes peintures la totalité de mon être. Enhardi par goût de l'aventure, j'explore les sentes de la création, plus rarement ses boulevards. Mes thèmes récurrents abordent des personnages variation. J'aime aussi travailler sur le regard, l'ouïe et l'odorat. Sur le non perceptible et le peu quantifiable. Aborder des thèmes comme l'imperfection humaine et la métaphysique, sont des exercices qui m'enchantent. Peindre est devenu pour moi aussi nécessaire que de respirer.
Depuis deux ans, je peins et respire dans le Luberon. "
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