... ET PAR JULIA VAN ROSSEM :
Né
en 1952, vit et travaille à Sore,
dans les Landes
« Mon parcours
ambivalent m’a valu d’être
bercé entre deux attractions :
mon père et ma mère.
Ma mère voulait que
je sois comédien.Mon père me faisait peindre, pas
que le dimanche.
Moi, je voulais être
ornithologue !
J’ai fait du
cinéma
étant petit, suivi les cours de mime Jacques Lecoq,
été initié à
la céramique à l’atelier Savigny, du
côté de Montparnasse à
Paris.
Je suis né dans le
Var, j’ai grandi en Seine et Marne, fus ado à
Paris où j’ai
fait du théâtre et autres panouilles
jusqu’à 25 ans. J’ai
quitté Paris dans les années 70 pour devenir
peintre dans le Gard
et je continue de vieillir dans les Landes où je passe le
plus clair
de mon temps.
En peinture,
j’étais
l’élève de mon père mais
aussi de mon grand-père maternel,
Pico, décorateur et dessinateur. J’ai
exposé pour la première
fois à 20 ans, dans l’atelier familial, Place
Blanche en face du
Moulin Rouge. Dans cette ambiance typique du milieu de l’art
parisien, j’ai connu de vrais peintres
d’écoles et folklores
différents. J’ai attendu longtemps avant
d’exposer à nouveau ;
il me fallait vivre, changer de peinture, m’essayer
à la bande
dessinée. J’ai réalisé un
court métrage à images fixes.
C’est dans les
années 80 que j’ai commencé
à exposer dans les lieux divers que
proposait l’existence provinciale. De motifs en paysages,
petit à
petit, la narration apparait. C’est plus fort que moi, la
peinture
seule n’est pas un but en soi ; il me faut le
support d’une
histoire, réminiscences de ma mémoire
défaillante, émotions,
influences de cultures inconnues qui m’habitent.
J’aurai pu
devenir un intégriste du pigment, j’ai choisi la
dérision qui
s’exprime avec valeurs, des couleurs et un soupçon
de concept.
Mais ceci me regarde.
Le regardeur de
peinture n’a qu’à faire son boulot de
regardeur et faire
l’effort suffisant pour avoir une opinion personnelle.
Le résultat est
qu’après plus de trente ans de peinture,
j’ai toujours
l’impression d’être un apprenti mais pas
un « écolier ».
Depuis quinze ans, je participe aux expositions d’Art
Singulier, je
ne sais pas si je suis singulier, je sais que le luxe de cette
vocation est d’être irrégulier.
Un jour timide, un
jour fêteur, un cyclotimide un peu maniaque, je ne peins
pas que pour vous plaire mais pour me dépeindre et
guérir un peu
chaque jour. »
Une
symbolique à la fois limpide et foisonnante dont
l’intensité
parvient à nous ramener à notre propre
questionnement existentiel,
voilà en quoi la démarche de Martin Lartigue est
singulière…
L’artiste véhicule toute une culture picturale,
à la fois par ses
ascendances, mais aussi son vécu personnel.
Une
brève
incursion dans le monde du cinéma l’a
amené très tôt à se
nourrir des éléments d’une fresque
humaine…Martin Lartigue nous
laisse deviner dans son travail l’importance qu’il
accorde à sa
vie intérieure et la rigueur qu’il y apporte. À
la manière d’un conteur populaire et dans la
tradition des
peintres primitifs, il témoigne de ce qu’il voit
sans prétendre
apporter de solutions.
C’est
un
artiste étonnant qui, à travers des couleurs
chaudes et
expressives, des formes d’une netteté qui
s’impose à l’œil,
nous met en présence d’une peinture forte, puissamment
évocatrice
d’une mythologie contemporaine et universelle.
LE LIEN VERS L'ARTICLE
VERS LE HANG ART DE SAFFRE
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Collégiale Ste Croix
place Ste Croix
86200 LOUDUN
Tél :
0549986200
Entrée libre
JUSQU'AU 23 SEPTEMBRE
Merci Sylvie !
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