Je continue ma quête de logovarda ...
CONCEPT SINGULIER
La création de LOGOVARDA - contrairement à l’impression sommaire - procède de l’équilibre, non de l’excès. Les forces du chaos dans ces toiles, quelque violentes qu’elles soient, se contrebalancent et leur mouvement immobile est le secret de la beauté presque rassurante de ses cauchemars.
On pense d’emblée, devant la frénésie de sa production, à de l’art
brut. Elle en a le rythme, les ritournelles, les obsessions, les
automatismes. Elle s’en écarte pourtant, mais il est difficile de dire
en quoi.
Son œuvre est une bande dessinée, une frise sans fin qui se déploie
selon des lois qui lui sont propres. On songe à une tapisserie de
Bayeux, mais explosée en fragments. Une démarche obsessionnelle qui le
rattacherait à l’art brut, sans le recul lucide et non dénué d’humour
qu’il conserve sur lui-même.
C’est dans l’évocation du sacrifice que la scénographie de Logovarda
revêt sa plus haute densité, que son trait se déroule dans la plus
parfaite économie de moyens. Une simple roue rouge vif sur fond sombre,
et voici un rouet détrempé. A droite une tête qui hurle tant que ses
cheveux en deviennent des piques. Et à ses pieds un animal renversé, icône de l’innocence et de la soumission.
On songe aussi à des tags. Son œuvre, dès lors, est une conjuration des
démons, un abcès par où suppurent continuellement les forces maléfiques,
neutralisées à leur jaillissement même par la magie de l’art.
Une révolte d’une telle ampleur n’a qu’un rapport fortuit avec les
techniques, la culture et le marché de l’art. Elle a saisi le pinceau
parce que c’était la première arme à sa disposition.
Texte de Slobodan Despot tiré du livre LOGOVARDA, Edition de la Matze-Xenia.
LA GALERIE SINGULIERE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
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*** LOGOVARDA sera présenté à Paris à l'ATELIER VERON
du 16 septembre au 2 novembre
LOGOVARDA
Impossible de parler des œuvres de LOGOVARDA sans l’avoir rencontré et sans connaître sa bienveillance et sa simplicité de cœur.
Indispensable pour comprendre combien ses œuvres sont empreintes d’ondes positives.
Il faut beaucoup grandir et aller à l’essentiel pour transformer la force en puissance.
La matière est souvent épaisse, brute
La couleur profonde à dominance noire
Les personnages tranchés nous ramènent aux croyances fondamentales des civilisations premières.
Regarder une œuvre de LOGOVARDA est une immersion dans des courants profonds
C’est comme plonger dans un bain d’énergie heureuse !
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