Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

.......................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
.........................................................................................

dimanche 1 octobre 2023

POURQUOI J'AIME BURGOS (4)

Avec son architecture médiévale foisonnante, la ville de Burgos, au nord du pays, offre un aperçu de l'Espagne d'autrefois.

J'ai aimé m'y promener et profiter des églises et des musées, des ruelles et des petites places ...

 










































"À Burgos, on sent battre le cœur de la Vieille-Castille. N'est-ce pas ici qu'apparaît pour la première fois la claire conscience d'une politique commune à l'ensemble de la péninsule Ibérique ? La ville fut une des résidences de la cour de Castille lorsque celle-ci était encore nomade ; mais, dès la fin du Moyen Âge, le rôle économique l'emporte nettement sur la fonction politique.

Après avoir été une simple étape du camino francés (section espagnole de la route du pèlerinage à Compostelle), Burgos en arrive à dominer l'axe commercial Ségovie-Bilbao par Medina del Campo, c'est-à-dire la route d'exportation de la laine, principale ressource de la Castille. À la fin du xv e siècle, les marchands de Burgos, après avoir établi un monopole de fait sur le commerce de cette matière première, règnent sur la Vieille-Castille et entretiennent des agents dans les principales places commerciales de l'Europe occidentale : Nantes et Rouen, Anvers et Bruges. Ils s'installent à Séville pour profiter des relations nouées avec l'Amérique, et la quête de la fortune les conduit jusqu'aux Canaries, au Cap-Vert et en Guinée. Dès le xvi e siècle, cependant, la bourgeoisie de Burgos, jusque-là la plus prospère d'Espagne, connaît le déclin. Elle en porte en partie la responsabilité. Sensible aux agréments de la vie, cultivée et douée de sens artistique, elle se laisse séduire par le genre de vie seigneurial. Mais, elle est aussi victime de conditions nouvelles et particulièrement défavorables. La révolte des Pays-Bas et la guerre contre les Hollandais et les Anglais accumulent les ruines. Les progrès de la centralisation en Espagne s'effectuent au bénéfice de Séville et de Madrid. De grandes faillites se produisent en 1568. Après 1570, les principales familles de financiers se retirent définitivement des affaires.

Ce bref résumé historique explique que Burgos soit avant tout une cité gothique. C'est la seule ville d'Espagne où l'on puisse suivre l'évolution de ce style architectural à travers toutes les étapes de son développement. Il apparaît, dès la première moitié du xiii e siècle, dans le monastère des moniales cisterciennes de Las Huelgas, fondation du roi Alphonse VIII (1158-1214) effectuée à la demande de sa femme Éléonore d'Angleterre. Il s'agit d'une maison illustre, véritable modèle, ayant exercé son autorité sur toutes les autres fondations féminines de Cîteaux en Castille. Le gothique d'ascendance franco-bourguignonne de l'église dut s'accommoder du voisinage de constructions typiquement musulmanes. Le monastère royal fut en effet doté de bâtiments du plus pur style hispano-mauresque. La partie essentielle en est une salle carrée en brique, couverte d'une coupole à nervures entrelacées et parée d'éléments décoratifs relevant de l'art almohade contemporain. Néanmoins, le grand chantier gothique fut celui de la cathédrale. Le mérite en revient à l'évêque Maurice, qui avait vu des réalisations du nouveau grand art d'Occident. N'était-il pas allé chercher en Allemagne la princesse Béatrice de Souabe, promise à son souverain, le roi Ferdinand ? Au retour, il passa par Paris. Lorsqu'il bénit le mariage royal dans sa cathédrale romane, le 30 novembre 1219, il prit conscience de tout ce que celle-ci avait de démodé. Il lui substitua un pur produit d'importation, dont la première pierre fut posée le 22 juin 1221. Le plan du monument reproduit assez bien celui de la cathédrale de Coutances. Quant à son élévation, elle imite certaines particularités de celle de Bourges, sans en retenir la structure originale. Comme en France, l'architecture s'accompagne d'une sculpture abondante et de qualité. "

 

UN SITE QUI EN PARLE

SUR WIKIPEDIA

QUE FAIRE A BURGOS 

BURGOS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

SUR LE PETIT FUTÉ

VISITER BURGOS EN 3 JOURS

 

(cliquer)


Aucun commentaire: