Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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dimanche 17 juin 2012

RAYMOND MORALES A PORT DE BOUC... ETE 2011


Eté 2011 ... le Parc est toujours fermé mais le restaurateur du RESTOMUSEE nous laisse prendre quelques photos .....



















Et ce texte témoignage trouvé sur un site :

" Si son musée est définitivement fermé, les statues fascinantes et gigantesques de RAYMOND MORALES continuent de hanter Port-de-Bouc.

Retour sur cet artiste avec ceux qui l’ont connu.

« Il aimait bien les comptes ronds…» Né un 22 juillet 1926 et mort le même jour, en 2004, la vie de RAYMOND MORALES confirme ce trait nostalgique de son petit-fils, Fabrice.
Une trajectoire courbe et précise, comme les immenses statues qui débordent des murs de l’ancien musée Morales, aujourd’hui clos.

Fils d’un immigré espagnol, MORALES n’a jamais quitté Port-de-Bouc, apprenant le travail du fer aux côtés de son père sur les chantiers navals.
 «Il était viscéralement attaché à cette ville et à sa maison, témoigne sa fille.Je crois qu’il n’a jamais envisagé d’être ailleurs. Même lorsqu’il partait en voyage, il était pressé de revenir à son atelier qu’il appelait sa maternité».
 René Giorgetti, adjoint à la culture de Port-de-Bouc, a côtoyé RAYMOND MORALES au début des années 2000 : « C’était un être libre, autodidacte et sans concession. Le jour où je lui ai proposé une exposition au cœur de la ville, il m’a dit « d’accord petit, mais seulement si on le fait à ma manière ». De fait, rien ne le faisait dévier de son idée».

La fille de RAYMOND MORALES confirme ce caractère solitaire. « Dès ses débuts de ferronnier, mon père était exclusivement artiste. Il n’a jamais songé au commerce mais voulait s’exprimer, créer dans un souci d’innovation permanent.»
Quelle place pour la famille dans ce cadre? « Peu, forcément, confie-t-elle.
J’aimais le regarder sculpter. Ce corps à corps avec la ferraille et le feu est fascinant. Il faut l’avoir vu à l'œuvre pour comprendre quel investissement physique et moral son art exigeait. Cela lui prenait tout, le laissait exsangue mais heureux ».
À sa mort, MORALES  a laissé plus de 600 sculptures, à mi-chemin entre art africain et ode à la vie.
L’une, un bateau en fer, trône à l’entrée de la ville, tandis que d’autres sont encore visibles depuis la route qui longe le musée. En attendant, peut-être, une nouvelle vie."



Carrefour Moralès
Route nationale 568 de Martigues à Fos sur Mer
6 avenue des pins
13110 Port de Bouc


(cliquer sur le lien)


1 commentaire:

Unknown a dit…

apres 3 visites je suis toujours aussi admiratif pourquoi ne pas reouvrir avec un gardien ?