" L’œil pétillant, toujours aux aguets, François Monchâtre n'a pas d'âge et ses œuvres non plus. Ces cheveux blancs ne sont qu'un leurre pour tromper
les inconnus qui ne verraient pas son âme d'enfant et n'auraient pas
pris le temps de se poser devant l'une de ses "machines"", nous nous sommes arrêtés, nous sommes restés longuement, ravis de voir ... et de manipuler des machines ingénieuses et fascinantes !
Le lieu est charmant, l'exposition petite peut être, mais elle présente un vaste éventail de l'étonnant travail de l'artiste ....
"François Monchâtre sculpte et peint des machines fascinantes, ingénieuses et improductives, caméras (du voyeur), tondeuses (broyeuses). L’artiste saisit des instants (drôles, dramatiques) et nous fait basculer dans l’absurde pour mieux nous évader.
En créant son « crétin » dont il dit « je l’ai rencontré ce bonhomme-là ; avec son attaché-case et son imperméable, il fonctionnait comme un automate, à angle droit », il nous rappelle le besoin de se moquer de soi, pour mieux supporter le quotidien.
Pour cette exposition « Mi-figue mi-raisin » sont rassemblées des œuvres récentes et d’autres créées il y a plusieurs décennies, réalisées par un artiste hors normes et que certains disent appartenir à l’Art Brut ; François Monchâtre lui s’en défend. Il dit, en parlant de l’inspiration : « Çà dure quelques minutes et immédiatement je passe à la réalisation. Çà peut durer quelques jours. C’est comme un entonnoir où se déversent tout à la fois, impressions, réactions ou pulsions. J’avance entre rêveries et nécessités concrètes sans trop savoir où çà va me mener. En fin de compte je dresse un cadre. Le monde est fini. Mon histoire a une fin. »
Difficile de classifier son œuvre, il est cependant reconnu des lignes de forces : une technicité pleine de ressources au service d'un imaginaire étonnant, une satire tempérée par la poésie et le charme des rencontres incongrues de mots et d'images, qui font de Monchâtre un authentique héritier du surréalisme. D’une grande créativité, fasciné par l’absurde et doué d’un humour décapant, Monchâtre offre un regard à la fois poétique et critique sur la société. Il dit, très humblement : « Je n’ai aucun mérite, ni de souci d’inspiration ; les journaux, les actualités télévisées alimentent malheureusement mon travail. Mon goût personnel serait de faire des paradis. Mes petites critiques ne changent pas grand-chose, je suis un peu Don Quichotte. »"
" Rieur et moqueur c'est avec bienveillance qu'il croque les défauts de ses pairs et la bétise de ce monde. Malice et auto dérision hantent ses œuvres loufoques, parfois sévères, parfois grivoises, jamais méchantes. C'est avec humour -noir- qu'il donne vie à des personnages inspirés de la vie ordinaire de monsieur tout le monde. Un humour décapant qu'il cache sous ses airs bon enfant dans sa vision en noir et blanc. Daltonien mais pas manichéen, François Monchâtre fait preuve de subtilité dans ses opinions."
" Ce qui compte pour moi, c'est de faire ce que je ressens. Dire si je suis un artiste ou pas, n'a pour moi aucune importance " .
" Ce que je fais n'est pas reconnu par la société mais c'est un travail, en définitive. Tout mon travail, je le fais avec plaisir car si on fait n'importe quel boulot sans plaisir, c'est abominable".
Prieuré Saint-Vincent
JUSQU'AU 1er SEPTEMBRE !
Le lieu est charmant, l'exposition petite peut être, mais elle présente un vaste éventail de l'étonnant travail de l'artiste ....
"François Monchâtre sculpte et peint des machines fascinantes, ingénieuses et improductives, caméras (du voyeur), tondeuses (broyeuses). L’artiste saisit des instants (drôles, dramatiques) et nous fait basculer dans l’absurde pour mieux nous évader.
En créant son « crétin » dont il dit « je l’ai rencontré ce bonhomme-là ; avec son attaché-case et son imperméable, il fonctionnait comme un automate, à angle droit », il nous rappelle le besoin de se moquer de soi, pour mieux supporter le quotidien.
Pour cette exposition « Mi-figue mi-raisin » sont rassemblées des œuvres récentes et d’autres créées il y a plusieurs décennies, réalisées par un artiste hors normes et que certains disent appartenir à l’Art Brut ; François Monchâtre lui s’en défend. Il dit, en parlant de l’inspiration : « Çà dure quelques minutes et immédiatement je passe à la réalisation. Çà peut durer quelques jours. C’est comme un entonnoir où se déversent tout à la fois, impressions, réactions ou pulsions. J’avance entre rêveries et nécessités concrètes sans trop savoir où çà va me mener. En fin de compte je dresse un cadre. Le monde est fini. Mon histoire a une fin. »
Difficile de classifier son œuvre, il est cependant reconnu des lignes de forces : une technicité pleine de ressources au service d'un imaginaire étonnant, une satire tempérée par la poésie et le charme des rencontres incongrues de mots et d'images, qui font de Monchâtre un authentique héritier du surréalisme. D’une grande créativité, fasciné par l’absurde et doué d’un humour décapant, Monchâtre offre un regard à la fois poétique et critique sur la société. Il dit, très humblement : « Je n’ai aucun mérite, ni de souci d’inspiration ; les journaux, les actualités télévisées alimentent malheureusement mon travail. Mon goût personnel serait de faire des paradis. Mes petites critiques ne changent pas grand-chose, je suis un peu Don Quichotte. »"
" Rieur et moqueur c'est avec bienveillance qu'il croque les défauts de ses pairs et la bétise de ce monde. Malice et auto dérision hantent ses œuvres loufoques, parfois sévères, parfois grivoises, jamais méchantes. C'est avec humour -noir- qu'il donne vie à des personnages inspirés de la vie ordinaire de monsieur tout le monde. Un humour décapant qu'il cache sous ses airs bon enfant dans sa vision en noir et blanc. Daltonien mais pas manichéen, François Monchâtre fait preuve de subtilité dans ses opinions."
" Ce qui compte pour moi, c'est de faire ce que je ressens. Dire si je suis un artiste ou pas, n'a pour moi aucune importance " .
" Ce que je fais n'est pas reconnu par la société mais c'est un travail, en définitive. Tout mon travail, je le fais avec plaisir car si on fait n'importe quel boulot sans plaisir, c'est abominable".
Horaires :
Tous les jours de 14h00 à 19h00.
Renseignements :
Direction des Affaires Culturelles
Tel : 02 37 23 41 43Prieuré Saint-Vincent
12 rue de la Porte Cendreuse
28000
Chartres
JUSQU'AU 1er SEPTEMBRE !
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