" Quand Honor Bright franchit l’Atlantique pour accompagner, au coeur de
l’Ohio, sa soeur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense
pouvoir recréer auprès d’une nouvelle communauté le calme de son
existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l’Amérique
de 1850 est aussi périlleuse qu’enchanteresse ; rien dans cette terre ne
résonne pour elle d’un écho familier. Sa soeur emportée par la fièvre
jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve
seule. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en
couleur. Parmi eux, Donovan, "chasseur d’esclaves", homme brutal et sans
scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments.
Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier
quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu’au jour où
elle découvre l’existence d’un "chemin de fer clandestin", réseau de
routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres
libres du Canada."
" Honor s'assit et, ouvrant sa boite à couture, en sortit ce dont elle avait besoin . Ce rituel, au moins, lui était familier . La boite à couture avait appartenu à sa grand-mère, qui, lorsque sa vue avait commencé à baisser, l'avait transmise à la plus douées d'entre ses petites-filles . La boite, en noyer, était capitonnée et recouverte d'une tapisserie montrant des brins de muguet dans les verts, jaunes et blancs . C'était une vision qu'Honor connaissait depuis sa petite enfance; les yeux fermés, elle pouvait la recréer sans difficulté dans sa tête, comme elle l'avait fait à maintes reprises sur le bateau pour oublier son mal de mer . Le plateau supérieur accueillait un porte-aiguilles confectionné par Grace, brodé de brins de muguet comme le couvercle de la boite; un enfile aiguille en fil de fer ; un dé en porcelaine que sa mère lui avait offert décoré de roses jaunes; un coussinet à épingles perlé que son amie Biddy lui avait fabriqué; des pochettes d'épingles enveloppées dans du papier vert , une petite boite en fer blanc contenant un morceau de cire d'abeille qui lui servait à enduire son fil à patchwork; et , à l'abri de leur étui en cuir souple , les petits ciseaux de couture de sa grand-mère avec leurs anneaux en émail vert et jaune " .
( photo Google)
UN LIEN
" Honor s'assit et, ouvrant sa boite à couture, en sortit ce dont elle avait besoin . Ce rituel, au moins, lui était familier . La boite à couture avait appartenu à sa grand-mère, qui, lorsque sa vue avait commencé à baisser, l'avait transmise à la plus douées d'entre ses petites-filles . La boite, en noyer, était capitonnée et recouverte d'une tapisserie montrant des brins de muguet dans les verts, jaunes et blancs . C'était une vision qu'Honor connaissait depuis sa petite enfance; les yeux fermés, elle pouvait la recréer sans difficulté dans sa tête, comme elle l'avait fait à maintes reprises sur le bateau pour oublier son mal de mer . Le plateau supérieur accueillait un porte-aiguilles confectionné par Grace, brodé de brins de muguet comme le couvercle de la boite; un enfile aiguille en fil de fer ; un dé en porcelaine que sa mère lui avait offert décoré de roses jaunes; un coussinet à épingles perlé que son amie Biddy lui avait fabriqué; des pochettes d'épingles enveloppées dans du papier vert , une petite boite en fer blanc contenant un morceau de cire d'abeille qui lui servait à enduire son fil à patchwork; et , à l'abri de leur étui en cuir souple , les petits ciseaux de couture de sa grand-mère avec leurs anneaux en émail vert et jaune " .
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