Après 4 ans de silence littéraire, Fred Vargas, archéozoologue dans le civil, revient avec un petit bijou intitulé. Dans Temps glaciaires Fred Vargas campe à nouveau son policier fétiche, le Commissaire Adamsberg, qui apparaît dans presque tous ses polars depuis L’Homme aux cercles bleus (1991).
« Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur la table, s’inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l’œil cette nuit, une de ses sœurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment.
– le femme du 33 bis ? demanda t’il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m’emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D’après les rapports internes il s’agit d’un suicide avéré . Tu as des doutes ?
Adamsberg aimait bien le commissaire Bourlin. Grand mangeur, grand fumeur, grand buveur, en éruption perpétuelle, vivant à plein régime en rasant les gouffres, dur comme pierre et bouclé comme un jeune agneau, c’était un résistant à respecter, qui serait encore à son poste à 100 ans.
– Le juge Vermillon, le nouveau magistrat zélé, est sur moi comme une tique, dit Bourlin. Tu sais ce que ça fait les tiques ? »
" " Tölva", ça veut dire "ordinateur", elle m'a expliqué. Parce que les Islandais inventent des mots pour lutter contre l'américain .
" Tölva", cela signifie " la sorcière qui compte" . L'ordinateur, vous voyez ? Ça lui aurait plu, ça, à ma mère, la "sorcière qui compte" . Elle ne comprenait rien aux ordinateurs. "
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