J'ai été, pour cette exposition, dans une totale émotion .... allant jusqu'aux larmes ce qui, je pense,
m'est rarement arrivé .
La Maison Rouge expose cent trente œuvres de cette autodidacte, qui témoignent de sa captivité et des années d’avant-guerre, quand elle vivait libre en roulotte dans la campagne autrichienne.
"Déportée à dix ans dans trois des pires camps de la mort, Ceija Stojka (1933–2013) aura survécu à l’horreur de l’extermination des Tsiganes en Europe de l’Est, avant de révéler cette tragédie par l’écriture et la peinture. Découvert très récemment, son œuvre peint fait l’objet d’une exposition posthume à la Maison rouge. Un choc historique intensément visuel."
NE MANQUEZ PAS CEIJA STOJKA !
"Ceija Stojka est née en Autriche en 1933, cinquième d'une fratrie de six enfants dans une famille de marchands de chevaux rom d'Europe Centrale, issue des Lovara. Déportée à l'âge de dix ans, parce que Rom, avec sa mère Sidonie et d'autres membres de sa famille, elle survit à trois camps de concentration, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen.
C'est seulement quarante ans plus tard, en 1988, à l’âge de cinquante-cinq ans, qu'elle ressent le besoin et la nécessité d'en parler ; elle se lance dans un fantastique travail de mémoire et, bien que considérée comme analphabète, écrit plusieurs ouvrages poignants, dans un style poétique et très personnel, qui font d'elle la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire contre l'oubli et le déni, contre le racisme ambiant.
Son œuvre peinte ou dessinée, réalisée en une vingtaine d'années, sur papier, carton fin ou toile, compte plus d'un millier de pièces. Ceija peignait tous les jours, dans son appartement de la Kaiserstrasse à Vienne.
On note deux axes dans son travail pictural : la représentation, sans omettre les détails, des années terribles de guerre et de captivité endurées par sa famille, par son peuple ; en parallèle elle peint des paysages colorés idylliques, évocations des années d'avant-guerre, quand la famille Stojka, avec d'autres Roms, vivait heureuse et libre en roulotte dans la campagne autrichienne."
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La maison rouge
10 bd de la bastille
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tel +33 (0)1 40 01 08 81
fax +33 (0)1 40 01 08 83
Contact : info@lamaisonrouge.org
A l'occasion de cette exposition, la maison rouge vous propose un billet jumelé permettant un accès gratuit à l’exposition "Mondes tsiganes, la fabrique des images" au Musée de l’histoire de l’immigration, Palais de Porte Dorée.
Demandez votre contremarque à l'accueil, valable pour une personne jusqu' au 26 août 2018.
Pour Michel Leroux
*** CONCERT LE 3 MAI 19 HEURES ICI
Harri Stojka est le fils de Hans Stojka (dit Mongo), frère aîné de Ceija Stojka.
Guitariste, producteur, compositeur et chanteur, il débute sa carrière dans les années 70 avec le duo qu’il forme avec le fils de Ceija, Jano Stojka. Il est aujourd’hui l’un des musiciens de jazz les plus reconnus en Europe.
Hot Club Trio est son projet autour de Django Reinhardt, un hommage au maître du jazz manouche.
En plus de la musique traditionnelle rom Lovara, le style musical d’Harri Stojka a été essentiellement influencé par le rock, le bebop, le jazz et le swing manouche. Avec son trio, Harri Stojka combine le flux mélodique virtuose de Django avec son propre langage, influencé lui par le bebop et le jazz moderne.
Avec ses musiciens, Stojka célèbre le jazz à son meilleur avec légèreté et allégresse, une musique intense, tout en tension et joie de vivre, pleine de cœur et d'âme.
tarif unique : 10 €, le billet donne accès aux expositions
réservation obligatoire : reservation@lamaisonrouge.org
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