Corps unique
Aux chairs enchevêtrées
Aux membres imbriqués
Corps multiple
Des vivants amoncelés
La foule d’êtres
Aux yeux en appel
Sur l’ouvert de l’espace
L’équilibre s’installe
Annonce l’harmonie des tensions
Dans le partage du plaisir
Les vivants forment le corps unique
Au-delà du morcellement
Entre acrimonie et sympathie
Un monde de fourmillements
Boucle le regard
Enroulé sur lui-même
Et ouvert sur autrui
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