Le galeriste Morteza Zahedi partage sur Facebook des artistes exceptionnels .
Il a eu la gentillesse de m'envoyer des visuels d'un artiste que j'aime beaucoup :
DAVOOD KOOCHAKI
« J'essaye de dessiner admirablement, mais voici ce qu’il en ressort. Peut-être y a-t-il un rapport avec mon passé difficile. Je commence à tracer quelques lignes, je les regarde et ensuite je vois une figure apparaître que je dessine».
"Les monstres de Davood Koochaki semblent désœuvrés, ironiques mais nullement héroïques! Ils esquissent parfois un sourire de leurs mâchoires serrées et sont cruellement comiques. Pour s'en rendre compte, il faut s'approcher du dessin. Une fois passée l'appréhension, on peut découvrir au cœur de la créature: l'anomalie. Dans le dédale des graphismes se cachent, en effet, des détails comme ces rangées de dents d'une finesse diabolique !"
Et l'artiste ...
"Davood Koochaki est né
en 1939 au Nord de l’Iran dans une région rizicole. Sa famille, très
pauvre, travaillait les champs d’un propriétaire terrien et le jeune
Davood dut commencer à récolter le riz dès l’âge de sept ans. Il apprit
donc à lire et à écrire par lui-même. À 13 ans, il quitta sa famille
dans l’espoir d’une vie meilleure à Téhéran. Il entra comme apprenti
dans un atelier de réparations de voiture et apprit le métier de
mécanicien. A 24 ans, il ouvrit son propre garage. Il se maria la même
année et devint père de quatre enfants.
S’il a commencé à dessiner à la quarantaine, c’est après sa retraite à 60 ans qu’il s’est adonné au dessin de façon plus sérieuse et régulière, sur de plus grands formats et en utilisant un matériel de qualité, encouragé par son gendre, artiste professionnel. Résultat, le tracé de ses personnages s’est épaissi et des formes saisissantes sont apparues, exécutées avec une technique proche de la hachure croisée.
Ses premiers dessins montrent sa fascination pour les figures primitives, créatures mystérieuses proches des hommes des cavernes au sexe souvent apparent. Il représente aussi des animaux fantastiques et des demi-dieux. En plaisantant il dit : «j’essaye de dessiner admirablement, mais voici ce qu’il en ressort. Peut-être y a-t-il un rapport avec mon passé difficile. Je commence à tracer quelques lignes, je les regarde et ensuite je vois une figure apparaître que je dessine».
Grâce aux contacts de son gendre, il a exposé ses œuvres pour la première fois en 2008 à Téhéran. Parce qu’il utilise seulement le graphite et les crayons de couleur il est surnommé "l’Homme de Crayon ".
LA GALERIE DE MORTEZA ZAHEDI
CHEZ CHRISTIAN BERST
CHEZ CLAIRE CORCIA
CHEZ ABCD
Il a eu la gentillesse de m'envoyer des visuels d'un artiste que j'aime beaucoup :
DAVOOD KOOCHAKI
« J'essaye de dessiner admirablement, mais voici ce qu’il en ressort. Peut-être y a-t-il un rapport avec mon passé difficile. Je commence à tracer quelques lignes, je les regarde et ensuite je vois une figure apparaître que je dessine».
"Les monstres de Davood Koochaki semblent désœuvrés, ironiques mais nullement héroïques! Ils esquissent parfois un sourire de leurs mâchoires serrées et sont cruellement comiques. Pour s'en rendre compte, il faut s'approcher du dessin. Une fois passée l'appréhension, on peut découvrir au cœur de la créature: l'anomalie. Dans le dédale des graphismes se cachent, en effet, des détails comme ces rangées de dents d'une finesse diabolique !"
Et l'artiste ...
S’il a commencé à dessiner à la quarantaine, c’est après sa retraite à 60 ans qu’il s’est adonné au dessin de façon plus sérieuse et régulière, sur de plus grands formats et en utilisant un matériel de qualité, encouragé par son gendre, artiste professionnel. Résultat, le tracé de ses personnages s’est épaissi et des formes saisissantes sont apparues, exécutées avec une technique proche de la hachure croisée.
Ses premiers dessins montrent sa fascination pour les figures primitives, créatures mystérieuses proches des hommes des cavernes au sexe souvent apparent. Il représente aussi des animaux fantastiques et des demi-dieux. En plaisantant il dit : «j’essaye de dessiner admirablement, mais voici ce qu’il en ressort. Peut-être y a-t-il un rapport avec mon passé difficile. Je commence à tracer quelques lignes, je les regarde et ensuite je vois une figure apparaître que je dessine».
Grâce aux contacts de son gendre, il a exposé ses œuvres pour la première fois en 2008 à Téhéran. Parce qu’il utilise seulement le graphite et les crayons de couleur il est surnommé "l’Homme de Crayon ".
CHEZ CHRISTIAN BERST
CHEZ CLAIRE CORCIA
CHEZ ABCD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire