Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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samedi 26 septembre 2020

MARTINE LAMY ... MOI J'AIME


















« Elle a promené dans les villes
Le pas qui tremblait sur les eaux… »
(Joë Bousquet, La Connaissance du Soir)

            Quatre ans, et Martine Lamy décrochant des cimaises ? Allons donc ! C’était au contraire le présage d’une générescence inédite pour nous, de lumières creusées et neuves en maturation et patience. L’offertoire débute par le choix des matériaux – doux et durs – qui font l’irruption d’un relief tactile, satiné, qui parlent de féminité sans présupposés ostentatoires. Il est question de visages et d’arbres cosmiques, de mandalas universels et de chaires partagées : rappel fondamental que pour obtenir du « Nous », il faut d’abord passer par les « Autres »…
            Les artistes, les poètes et les cinéastes de la Haute Voix, au nombre desquels j’ai toujours rangé Martine, ne peuvent se fier qu’à eux-mêmes, car ils sont leurs propres débiteurs, leurs pilotes au milieu du paysage qui moutonne et se dérobe. Imbus de volonté, l’intuition agressive ou bien timide, mais quel autre recours possible ? D’où viendraient l’arôme, le feu, la saveur ? Car il existe en chacun de nous un projet faramineux, presque indécent, mais incontournable : plagier sans voir, voir sans plagier.
            Le flou et la distance, mais gauche et droite de l’imagination, sont là pour brouiller la brutalité du monde ; sinon, impossible de civiliser. Mais aussi, en contrechant, l’appréhension à désigner, à confondre l’intense et le grouillant. Car voyez-vous, la modestie véritable n’avance que dans la peine, mais toujours précédée d’une clarté que l’oubli ne peut supporter.
            Martine ? Faisons-lui hommage de s’en tenir aux limites, déjà larges, du rêve, comme moyen de résistance au déraisonnable qui parcourt et pollue les canaux humains de notre époque.
            Pour Martine, l’art n’est pas seulement cet orage qui éclate à la fin de la sieste, mais la preuve de tout respect amoureux.

Thierry Delhourme
Bègles/Gradignan, septembre 2015



LE SITE DE MARTINE

UN LIEN ET DES TEXTES


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