Je n'ai pu voir cette superbe exposition à temps pour vous laisser le temps....
Dernier jour aujourd'hui ... Le Manoir des Renaudières sera ouvert de 14 heures à 18 heures.
Amis nantais, amis rennais, amis bretons ou d'ailleurs n'hésitez pas !
J'ai eu la chance de découvrir ANAÏS EYCHENNE en 2014 à Saint Sever du Moustier. C'est à Pol Lemétais que je dois cette révélation. Comme toujours à Carquefou la scénographie est irréprochable et la fascination passionnée d'Anne-Claire et de Régina Sorel enthousiasmante. C'est aussi grâce à Françoise Ragueneau que cette exposition a vu le jour. Ces expositions sont toujours le fruit de rencontres et de véritables coups de cœur.
TOUS A CARQUEFOU AUJOURD'HUI !
"Pour représenter en image ce qu'elle veut nous transmettre,
Anaïs Eychenne a appris le Kalamkari, une technique unique
de dessin à la main sur toile de coton.
Cet art pictural originaire de l’Inde est pratiqué
traditionnellement depuis deux mille ans.
Le résultat est saisissant, une œuvre qui mêle figures anciennes
et représentations contemporaines. Le tracé est précis, très
élaboré et les explications complexes et pertinentes.
Quelques mots apparaissent parfois,
écrits dans une langue imaginaire
qu'elle a inventée pour exprimer ses concepts."
"Passionnée par l’ornithologie et les rapaces, elle aime parcourir les chemins du Lot pour collecter ses observations sur les rapaces, et plus particulièrement sur la buse variable. « Tous les animaux font des mathématiques à leur niveau. »"
"Née en 1984, à Brive la Gaillarde en Corrèze, Anaïs Eychenne est diagnostiquée comme étant atteinte du Trouble à Spectre Autistique (TSA). Depuis son plus jeune âge, elle se sent en décalage avec le monde humain qui l’entoure. Enfant, elle se réfugie dans un monde peuplé de satellites, de plumes de buses et d’observations de la nature. Elle s’exprime en dessinant pour évacuer un flot d’images qui explose dans son cerveau.
À neuf ans, elle a une révélation en découvrant le satellite Hipparcos. Elle comprend que les sciences physiques et les mathématiques ont des liens avec la vie, la nature humaine et animale. Poussée par cette exploration en astronomie, Anaïs Eychenne commence à développer ses propres systèmes mathématiques comme une autoguérison. Elle crée un langage graphique pour décrire ses observations des phénomènes complexes de la nature.
En 2010, Anaïs Eychenne découvre la technique du Kalamkari lors d’une foire exposition dans le Lot-et-Garonne, avec l’association H3K. Pour représenter en image ce qu’elle veut nous transmettre, elle a appris cette technique unique de dessin à la main sur toile de coton. Cet art pictural originaire de l’Inde est pratiqué traditionnellement depuis deux mille ans. Fascinée par ce savoir-faire ancestral, elle réalise sa première œuvre en grand format en 2012. Le résultat est saisissant, une œuvre qui mêle figures anciennes et représentations contemporaines. Le tracé est précis, très élaboré et les explications complexes et pertinentes. Quelques mots apparaissent parfois, écrits dans une langue imaginaire qu’elle a inventée pour exprimer ses concepts.
Travaillant en pleine nature, Anaïs Eychenne reçoit d’Andra Pradesh (état du sud de l’Inde) ses toiles supports de ses dessins et elle fabrique elle-même l’acétate de fer pour le tracé de ses esquisses.
En 2014, c’est sa première exposition personnelle et très vite le travail de l’artiste fait l’objet de nombreuses expositions et publications françaises et internationales. Représentée par la galerie Pol Lemétais, les oeuvres de l’artiste sont exposées à l’Outsider Art Fair et à la galerie Thierry Goldberg à New York. Autodidacte, plus rien n’arrête Anaïs Eychenne. En 2018, elle s’essaye à la sculpture épaulée par Pierre-Joseph Kurhajec en sculptant un bloc de grès rouge à l’image de sa passion pour l’ornithologie et les rapaces."
Photo Carquefou
ANAÏS EYCHENNE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
LE MUSÉE DES ARTS BUISSONNIERS
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