Lorsque j'ai partagé sur Facebook cette œuvre de NATHALIE HAGGIAG, Muriel Gabilan m'a donné l'idée d'un nouveau partage en évoquant la chanson de Serge Reggiani écrite par Anne Sylvestre...
Maumariée, oh maumariée
Quand ils t'ont trouvée
Si blanche et dorée
Blonde blonde blonde
Maumariée, oh maumariée
Quand ils t'ont trouvée noyée
Dans le courant
Entre tes draps de mousse
Dans le courant
Les yeux fermés si douce
Comme un jardin de fleurs
Comme un jardin
Saccagé par l'orage
Comme un jardin
Comme une fleur sauvage
Tu fuyais ton malheur
Entre deux eaux
Entre deux eaux
Et tu étais là, toi
Tu étais là
Inutile et vain
Avec tes deux mains
Imbécile et froid
Avec tes deux bras
Avec tout ton corps
Qui regrette encore
Maumariée
Lui t'aurait consolée
Va, maumariée
Il aurait su t'aimer
Et tous les hommes qui sont là
T'auraient ouvert portes et bras
Tous auraient voulu empêcher
Cet irrémédiable péché
Toi si blonde, maumariée
Toi si blonde, mal aimée
Maumariée, oh maumariée
Quand tu t'es sauvée
Si blanche et dorée
Blonde blonde blonde
Maumariée, oh maumariée
Quand tu as désespéré
Ne pouvais-tu
Ne pouvais-tu m'attendre
Ne pouvais-tu
A cet instant comprendre
Que lui courait vers toi
Que lui courait
Comme vers une source
Qu'il courait, ignorant que sa course
Le conduisait là-bas
Au bord de l'eau
Au bord de l'eau
Et tu voilà, toi
Tu voilà
Avec tes deux mains
Qui ne tiennent rien
Son image en toi
Qui ne s'en va pas
Avec tout ton corps
Qui regrette encore
Maumariée
Poura pas l'oublier
Va, maumariée
Que l'aurait pu t'aimer
Et tous les hommes qui sont là
N'ont pas fini de pleurer sur toi
N'ont pas fini se reprocher
Cet irrémédiable péché
Toi si blonde, maumariée
Toi si blonde, mal aimée
Maumariée, oh maumariée
Quand ils t'ont trouvée
Si blanche et dorée
Blonde blonde blonde, blonde blonde blonde blonde
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