J'ai découvert son travail à la GALERIE DU GAI SABOT A AUDIERNE ...
Et un jour ce texte sur Facebook :
"Maintenant que me voilà un peu libérée de mes fantômes, je me rends encore plus compte à quel point ce n’est pas ce que je veux représenter qui m'importe, mais comment, que ce sont les espaces, les matières, les superpositions, les découpages, les transparences, et bien sûr les natures de couleurs.
Tout cela était soumis au bon vouloir de mes compositions, mais maintenant, rien ne m’empêche, et tout d’un coup, j’ai des envies comme les envies de fraise quand on est enceinte, je sens des matières , je les hume comme des traces de chevreuils, j’imagine des espaces.
En réalité, j’imagine plus que ce que je ne peux peut-être réaliser, mais qu’importe, d’immenses espaces, et des superpositions de voiles de couleurs, j’imagine de l’aquarelle, des encres, alors que je travaille à l’huile et au pastel gras, matériaux denses s’il en est.
Grands parce que la taille donnent l’illusion de s’y perdre, d’appartenir , et pratiquement pas figuratifs pour échapper à l’ancre si lourde du narratif
(cliquer)
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