Voici une belle découverte que je dois à ma fille Apolline Lepetit, en mai 2022, elle a eu la chance de voir l'exposition "Lever l'ancre: James Chedburn" à la Galerie Lélia Mordoch à Paris me donnant l'occasion de faire des recherches sur cet artiste ...
"Depuis 1986, James Chedburn expose tant en France qu’à travers le monde. Ses œuvres sont présentes dans des collections publiques et privées, comme le Musée de la Poste à Paris ou la collection Treger-Saint Sylvestre au Portugal.
Ses sculptures en mouvement sont une invitation au voyage.
Navires volants, oiseaux migrateurs ou moyens de locomotion d’un autre âge, ses créations ont l’élégance et la candeur de l’enfance, suggérant avec humour un temps révolu.
Un univers onirique à la recherche d’un monde meilleur."
Des ailes et des vagues
James Chedburn nous emmène en voyage dans les airs et sur les mers, nous voilà explorant les fonds sous-marins et les abysses célestes. C’est en réaction à la prolifération des jeux virtuels qu’il nous offre cette flotte qu’on dirait sortie d’un roman de Jules Verne. Les jouets de grand-papa se sont échappés des caves et des greniers où ils étaient enfermés et ils nous ramènent à l’ère pré- industrielle et à la modernité selon Baudelaire. Des mécanismes simples, aux rouages apparents, luisent de l’éclat dorés des cuivres astiqués et fonctionnent à l’huile de coude grâce à une simple manivelle. On voit comment ça marche et ça fait des vacances. Les rouages tournent, les pistons vont et viennent, foin des puces électroniques et vive la mécanique ! Bois et métaux, boîtes aux peintures émaillées et rouillées où s’inscrivent des noms de marques oubliées, deviennent aéronefs et bateaux pour le plus grand bonheur des amateurs de machines volantes et flottantes, cousines éloignées du Nautilus aux équipages parfois hybrides.
« Un ouragan dans une tasse de thé », du thé venu des Indes sur un grand paquebot…454 grammes de thé ayant traversé les tempêtes et bravé les pirates pour se retrouver sur la table de la cuisine à une époque où le formica n’existait pas encore… 454 grammes de rêve. L’explorateur fou de curiosité sur son aéroplane digne d’Icare, la main en visière et les jambes dans le vide vole vers des horizons inconnus à la recherche de pays improbables sans tambour ni boussole. Autoportrait de l’artiste en explorateur ?
Lélia Mordoch
Né en 1957 à Kuala Lumpur, Malaisie.
Nationalité britannique.
Diplômé de Central School of Art & Design, Londres.
Vit et travaille en France.
LE LIEN VERS LA GALERIE MORDOCH
(cliquer)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire