J'ai croisé au fil des mois le travail de Jean-Luc Giraud, des oeuvres étonnantes et dérangeantes .
J'ai appris dans le dernier Mycelium qu'une exposition commençait aujourd'hui mercredi 15 février 2012 !
Une exposition incroyable puisqu'elle mêle les broderies de Jeanne Giraud aux autoportraits de Jean-Luc, LE fils .
Jean-Luc Giraud
Né le 2 mai 1945 à Saint Etienne
Ancien étudiant des Beaux-arts de St Etienne et de Paris, et de l'Académie Royale de Copenhague, titulaire d'un DEA d'Arts Plastiques de l'Université Rennes 2, Jean-Luc Giraud a enseigné à l'école des Beaux-arts d'Angers puis de Nantes de 1975 à 1995.
Maître assistant à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Nantes de 1995 à 2010, il y a introduit la pratique de l'image numérique dans les ateliers d'arts plastiques, et il a également dirigé le département infographie de l'Ecole Emile Cohl à Lyon, de 1986 à 2003.
Dans ses travaux personnels, il mêle tous les médias : image fixe et image mobile, dessin, photo, cinéma, peinture et image numérique. Outre un petit bestiaire, plein de fantaisie, il est l'auteur de courts-métrages expérimentaux explorant par l'animation son thème préféré : l'autoportrait.
J'ai choisi de présenter deux textes écrits sur Jean-Luc Giraud :
* Le premier écrit par son ami et complice, Laurent Danchin :
" Auteur de courts-métrages, dessinateur et peintre, Jean-Luc Giraud a exploré tous les supports et toutes les techniques de l’image, des plus traditionnelles (gravure, peinture à l’huile, fusain, collages) aux plus récentes (infographie), en passant par le cinéma d’animation, la photo peinte ou la prise de vue réelle.
Son univers très personnel, où se mêlent fantasmes ou fantaisies érotiques et autoportraits, oscille entre le réalisme poétique, la figuration grotesque et une forme hallucinatoire, voire médiumnique, d’approche de l’image, tirant parti de tous les accidents du support, provoqués ou involontaires.
Fragmentaire en apparence, obsessionnelle, sans complaisance, cette obstinée recherche de soi, traquant une vérité fugitive soumise aux caprices du temps, s’inscrit dans le courant d’une sensibilité nouvelle mêlant peinture, cinéma et édition, au-delà des frontières des genres traditionnels.
* Le deuxième écrit en 2006 par Alain Golomb :
" Auto-portraits embordurés, Jean-Luc Giraud boxe son miroir . Plus Orphée que Narcisse , il ne se noie jamais dans son image. S'il y plonge, c'est pour en ressortir plus vivant . Il rebondit sur ses reflets, dribble avec ses ombres, se chatouille et s'écorche, épluche ses masques, devient son propre Daumier .
Sans jamais se flatter, il se rumine le portrait, n'en finit plus d'entortiller le Même à l'Autre .
Ni s'oublier ni se répéter,
tel est son destin.
Visage à modeler. Incoagulable matière à métamorphoses. Le voilà singe et clown et papy et curé . Jean-Luc en marcel, en bon bourgeois, en pseudo Louis Quatorze. En béret, bicorne froissé, bonnet pas possible, casquette racaille, casque à pointe ou tignasse forestière, il se trépanne, s'enturbanne.
Sa belle gueule d'humain cabossé, il la déploie sur d'obscures archives, squatte les livres de comptes, les vieilles correspondances.sur le fond de tarte des autres, il étale sa garniture."
.... Et les délicates broderies de Jeanne Giraud , évoquées sur ce blog pour l'anniversaire d'Apolline
JEAN LUC ET JEANNE GIRAUD Du 15/2/2012 au 16/3/2012
Jours d'ouverture : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi
Horaires : de 14h à 19h du lundi au samedi et sur rv
GALERIE D'ART ET DE PENSÉE LA RALENTIE
22-24 rue de la fontaine au Roi GALERIE LA RALENTIE
Paris 11ème 75011
Vernissage ce 15 février à 18 heures !
* Le site de la Galerie
* Le site de Mycelium
( cliquer sur les liens)
J'ai appris dans le dernier Mycelium qu'une exposition commençait aujourd'hui mercredi 15 février 2012 !
Une exposition incroyable puisqu'elle mêle les broderies de Jeanne Giraud aux autoportraits de Jean-Luc, LE fils .
Jean-Luc Giraud
Né le 2 mai 1945 à Saint Etienne
Ancien étudiant des Beaux-arts de St Etienne et de Paris, et de l'Académie Royale de Copenhague, titulaire d'un DEA d'Arts Plastiques de l'Université Rennes 2, Jean-Luc Giraud a enseigné à l'école des Beaux-arts d'Angers puis de Nantes de 1975 à 1995.
Maître assistant à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Nantes de 1995 à 2010, il y a introduit la pratique de l'image numérique dans les ateliers d'arts plastiques, et il a également dirigé le département infographie de l'Ecole Emile Cohl à Lyon, de 1986 à 2003.
Dans ses travaux personnels, il mêle tous les médias : image fixe et image mobile, dessin, photo, cinéma, peinture et image numérique. Outre un petit bestiaire, plein de fantaisie, il est l'auteur de courts-métrages expérimentaux explorant par l'animation son thème préféré : l'autoportrait.
J'ai choisi de présenter deux textes écrits sur Jean-Luc Giraud :
* Le premier écrit par son ami et complice, Laurent Danchin :
" Auteur de courts-métrages, dessinateur et peintre, Jean-Luc Giraud a exploré tous les supports et toutes les techniques de l’image, des plus traditionnelles (gravure, peinture à l’huile, fusain, collages) aux plus récentes (infographie), en passant par le cinéma d’animation, la photo peinte ou la prise de vue réelle.
Son univers très personnel, où se mêlent fantasmes ou fantaisies érotiques et autoportraits, oscille entre le réalisme poétique, la figuration grotesque et une forme hallucinatoire, voire médiumnique, d’approche de l’image, tirant parti de tous les accidents du support, provoqués ou involontaires.
Fragmentaire en apparence, obsessionnelle, sans complaisance, cette obstinée recherche de soi, traquant une vérité fugitive soumise aux caprices du temps, s’inscrit dans le courant d’une sensibilité nouvelle mêlant peinture, cinéma et édition, au-delà des frontières des genres traditionnels.
* Le deuxième écrit en 2006 par Alain Golomb :
" Auto-portraits embordurés, Jean-Luc Giraud boxe son miroir . Plus Orphée que Narcisse , il ne se noie jamais dans son image. S'il y plonge, c'est pour en ressortir plus vivant . Il rebondit sur ses reflets, dribble avec ses ombres, se chatouille et s'écorche, épluche ses masques, devient son propre Daumier .
Sans jamais se flatter, il se rumine le portrait, n'en finit plus d'entortiller le Même à l'Autre .
Ni s'oublier ni se répéter,
tel est son destin.
Visage à modeler. Incoagulable matière à métamorphoses. Le voilà singe et clown et papy et curé . Jean-Luc en marcel, en bon bourgeois, en pseudo Louis Quatorze. En béret, bicorne froissé, bonnet pas possible, casquette racaille, casque à pointe ou tignasse forestière, il se trépanne, s'enturbanne.
Sa belle gueule d'humain cabossé, il la déploie sur d'obscures archives, squatte les livres de comptes, les vieilles correspondances.sur le fond de tarte des autres, il étale sa garniture."
.... Et les délicates broderies de Jeanne Giraud , évoquées sur ce blog pour l'anniversaire d'Apolline
JEAN LUC ET JEANNE GIRAUD Du 15/2/2012 au 16/3/2012
Jours d'ouverture : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi
Horaires : de 14h à 19h du lundi au samedi et sur rv
GALERIE D'ART ET DE PENSÉE LA RALENTIE
22-24 rue de la fontaine au Roi GALERIE LA RALENTIE
Paris 11ème 75011
Vernissage ce 15 février à 18 heures !
* Le site de la Galerie
* Le site de Mycelium
( cliquer sur les liens)
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