Voici le texte envoyé par DANIELLE JACQUI pour le catalogue
de LA GALERIE MIYAWAKI A KYOTO AU JAPON:
"…Point de vue
ORGANuGAMME.
Dans le conte il
avait pour nom « Petit Poucet »………..
Il avait empli ses
poches de cailloux, qu’il semait derrière ses pas, pour ne pas
être abandonné dans la forêt et trouver son chemin.
Et pour échapper à un Ogre « terrible »,
qui était dans l’histoire, il avait une paire de bottes dites de
sept lieues qui lui permettaient de franchir les montagnes en
sautant.
Le « terrible »
au sens positif du terme, est cette empreinte qui est la nôtre, à
chacun la sienne, capable de nous pousser hors nos propres limites,
et de nous dévorer, sans que nous puissions résister, vers les
réalisations aussi folles qu’ambitieuses, telle l’œuvre
d’art-anar-chitecture de Ferdinand Cheval.
Le conte des
artistes singuliers raconte, la féerie rêvée et engendrée, d’une
épreuve auto- appliquée qui vainquit le Dragon, un Monsieur
Ferdinand Cheval, Facteur de son état, dont le Château défie le
ciel..
Par le labeur
quotidien, jamais démenti, sous un climat souvent vertigineux,
on le dit ainsi,
faisait sa tournée, et ramassait les cailloux sur le chemin,
jour après jour, rêvant de pouvoir construire le « Palais
Idéal » que dans ses rêves il imaginait.
A la fin je crois
chaussant ses bottes pour entrer dans la rivière, il ramassait les
cailloux que le torrent descendait depuis les montagnes et les
chargeait dans sa célèbre brouette.
J’évoque un « Petit
Poucet » de conte de « Perrault », célèbre ici,
alors que notre héros dressait vers le ciel, Lui, des géants qui,
au nombre d’au moins trois sont les emblématiques tutélaires représentations de l’œuvre inégalée et inégalable, tellement
connue et reconnue que sut accomplir cet artiste Français, « Phare
planétaire » de l’art brut, singulier et outsider et de
l’art « de ce temps » sous toutes ses appellations en
général, artiste non innocent, qui, ne se contentant pas de
construire imprimait ses messages et ses convictions dans le ciment.
« Travail d’une
femme seule », ai-je répondu conséquemment, toute distance
prise avec la notion de parenté immédiate : un artiste est
authentique ou il n’est pas !
Et surtout de cette
péjoration commune dans l’esprit des gens qui ont tôt fait de
vous qualifier de petit Facteur Cheval de village, démentant par là
même le côté unique de la réalisation en Drôme, dès que vous
assemblez trois seaux de ciment et de la pierre.
Les aigles feront des
cercles dans le ciel, et des chemins envoûteurs, dans un grand
tracé pour conduire les amateurs des grandes épopées artistiques
d’un lieu à l’autre, le monde en sera illuminé, et d’autres
puis d’autres encore se lèveront pour reconduire le Graal d’une
partie de ces actions humaines.
Le
fil ne se rompt jamais, surentraînent dans sa suite, grand
nombre à présent d’artistes en parenté, « le Solitaire »
est le soleil vivant à jamais de leurs évolutions
créatrices.
C’est ainsi, que le nombre d’artistes singuliers se multipliant, est né à Roquevaire, puis Aubagne en Provence le concept de festival international d’art singulier que j’ai créé en 1990, et qui perdure depuis plus de vingt ans suivi d’effets attractifs, qui font qu’à présent s’organisent un peu partout de nombreux festivals du genre, en France et en d’autres pays et contrées de la planète.
C’est ainsi, que le nombre d’artistes singuliers se multipliant, est né à Roquevaire, puis Aubagne en Provence le concept de festival international d’art singulier que j’ai créé en 1990, et qui perdure depuis plus de vingt ans suivi d’effets attractifs, qui font qu’à présent s’organisent un peu partout de nombreux festivals du genre, en France et en d’autres pays et contrées de la planète.
C’est
aussi, par le même effet de réfraction, que depuis le palais Idéal
du facteur Cheval ou la « Maison de celle qui peint »
Danielle Jacqui, l’on voit de plus en plus s’installer dans nos
campagnes ou nos villes des univers singuliers qui défient les
habitudes urbanistiques et les décorations d’intérieurs
classiques, et au-delà les règles établies, comme des odes à la
liberté."
Et aujourd'hui sur le blog de Danielle :
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