"Il y a notre planète, bien concrète avec ses océans habités d'êtres
mystérieux, aux formes et couleurs extraordinaires, avec ses forêts
peuplées d'animaux, et d'insectes dont la morphologie ne cesse de nous
étonner... Il y a nous, les humains, aux couleurs de peau diverses, avec
nos coutumes et nos cultures différentes., Et il y a des mondes
invisible, aussi bien organisés que le nôtre, les bactéries, les virus
multiples et variés dans leurs formes et activités., Ces mondes nous
sont accessibles avec des microscopes. Mais il y a d'autres mondes
présents que nous ne pouvons ni voir, ni entendre, ni toucher., J'ai
inventé un monde, où les humains s'identifient dans la forme au monde
végétal et animal, tout en gardant leur intégrité d'humain., Ce sont des
mondes imaginaires que je dessine, peins et sculpte avec l'espoir que
la vie peut exister, ailleurs et répondre à cette question angoissante,
pourquoi suis-je sur cette planète?"
( Les ailes du serpent, encre sur papier arche, 65x50cm, 2012)
(Les esprits protecteurs 1 encre sur papier arche, 65 x50 cm , 2012)
"On croit voir deux sacs pulmonaires. Et
cette outre molle : un cœur attendant de se remettre à
battre ? Un foie gagné par une putréfaction insidieuse qui le
corrompt cellule par cellule ? Des nœuds de viscères se
contorsionnent, comme s’ils refusaient la dissolution,
l’anéantissement. La mort en marche, alors, dans son travail
opiniâtre ? Peut-être. Mais on sait aussi que de la mort
renaît la vie, que, de la pourriture organique des efflorescences
peuvent jaillir, proliférer en massifs floraux arborescents, toutes
tiges dressées vers le ciel, toutes feuilles à l’écoute du vent,
toutes graines prêtent à éclore, pour continuer le cycle. Car à
bien y regarder... Cet opercule ogivale, là, en bas d’une masse
organique prête à frémir, n’est-ce pas un sexe de femme en
attente d’ensemencement ? Quand à cette créature
crocodilienne qui pourrait tout aussi bien être une bûche abandonnée
aux éléments, un rocher rugueux craché par un volcan, que
porte-elle drapé sur ses reins ? Une nuée d’étoiles !
– portes ouvertes sur l’infini du cosmos. Ainsi chez Postic,
est-il vain de vouloir sérier, classifier, étiqueter :
l’humain, l’animal, le végétal, le minéral sont tout un, le
microcosme rejoint le macrosmos, l’inanimé fermente pour recracher
du vivant. Dans ces tracés sibyllins aux courbes qui se mordent, ces
fines nervures gravées par le stylet d’un généticien fou, ce
crépi maniaque tavelant toute chose, tout être, et qu’on croit
volontiers issu des coups de pioche d’un paysan sur une terre
fertile d’où tout va croître, un monde naît. Mieux : un
univers. C’est cette architecture en Génèse permanente qui
caractérise le travail opiniâtre de Postic, créatrice d’univers."
Jean-Pierre Andrevon
*** Les trois dessins du bas seront exposés à Outsider Art Fair en février 2013 à New-York avec la galerie Bourbon-Lally.
Le vernissage aura lieu le 31 janvier
Le salon se déroule du 1er au 3 février 2013
Adresse: 548 West 22nd Street
New York City
LE SITE
(cliquer sur le lien)
*** Les trois dessins du bas seront exposés à Outsider Art Fair en février 2013 à New-York avec la galerie Bourbon-Lally.
Le vernissage aura lieu le 31 janvier
Le salon se déroule du 1er au 3 février 2013
Adresse: 548 West 22nd Street
New York City
LE SITE
(cliquer sur le lien)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire