Vous avez jusqu'au 10 mai pour profiter de la magnifique exposition
"ALOISE CORBAZ EN CONSTELLATION"au LAM !
Une exposition colorée, luxuriante, des couples amoureux, des courbes, des rondeurs, des ardeurs, du désir et le rose joyeux d'une scénographie réussie
PLONGEZ DANS ALOISE ET RÉGALEZ VOUS !
C'est douloureux et superbe à la fois ...
" Aloïse Corbaz est l’une des figures emblématiques de l’art brut. Elle est l’auteure d’œuvres reconnaissables entre toutes, colorées, luxuriantes, peuplées de figures historiques, de couples amoureux, de personnages d’opéra, de symboles pacifistes et religieux… La plus monumentale d’entre elles, le Cloisonné de théâtre, rouleau de papier de 14 mètres de long, déposé au LaM depuis 2003 par le collectionneur Jean-David Mermod, est présentée de façon permanente dans les salles du musée depuis 2010. C’est autour de cette œuvre remarquable et de sa créatrice que l’exposition Aloïse Corbaz en constellation se déploie, rassemblant près de 250 œuvres et documents.
ALOÏSE CORBAZ : UNE VIE DE CRÉATIONAloïse Corbaz est née en 1886 à Lausanne, en Suisse.
Issue d’un milieu simple, elle poursuit ses études jusqu’au baccalauréat, apprend la musique, puis, en 1911, suite à une déception amoureuse, s’expatrie en Allemagne, à Postdam, pour travailler en qualité de gouvernante d’enfants chez le chapelain de l’empereur Guillaume II. En 1914, à la déclaration de guerre, elle retourne à Lausanne et commence à manifester des troubles du comportement qui décident sa famille à l’interner en 1918 à l’hôpital de Cery. En 1920, elle est transférée à l’asile de la Rosière à Gimel, où elle restera jusqu’à la fin de ses jours. C’est lors de son internement qu’elle se met à écrire, puis à dessiner, d’abord sur des petits formats et des papiers récupérés. À partir de la fin des années 1920, ses œuvres seront conservées par des soignants.
Jusqu’à sa mort en 1964, Aloïse ne cessera de dessiner, créant un univers aux lois et aux codes singuliers.
UNE EXPOSITION EN FORME D’OPÉRAAloïse Corbaz en constellation est une exposition à caractère rétrospectif qui s’organise autour du Cloisonné de théâtre, œuvre maîtresse qui fût solennellement remise en 1951 par l’artiste à Jacqueline Porret-Forel, médecin qui s’intéressait à ses œuvres depuis 1941.
Au sein de la collection d’art brut du LaM, le Cloisonné est présenté à la verticale, par rotation de 3 mètres tous les quatre mois. À l’occasion de l’exposition, ses 14 mètres de rouleau seront exceptionnellement présentés à plat et en totalité.
L’exposition se développera en six ensembles chronologiques et stylistiques (premiers dessins et écrits, rouleaux, cahiers…) ou thématiques (l’alchimie, le cirque, le vêtement, le pacifisme…), autour des trois actes qui constituent le Cloisonné de théâtre.
Ma Confession de ces derniers jours (ouverture)
Consacrée aux premières oeuvres d’Aloïse dans le contexte de l’hôpital psychiatrique, cette section met en avant les écrits et l’autobiographie de l’artiste.
Grand Bal de nuit (premier acte)
Cette partie, dont le titre fait référence au premier acte du Cloisonné de théâtre, évoque le « monde naturel ancien d’autrefois » et la fascination de l’artiste pour le faste princier, les spectacles, la musique. Y sont également évoquées la signification de l’usage des couleurs dans l’oeuvre d’Aloïse, ainsi que sa rencontre avec Jacqueline Porret-Forel.
Le Ricochet solaire (deuxième acte, scène 1)
Cette section aborde l’internement d’Aloïse, sa rupture avec sa vie passée et sa résurgence par l’élaboration d’un univers qui lui est propre. En écho à la partie centrale du Cloisonné de théâtre, cette section s’organise autour des conceptions cosmogoniques d’Aloïse et de sa capacité à être un démiurge.
Le Cloisonné de théâtre (deuxième acte, scène 2)
En 1951, Aloïse donne à Jacqueline Porret-Forel un rouleau de papier accompagné d’une lettre dans laquelle elle évoque « dix mètres de cloisonné d’essai de Théâtre ». C’est précisément à cette oeuvre, sommet de l’art d’Aloïse, que cette partie de l’exposition est dévolue.
Psyché et l’amour (troisième acte)
Ce cinquième volet est consacré à l’amour mystique et aux dernières oeuvres d’Aloïse auxquelles sont notamment associées des oeuvres de Picasso, Chagall et Dufrêne.
Comme les acteurs d’une pièce de théâtre ou les étoiles d’une constellation, les figures historiques récurrentes dans l’oeuvre d’Aloïse – Elisabeth d’Autriche, Napoléon, Guillaume II, le pasteur Chamorel – sont évoquées aux côtés des différentes personnalités qui lui sont attachées – Jacqueline Porret-Forel, Hans Steck, Alfred Bader, André Breton, Roger Gentis, Jean Dubuffet – mais aussi des artistes l’ayant inspirée ou qui ont regardé son œuvre."
"Le miroir magique d'Aloyse " réalisé par Florian Campiche en 1963
Aloïse Corbaz tenant l’œuvre « Italia », asile de la Rosière, Gimel, 1960-1961
LE LIEN VERS LE LAM
LE MONDE DE L'ART
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