Sur le site d’une ancienne friche industrielle, un créateur « fou » Claudius de Cap Blanc a créé un espace d’art de 1500 m2, un univers insolite, celui de la Métahistoire.
Au total 9 salles d’exposition, plus de 800 œuvres mises en scène dont quelques unes sont aujourd’hui devenues des objets cultes
Parmi les pièces les plus fameuses, retrouvez "l’Embouteilleur de nuages", "le Redresseur de torts", "le Sèche-larmes", "la Machine à creuser les déficits", "le Réconciliateur", mais aussi la biographie en objets de l’inventeur du judas portatif Georges Planchet ( 1815 - 1894 )…
Voici un texte de Laurence Cabrol pour Ariège News qui explique cet étrange musée :
L’Affabuloscope ou l’art de transformer une friche de 1500 mètres
carrés, ancienne fabrique de meubles en espace d’Art métahistorique dans
lequel plus de 900 pièces uniques sont exposées.Derrière ce
projet original, un génial inventeur, Claudius de Cap Blanc, un
professeur Tournesol qui manie aussi bien l’art que la manière: «ici, précise-t-il, on peut toucher ce qui n’a jamais été mais qui aurait pu être si l’humain avait poussé plus loin ses rêves»
Partant du constat que dans le domaine du pratique tout ou presque avait été inventé, Claudius mène depuis 14 ans ses recherches dans le non-pratique et le poétique: «Vous comprenez bien qu’on ne trouve pas de sèche-larmes chez Ikéa, ajoute-t-il dans un large sourire» et quand on lui demande où il trouve son inspiration: «c’est une petite idée qui vient et avec beaucoup de travail j’arrive à la mettre en forme… l’imagination c’est comme un muscle, il faut la faire travailler !»
Notre inventeur a une prédilection pour le travail du bois qu’il trouve plus sensuel, il utilise également des matériaux de récupération dans son laboratoire, véritable fabrique à rêves.Photographe, globe-trotter pendant dix ans, maître d’hôtel… et depuis quelques années métahistorien…
Claudius nous explique sa démarche: «la Métahistoire, c’est un néologisme : dans un premier temps, si je veux créer une histoire, il me faut créer un personnage et lui faire inventer quelque chose qui n’a jamais été inventé… inventer un inventeur en quelque sorte, par exemple Georges Planchet (1815-1894) qui invente Le Judas Portatif et devient ainsi un personnage métahistorique. L’histoire avait oublié de lui donner vie. Je répare cet oubli…»
Et dans «la Salle des Machines» de ce musée de l’imaginaire chaque pièce unique possède son histoire: l’embouteilleur de nuages, la machine à creuser les déficits, le distributeur de démocratie, le blutoir dans lequel l’info est filtrée, la prothèse à sourire, le pèse-mot, l’échauffoir d’ambiance qui, par combustion, diffuse un gaz qui rend hilare ou le gloutolectographe, la dernière création de ce savant inspiré.
Il nous dévoile son fonctionnement: «C’est l’énergie solaire qui alimente le gloutolectographe, une machine économique et non-polluante: elle permet, grâce à un système de dénucléotomie, de transformer un livre en liquide pour le consommer plus rapidement.
Par exemple l’œuvre de Kant, qui est particulièrement ardue, correspond à une petite gourde de 0,50ml qui se distille en quelques gorgées… L’intégration du ou des ouvrages peut se faire par voie orale: la tétée, qui a un côté sensuel, agréable, on peut les ingérer en comprimés, gélules… les Œuvres de Diderot correspondent à 5 gélules vertes par exemple.
On peut également utiliser les autres voies naturelles: sniffer les Rougons-Macquarts de Zola ou prendre par voie anale un suppositoire de Camus… vous l’aurez compris, cette machine est révolutionnaire car elle permet aux étudiants de gagner beaucoup de temps: en 5 semaines ils arrivent à assimiler le savoir de 12 années d’études… au niveau des enseignants ce n’est pas gagné d’avance…»
L’Affabuloscope c’est également sur trois niveaux des expositions thématiques autour de 10 univers méthahistoriques: de l’ehtnoaffabulation avec la tribu des Pankous découverte par Jean-Baptiste Pauchard dans la partie Ouest du Nilandas, à l’invention du sèche-larmes au siècle des Lumières, en passant par l’épopée de l’amidonnoir à travers les siècles ou l’histoire du monde, racontée en 188 épisodes…
Un univers imaginaire plus vrai que nature où poésie, satire et dérision sont étroitement liées.
A ne manquer sous aucun prétexte."
LE SITE
LE LIEN
(cliquer sur les liens)
L’Affabuloscope
Zéro, rue de l’Usine
09290 Le Mas d’Azil
Tél : 05 61 69 72 10
Au total 9 salles d’exposition, plus de 800 œuvres mises en scène dont quelques unes sont aujourd’hui devenues des objets cultes
Parmi les pièces les plus fameuses, retrouvez "l’Embouteilleur de nuages", "le Redresseur de torts", "le Sèche-larmes", "la Machine à creuser les déficits", "le Réconciliateur", mais aussi la biographie en objets de l’inventeur du judas portatif Georges Planchet ( 1815 - 1894 )…
On y côtoie l'imaginaire, le rêve, la dérision, la
subversion, l'insolite et l'insolent, la poésie et l'humour.
Bref, un univers riche en sensations !
Bref, un univers riche en sensations !
Voici un texte de Laurence Cabrol pour Ariège News qui explique cet étrange musée :
"Mas d'Azil: l'Affabuloscope, la fabrique à rêver
Partant du constat que dans le domaine du pratique tout ou presque avait été inventé, Claudius mène depuis 14 ans ses recherches dans le non-pratique et le poétique: «Vous comprenez bien qu’on ne trouve pas de sèche-larmes chez Ikéa, ajoute-t-il dans un large sourire» et quand on lui demande où il trouve son inspiration: «c’est une petite idée qui vient et avec beaucoup de travail j’arrive à la mettre en forme… l’imagination c’est comme un muscle, il faut la faire travailler !»
Notre inventeur a une prédilection pour le travail du bois qu’il trouve plus sensuel, il utilise également des matériaux de récupération dans son laboratoire, véritable fabrique à rêves.Photographe, globe-trotter pendant dix ans, maître d’hôtel… et depuis quelques années métahistorien…
Claudius nous explique sa démarche: «la Métahistoire, c’est un néologisme : dans un premier temps, si je veux créer une histoire, il me faut créer un personnage et lui faire inventer quelque chose qui n’a jamais été inventé… inventer un inventeur en quelque sorte, par exemple Georges Planchet (1815-1894) qui invente Le Judas Portatif et devient ainsi un personnage métahistorique. L’histoire avait oublié de lui donner vie. Je répare cet oubli…»
Et dans «la Salle des Machines» de ce musée de l’imaginaire chaque pièce unique possède son histoire: l’embouteilleur de nuages, la machine à creuser les déficits, le distributeur de démocratie, le blutoir dans lequel l’info est filtrée, la prothèse à sourire, le pèse-mot, l’échauffoir d’ambiance qui, par combustion, diffuse un gaz qui rend hilare ou le gloutolectographe, la dernière création de ce savant inspiré.
Il nous dévoile son fonctionnement: «C’est l’énergie solaire qui alimente le gloutolectographe, une machine économique et non-polluante: elle permet, grâce à un système de dénucléotomie, de transformer un livre en liquide pour le consommer plus rapidement.
Par exemple l’œuvre de Kant, qui est particulièrement ardue, correspond à une petite gourde de 0,50ml qui se distille en quelques gorgées… L’intégration du ou des ouvrages peut se faire par voie orale: la tétée, qui a un côté sensuel, agréable, on peut les ingérer en comprimés, gélules… les Œuvres de Diderot correspondent à 5 gélules vertes par exemple.
On peut également utiliser les autres voies naturelles: sniffer les Rougons-Macquarts de Zola ou prendre par voie anale un suppositoire de Camus… vous l’aurez compris, cette machine est révolutionnaire car elle permet aux étudiants de gagner beaucoup de temps: en 5 semaines ils arrivent à assimiler le savoir de 12 années d’études… au niveau des enseignants ce n’est pas gagné d’avance…»
L’Affabuloscope c’est également sur trois niveaux des expositions thématiques autour de 10 univers méthahistoriques: de l’ehtnoaffabulation avec la tribu des Pankous découverte par Jean-Baptiste Pauchard dans la partie Ouest du Nilandas, à l’invention du sèche-larmes au siècle des Lumières, en passant par l’épopée de l’amidonnoir à travers les siècles ou l’histoire du monde, racontée en 188 épisodes…
Un univers imaginaire plus vrai que nature où poésie, satire et dérision sont étroitement liées.
A ne manquer sous aucun prétexte."
LE SITE
LE LIEN
(cliquer sur les liens)
L’Affabuloscope
Zéro, rue de l’Usine
09290 Le Mas d’Azil
Tél : 05 61 69 72 10
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