Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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lundi 12 octobre 2015

CHOMO : VERDUN ET AUTRES TEXTES



                                          © Clovis Prevost


Verdun

37’ 28


Homme encore enfant qu’on habille en soldat
Pour apprendre à tuer son frère
Avant c’était un champ de fleurs
Aujourd’hui c’est un champ de croix
Combien d’enfants soldats sont morts
En appelant leur mère

(sifflements, bruits d’obus)

Homme encore enfant qu’on habille en soldat
Pour apprendre à tuer son frère
Combien d’enfants soldats sont morts
En appelant leur mère

Femme (bis) responsable des guerres
Au lieu de glorifier les vainqueurs
Il faut que tu aimes les vaincus
Et les guerres seront terminées
Même si ça vous emmerde


Supprimez l’amour
Cultivez l’amitié
Il n’y aura plus de guerre
L’amour c’est la jalousie
La haine et la guerre
J’ai vu des enfants soldats
Appeler leur mère avant de mourir
Avant la terre c’était un champ de fleurs
C’est devenu un champ de croix
Voyez la perspective des croix
Sans limites

(9’)

Commentaire (20’’)

Reprise : 9.29-11.50

(bombardements, sifflements très forts, piano)

(harpe, cris modulés) 14.42

Saturation

Homme encore enfant
Qu’on habille en soldat
Pour apprendre à tuer son frère

(15.44)


© Clovis Prevost

La poubelle du ciel

Piano et grave


(LS100060 : 20’ 03)



(Accords de piano désaccordé, graves aigus)

CUT

(7.23)

Voix de Chomo : « Ca c’est quelque chose ! »

(8.03)

(la harpe sur sons sourds)

(12)

La poubelle du ciel est ouverte (bis)
Violence ! (ter)
La poubelle du ciel est ouverte (bis)
Violence (bis)
La poubelle du ciel est ouverte
Ca dégueule (ter)
Ca dégueule (ter)
Ca dégueule
La poubelle du ciel est ouverte
Ca dégueule (bis)
Tout le monde sort

(13.36)

(très fort : chaos, peignes, chocs répétés sur bombardement, incendie)

(éclairs)

(Jusqu’à 18.12)

(peignes, coups sur le bois, pas, basse continue)

(19.10, crescendo 19.15)

(peignes)

CUT brutal à 19.33


© Clovis Prevost


Grand drame sonore des décharges publiques

(avec musique, 47’ 33)

Grand drame sonore des décharges publiques (ter)
Matin d’une aurore sale sur décharge publique (bis)
Grand drame sonore des décharges publiques
Au secours des cordes des boyaux tordus
Qui bave ses graves funérés
Au secours (bis) des cordes des boyaux tordus
Qui bave ses graves funérés
Extrême aigu qui blesse le temps
Cri d’un couchant avorté
Vieux disque usé qui grince ses souvenirs
Corps au ventre ballonné de monstres sans mémoire (bis)
Vieux disque usé qui grince ses souvenirs
Roue déformée au sang noir coagulé (bis)
S’est arrêtée
Chat mort auréolé de merde (bis)
Aux yeux qui accusent
Chat mort auréolé de merde aux yeux qui accusent
Des aurores sales
Matin (bis) des aurores sales
Bande magnétique chauffée au soleil qui répète sans cesse :
« Je t’aime » (ter)
Bande magnétique chauffée du soleil qui répète sans :
« Je t’aime » (4 fois)
Vieilles Bibles qui ont nourri les rats (bis)
Soubresauts de cordes de pendus saturées de souffrance
Complaintes
Soubresauts de cordes de pendus saturées de souffrance
Vieilles Bibles qui ont nourri les rats
Cris effarants de souris pris au piège
Cris (bis) effarants de souris empoisonnées
Brouette (bis) qui a perdu ses bras
Brouette qui a perdu ses bras
Voile de deuil troué d’insultes (bis)
Verre cassé décoré de lunaire
Chien qui appelle l’autre (bis)
Souffrances des matériaux en promiscuité (bis)
Odeur d’urine sur bouquets de roses fanées (bis)
Perles de pluie rayonnant sur fumier (ter)
Odeur d’urine sur bouquets de roses fanées (bis)
Plainte perpétuelle sans mémoire (bis)
Miroir cassé qui insulte les étoiles
Tas de merde sans sépulture
Linge d’amour léché d’amertume
Cris de nids de rats dérangés
Bouquets d’offrandes écoeurées de pourriture
Masque de carnaval mort de rire inconsolé (bis)
Vase funéré qui bave ses putréfactions
Vase funéré qui bave ses eaux putréfiées
Tas de merde sans sépulture (bis)
Fiche électorale
Affiche électorale avec portraits d’assassins (bis)
Multiples bruits de cassure (bis)
Coupe de verre de champagne sans queue (bis)
Croix fatiguée qui a perdu ses bras
Croix fatiguée là dans les décharges
Qui a perdu ses bras
Là dans un vieux bidon
Préservatif tirebouchonné où sont mortes les perles d’amour (bis)
Masque de carnaval mort de rire inconsolé
Cris de nids de rats dérangés
Croix fatiguée qui a perdu ses bras
Papier à cul aux couleurs d’arc-en-ciel
Mouche d’or saturée de merde danse la Carmagnole (bis)
Tas de plumes de coq qui faisait lever l’aurore
Mégot qui fume encore qui ne veut pas mourir
Les aurores sales
Cris d’une âme qui a perdu son chemin
Cris lamentables
Bruit de verre cassé
Chute de télévision noire
Cris des âmes qui ont perdu leur chemin
Satan seul ami qui pansa ma blessure
Impardonné des dieux
Cri du prince des souffrances cultivées
Sussurements d’asticots sur fœtus de vierge
Cul en train de chier les fruits de la terre
Cul (ter) en train de chier les fruits de la terre
Combat de mouches à merde sur des papiers à cul
Mouches d’or saturées de merde dansent la Carmagnole
Les aurores sales
Grand drame sonore des décharges publiques
Matin d’une aurore sale sur décharge publique
Lever d’un matin sale sur décharge publique
L’appel du limon
Appel du limon
Cris d’épouvante des oiseaux de nuit
Plaintes et cris d’un couchant avorté
Lamentables cris d’un couchant avorté
Vieilles Bibles qui ont nourri les rats (bis)
Odeur d’urine sur bouquet de roses fanées
Voile de deuil troué d’insultes (bis)
Odeur très forte d’amertume funérée
Perles de pluie rayonnant sur fumier
Tas de merde sans sépulture (bis)
Plainte perpétuelle sans mémoire
Préservatif tirebouchonné où sont mortes les perles d’amour
Souffrance de matériaux en promiscuité
Chat mort auréolé de merde
Aux yeux qui accusent
Corps au ventre ballonné de monstres sans mémoire
Au secours des cordes des boyaux tordus des basses funérées
Mêlées d’extrêmes aigus qui blessent le temps
Cris d’un couchant avorté
Linges d’amour abandonnés
Léchés d’amertume
Masque de carnaval mort de rire inconsolé
Bouquets d’offrandes écoeurées de pourriture
Vase funéré qui bave ses eaux putréfiées
Décharge publique
Le grand drame les plaintes des décharges publiques
Cassure
Bruits de cassure de verre (bis) multiples
Multiples bruits de cassure
De télévision en couleur cassée
De télévision noire
Boîtes de conserve qui braillent leur violation
Préservatifs tirebouchonnés où sont mortes les perles d’amour
Chasseur de mort bienvenue sur magazine
Croix fatiguée qui a perdu ses bras
Coupe de verre de champagne sans queue
Extrême aigu qui blesse le temps (bis)
Cris d’un couchant avorté
Perles d’aurore sale sur fumier
Eclaboussures d’eau croupie
Grand drame sonore des décharges publiques
L’appel du limon
Dentelle blanche dévorée de sperme
Cassure
Destruction
Décharge publique
Vieux téléviseur noir jeté aux décharges publiques
Multiples lettres d’amour dans les poubelles
Tas de plumes de coq qui faisait lever l’aurore (bis)
Papier à cul aux couleurs d’arc-en-ciel (bis)
Fleurs en plastique qui déshonorent les défunts
Vieille chaussure abandonnée qui appelle l’autre
Merde dénudée issue d’un oiseau qui chantait
Une merde dénudée là
Issue d’un oiseau qui chantait
Voile de deuil troué d’insultes (bis)
Bande magnétique chauffée au soleil qui répète sans cesse
« Je t’aime » « Je t’aime » « Je t’aime » « Je t’aime »
Verre cassé illuminé d’étoiles
Chat mort auréolé de merde
Aux yeux qui accusent
Triste chant d’un matin sale (bis)
Cris des âmes qui ont perdu leur chemin
Papier à cul aux couleurs d’arc en ciel
Sussurements d’asticots sur fœtus de vierge
Débris de décors de Noël en pleurs
Lanternes guirlandes
Débris de décors de Noël en pleurs
Cul en train de chier les fleurs de la terre
Matin d’une aurore sale sur décharge publique
L’appel du limon (bis)
Grand drame sonore des décharges publiques
Cris des âmes qui ont perdu leur chemin
Frissons de lettres d’amour dans les poubelles
Tous ces déchets toutes ces ruines toutes ces souffrances
Vont encombrer les portes du Paradis
Tous ces déchets toutes les jetances
Toutes ces ruines abandonnées toutes ces souffrances
Vont encombrer les portes du Paradis
Grand drame (bis) des aurores aux décharges publiques
Sussurements perpétuels (bis)
Mouches d’or saturées de merde dansent la Carmagnole
Mouches d’or avides de merde dansent la Carmagnole
Cris d’épouvante des oiseaux noirs qui passent
Indifférents au grand drame d’une aurore sale
Grand drame des aurores sales
Grand drame sonore des décharges publiques
Musique de matin d’une aurore sale sur décharges publiques
Lever d’un matin sale…



© Mycelium


Les égouts de la ville

Musique secrète des fermentations
des égouts de la ville (31’ 45)


Renvois hoquetements
Aboiement des bulles libérées (bis)
Les gaz échauffés renvoyés en surface
Odeurs nauséabondes qui coupent la respiration
Mais augmentent la voyance du drame égoutien (bis)
Les odeurs nau(sé)abondes qui coupent la respiration
Augmentent la voyance du drame égoutien
Enorme bulle qui regarde (bis)
Avec des reflets de visages humains
Ou d’animaux torturés
Des visages d’animaux torturés
Dans les bulles qui regardent et inquiètent
Des bulles comme des yeux qui accusent
Et inquiètent la mémoire
Inquiètent la mémoire
De ceux qui savent voir et entendre
La matière en révolte
La mémoire révoltée en perpétuel devenir
Éclatements
Cris retenus
Par le poids de la boue lourde (bis)
De conséquences
Hurle
Renvois aux rocs étouffés (bis)
De haine
Renvois étouffés de haine
Bulle sombrée
Basses funérées
Avec des fuites d’aigus qui se renvoient
Qui se renoient dans les circonvulations (sic)
Et refont surface
Indépendamment de leur volonté
Réapparition des refoulés (bis)
Spectres sans tête en queue (bis)
Comme des bateaux naufragés
Appel appel de détresse
A la recherche de leur mémoire coulée (bis)
Avec leurs grands yeux d’huile usée (bis) qui regardent
Déshabiller les âmes les plus secrètes
Leurs grands yeux qui regardent
Déshabillent les âmes les plus secrètes
Rires délirants
Circonvulations (sic) menaçantes
Grincements des grilles rouillées
Qui dérangent les basses fermentations
Ombre charnue de bidoche qui avance
Dans la boue qui bouillonne
La boue qui bouillonne
Ses regrets
Et fait refaire surface aux enveloppes phallutiques
Saturées de sperme mort
Le ventre laiteux se boudine (bis)
Dans des acrobaties spectrales (bis)
Se balance et s’oblige à suivre le courant
Et s’oblige (bis) à suivre le courant
Plus haut sur l’écume des laves solidifiées
Sur l’écume des laves solidifiées
Et desséchées
Les débris d’une étoile suicidée
Qui semble s’être phosphorée
Phosphorée de lumière permanente
Qui semble s’être phosphorée
Les débris d’une étoile suicidée
Qui semble s’être phosphorée
De lueurs permanentes
Se réverbèrent aux voûtes
Comme des tombes mal à l’aise
Entre ces pierres crevassées
Qui semblent étrangler des cierges de calcaire renversés
Laisse filer ce fabulant cortège
Vers sa destinée fuyante d’incertitude
Ici une branche
Une branche
Comme une main dénudée sortie de l’inconscient
Peut-être pour arrêter cette peau de lapin qui passe
Sur le dos duquel on pouvait voir
Quelques asticots échappés du naufrage
Comme une branche dénudée sortie de l’inconscient
Peut-être pour arrêter
Cette peau de lapin qui passait
Sur le dos duquel on pouvait voir
Quelques asticots échappés du naufrage
Là une planche
Détachée
Qui un instant fait barrage
Et dérange l’ordre des écoulements (bis)
Des bouchons de champagne
Circonvulent et dansent la Carmagnole
Les bouchons de champagne circonvulent et dansent la Carmagnole
Avec des boîtes de conserve vides
Des couronnes de carnaval (bis) qui ont perdu leur tête
Se perdent dans les remous des poissons morts (bis)
Qui ont dû être rouges
Des poissons morts qui ont dû être rouges
Dans les prisons de verre
Cris insolites
Mêlés de bulles aboyantes (bis)
De la femme du rat centenaire
Resté noble dans sa parure dégradée
Boit sa liqueur quotidienne (bis)
Remous
Remontées des huiles qui spiralent des reflets d’arc-en-ciel (bis)
S’étirent vers l’infini du rêve
Remontées des huiles qui spiralent des reflets d’arc-en-ciel
S’étirent vers l’infini du rêve
Remous majestueux des graisses liquéfiées
Sorties des déjections des tuyauteries
Des mémoires créatrices des hommes
Avec des odeurs de pétrole brûlé (bis)
De matrices sectionnées
Des ventres ballonnés
Des matrices sectionnées
Des ventres ballonnés
Six grands yeux d’huile en chapelet
Passent en silence
Et sept semblent être inquiets du gouffre qui les appelle
Six grands yeux d’huile en chapelet
Passent en silence
Et semblent être inquiets du gouffre qui les appelle
Se donnent la main pour l’épreuve (bis) difficile
Toiles d’araignées où se balancent les perles
Des éclaboussures de l’eau qui bouge
Toiles d’araignées où se balancent les perles des éclaboussures de l’eau qui bouge
Concert quelquefois inaudible (bis) mais bruyant
Pour que l’écoute disponible (bis)
Révolte des jouissances mort-nées (bis)
Odeur de cadavres précoces (bis)
Dodués de soies d’or
Odeur de cadavres précoces dodués de soies d’or
Volées au soleil des nuits chaudes qui veulent parler (bis)
Dégueulement des surplus (bis)
Rivière de plumes noyées arrachées aux ailes sans défense (bis)
Musique d’égout (bis)
Musique sale de dégoût qui fermente
Respiration chaude humidifiée d’orage mental (bis)
Et ses spasmes étouffés d’horreur (bis)
Errance fantomatique (bis)
Poussée forte poussée de résurrection (bis)
Forme étrange au regard disponible (bis)
Attachée aux voûtes calcaires qui larment ses regrets
Forme étranges au regard disponible attachée aux voûtes calcaires qui larment ses regrets
Des yeux (ter)
Des regards d’yeux dans les bulles qui éclatent
Des regards d’yeux (bis) dans les bulles qui éclatent
Concert pourri de beauté certaine (bis)
Rivière de plumes noyées arrachées aux ailes sans défense
Musique d’égout forte musique d’égout qui fermente
Respiration chaude humidifiée d’orage mental
Et ces spasmes étouffés d’horreur
Errance fantomatique
Poussée forte poussée de résurrection
Forme étrange au regard (bis) disponible
Attachée aux voûtes calcaires qui larment ses regrets
Des yeux des yeux
Des regards d’yeux dans les bulles qui éclatent
Concert pourri (bis) de beauté certaine
Les visions sont si extraordinaires
Que l’Invisible s’inquiète de la métamorphose
Que l’Invisible s’inquiète de leur métamorphose possible
Passent et repassent des débris de jouissance (bis)
Préservatifs (bis) où sont mortes les perles d’amour
Préservatifs gonflés où sont mortes les perles d’amour
Se recissonnent (bis) se convulsent
Se révoltent de leur déchéance (bis)
De ne pas avoir été élus aux regards de l’astre d’or

Sélection des dieux qui séparent
Qui éliminent les faibles
Pour nourrir les forts
Qui éliminent les faibles pour nourrir les forts
Philosophie monstrueuse qui divise (bis)
Inacceptable aux élus poétiques (bis)
Philosophie monstrueuse (bis) qui divise
Inacceptable aux élus poétiques (bis)
Tiens ! Quelle est cette ombre qui sort du tunnel des égouts ?
Oh ! Oh ! Un misérable vieux chat ulcéré
Un misérable vieux chat ulcéré auréolé de merde
Avec son rictus amer (bis) qui insulte
Misérable vieux chat ulcéré auréolé de merde
Avec son rictus amer qui insulte
Suivi d’un magazine délavé (bis)
Où on peut encore lire (bis)
Guide des Putains de Paris1
Couronné par la Ville de Paris
Guide des Putains de Paris
Médaille d’argent offert par la Ville de Paris
Passent les prières refusées (bis) passent
Passent des frusques religieuses défroquées
Passent des frusques de religieux défroqués
Passent des lanternes de 14 juillet délavées
Passent (bis) des régiments de papier à cul
Passent (bis) des régiments de papier à cul
Avec les eaux sales qui ont connu le bleu du ciel
Sont là coulant dans l’immonde cloaque des tuyauteries d’égout
Avec les eaux sales qui ont connu le bleu du ciel
Sont là coulant dans l’immonde cloaque des tuyauteries d’égout
Eternel chant funèbre
Des boyaux des villes qui pètent leurs erreurs (bis)
Et chargent leur ciel de lourdes responsabilités (bis)
Gaspillant les réserves des futures générations (ter)
Concert quelquefois inaudible (bis) mais bruyant
Pour l’écoute disponible
Révolte des jouissances mort-nées
Odeur de cadavres précoces
Dodués de soies d’or
Volées au soleil des nuits chaudes
Qui veulent parler (bis)
Dégueulement des surplus (bis)
Rivière de plumes noyées arrachées aux ailes sans défense
Musique puante d’égout et de beauté
Qui fermente
Respiration chaude humidifiée d’orage mental
Errance fantomatique poussée forte poussée de résurrection
Forme étrange au regard disponible
Attachée aux voûtes calcaires qui larment ses regrets
Des yeux (ter) qui regardent
Des yeux (bis) qui regardent hébétés
Voient passer les bulles qui éclatent
Concert pourri de beauté certaine (bis)
Passent et repassent des débris de jouissance
Préservatifs où sont mortes les perles d’amour
Préservatifs gonflés où sont mortes les perles d’amour
Se convulsent se révoltent de leur déchéance
Eaux sales qui retrouveront leur libre et pure lumière promise
A tous ceux qui espèrent un nouveau soleil
Et tout sera de nouveau englouti par une autre nature (bis)
Celle des grandes gueules ouvertes qui attendent l’appât de leur choix (bis)
A l’appel du grand lac (bis)
L’appel des grandes immensités fluidiques de l’éternel retour
A l’appel du grand lac
A l’appel du grand silence des grands lacs
Des grands silences des grands lacs
L’appel des grandes immensités fluidiques de l’éternel retour

En écrivant les spasmes des renvois des égouts de la ville (bis)
Je n’ai pas eu d’autre ambition (bis)
Que de vous en foutre plein la gueule
Je n’ai pas eu d’autre ambition que de vous en foutre plein la gueule

Chomo l’emmerdeur (bis)

Ecrit le quinze mai dix-neuf cent quatre-vingt six à Achères-la-Forêt (bis)




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