ÉTÉ 2010 ...
De passage à Bayonne et grâce à Laurent Danchin nous partons à la rencontre de
GUANES ETCHEGARAY.
Ce sera LA rencontre de cet été là !
Coup de coeur pour l'homme et la série des Z'Anonymes !
Nous avons passé avec GUANES la plus belle des journées ...
GUANES est mort au mois de mai 2013, j'aimerais ici lui rendre hommage et le remercier de ses
belles paroles ...
GUANES c'était vraiment " un autre regard sur ce qui nous entoure" .
Un texte écrit par sa femme Isa :
" Sur les hauts de colline d'Amorots, une ancienne route des pèlerins de St Jacques de Compostelle nous amène à "Ospitalia". Ancienne ferme templière, elle n'est plus que vieux murs, morceaux de charpentes et toiture ouverte.
Deux masques aux couleurs délavés, sculptés sur les corbeaux de pierre de la cheminée, gardent le foyer depuis très longtemps éteint par la pluie et les vents. Là, s'arrête notre itinérance. Ici continue un autre chemin pour notre famille riche de six enfants. Notre caravane, devenue trop vieille et trop lourde a jeté l'ancre.
Un port est né.
Futur port culturel d'Amorots, lieu de travail de Guanes...
Nous voulons préserver ce lieu, riche de son histoire, de sa flore et de sa faune.Ospitalia est devenue le siège de l'association "Harriarka". Elle s'est donnée pour but premier de reconstruire Ospitalia afin de loger la famille, mais aussi de le "recréer" en le rendant actif au travers de l'art (voir statuts et buts de l'association)."Harriarka" le vaisseau de pierre, passerelle entre le passé et le contemporain. Préserver les traces du passé, base d'une reconstruction pour la vie d'aujourd'hui. "
« L’objet m’appelle. Il me saute aux yeux. Au début, je ne sais pas à quoi il va me servir, mais je le prends »
" L’emploi de couleurs toujours mûrement réfléchies magnifie ses peintures, empreintes d’humanité (série des « Z’anonymes », Gaza…). Il épure ses sculptures, signifiant la trace de l’homme (totems, harpons, série de bois brûlés « Arbazoak », « Ancêtres »)."
" L'atelier est le lieu privilégié qui me permet de me retirer loin de la société et du temps, quand je le veux, espace de "vie en création", il m'ouvre les portes de ces univers si vastes qu'ils peuvent contenir : le monde, ses vérités et ... beaucoup plus encore ...
J'y crée ce dont j'ai besoin pour passer de l'anecdote à '"universel" (aller vers cela le plus possible ..)
C'est là aussi que se révèle la vie cachée des matériaux cueillis sur le chemin . Je peux y laisser "couler", se diluer ou prendre forme tous mes rêves, mes pensées , mes délires, me fondre dans le silence, ou s'amuser en bavardages bruyants et ludiques.
C'est un nid accueillant, un refuge, un creuset d'alchimiste, parfois l'usine suivant le moment; mais surtout c'est le lieu idéal pour retrouver mon harmonie avec la planète et la civilisation, afin de tenter de transmettre quelque chose ... à quelqu'un . Dans l'atelier je suis libre ."
" Né en 1954, originaire de Biscaye, Guanès ETCHEGARAY, artiste autodidacte est peintre, sculpteur, graveur, chasseur et cueilleur de tout matériaux dit ‘mort’, afin de leur redonner vie. Sa mère, Yvette Etche-Garay, artiste belge, peintre lissière et graveur lui transmet les premières bases de techniques picturales. Guanès se met en quête de "maîtres" aux Beaux Arts mais n’y ayant trouvé que des professeurs, il laisse derrière lui l’Institution.
A partir de 1975 Guanès se consacre à la peinture et la sculpture. Après divers voyages, il s’intéresse de plus en plus au recyclage des matériaux dit ‘mort’…les déchets.
Dans les années 1980 il travaille activement au sein du mouvement ‘Art Cloche’ à Paris et durant 9 ans dans son atelier ‘Aux douches’ à Ménilmontant. Marqué par Van Gogh, sans doute influencé par les travaux de Picasso et ‘le village préludien de Chomo’, Guanès récupère, recycle, recrache. Il marie le collé et le cousu, kraft et bois mort, pierre, ferraille, carton, résine , tissage de sacs poubelle et de fils électriques.
Telle est sa démarche de traduction ‘primitive’ des émotions et sentiments suscités par cette relation ‘magique’ avec la Terre Mère qui Crée, Les Éléments qui rythment, et l’Energie qui anime.
Éduquer le regard, voir la beauté qui nous entoure malgré tout, découvrir ‘l’Art Pauvre’, c’est cela même que Guanès fit partager durant sept années d’interventions et résidences d’artiste au sein des écoles maternelles et primaires."
LE SITE DE GUANES
De passage à Bayonne et grâce à Laurent Danchin nous partons à la rencontre de
GUANES ETCHEGARAY.
Ce sera LA rencontre de cet été là !
Coup de coeur pour l'homme et la série des Z'Anonymes !
Nous avons passé avec GUANES la plus belle des journées ...
GUANES est mort au mois de mai 2013, j'aimerais ici lui rendre hommage et le remercier de ses
belles paroles ...
GUANES c'était vraiment " un autre regard sur ce qui nous entoure" .
Un texte écrit par sa femme Isa :
" Sur les hauts de colline d'Amorots, une ancienne route des pèlerins de St Jacques de Compostelle nous amène à "Ospitalia". Ancienne ferme templière, elle n'est plus que vieux murs, morceaux de charpentes et toiture ouverte.
Deux masques aux couleurs délavés, sculptés sur les corbeaux de pierre de la cheminée, gardent le foyer depuis très longtemps éteint par la pluie et les vents. Là, s'arrête notre itinérance. Ici continue un autre chemin pour notre famille riche de six enfants. Notre caravane, devenue trop vieille et trop lourde a jeté l'ancre.
Un port est né.
Futur port culturel d'Amorots, lieu de travail de Guanes...
Nous voulons préserver ce lieu, riche de son histoire, de sa flore et de sa faune.Ospitalia est devenue le siège de l'association "Harriarka". Elle s'est donnée pour but premier de reconstruire Ospitalia afin de loger la famille, mais aussi de le "recréer" en le rendant actif au travers de l'art (voir statuts et buts de l'association)."Harriarka" le vaisseau de pierre, passerelle entre le passé et le contemporain. Préserver les traces du passé, base d'une reconstruction pour la vie d'aujourd'hui. "
« L’objet m’appelle. Il me saute aux yeux. Au début, je ne sais pas à quoi il va me servir, mais je le prends »
" L’emploi de couleurs toujours mûrement réfléchies magnifie ses peintures, empreintes d’humanité (série des « Z’anonymes », Gaza…). Il épure ses sculptures, signifiant la trace de l’homme (totems, harpons, série de bois brûlés « Arbazoak », « Ancêtres »)."
" L'atelier est le lieu privilégié qui me permet de me retirer loin de la société et du temps, quand je le veux, espace de "vie en création", il m'ouvre les portes de ces univers si vastes qu'ils peuvent contenir : le monde, ses vérités et ... beaucoup plus encore ...
J'y crée ce dont j'ai besoin pour passer de l'anecdote à '"universel" (aller vers cela le plus possible ..)
C'est là aussi que se révèle la vie cachée des matériaux cueillis sur le chemin . Je peux y laisser "couler", se diluer ou prendre forme tous mes rêves, mes pensées , mes délires, me fondre dans le silence, ou s'amuser en bavardages bruyants et ludiques.
C'est un nid accueillant, un refuge, un creuset d'alchimiste, parfois l'usine suivant le moment; mais surtout c'est le lieu idéal pour retrouver mon harmonie avec la planète et la civilisation, afin de tenter de transmettre quelque chose ... à quelqu'un . Dans l'atelier je suis libre ."
" Né en 1954, originaire de Biscaye, Guanès ETCHEGARAY, artiste autodidacte est peintre, sculpteur, graveur, chasseur et cueilleur de tout matériaux dit ‘mort’, afin de leur redonner vie. Sa mère, Yvette Etche-Garay, artiste belge, peintre lissière et graveur lui transmet les premières bases de techniques picturales. Guanès se met en quête de "maîtres" aux Beaux Arts mais n’y ayant trouvé que des professeurs, il laisse derrière lui l’Institution.
A partir de 1975 Guanès se consacre à la peinture et la sculpture. Après divers voyages, il s’intéresse de plus en plus au recyclage des matériaux dit ‘mort’…les déchets.
Dans les années 1980 il travaille activement au sein du mouvement ‘Art Cloche’ à Paris et durant 9 ans dans son atelier ‘Aux douches’ à Ménilmontant. Marqué par Van Gogh, sans doute influencé par les travaux de Picasso et ‘le village préludien de Chomo’, Guanès récupère, recycle, recrache. Il marie le collé et le cousu, kraft et bois mort, pierre, ferraille, carton, résine , tissage de sacs poubelle et de fils électriques.
Telle est sa démarche de traduction ‘primitive’ des émotions et sentiments suscités par cette relation ‘magique’ avec la Terre Mère qui Crée, Les Éléments qui rythment, et l’Energie qui anime.
Éduquer le regard, voir la beauté qui nous entoure malgré tout, découvrir ‘l’Art Pauvre’, c’est cela même que Guanès fit partager durant sept années d’interventions et résidences d’artiste au sein des écoles maternelles et primaires."
LE SITE DE GUANES
( cliquer sur les liens)
1 commentaire:
Merci beaucoup pour cet article, relire ces lignes et mots de mon père ma fait plaisir et cet article lui rend un bel hommage.
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