Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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lundi 31 octobre 2016

REVE 78 D'HAFID AGGOUNE


C'est un jeune garçon et sa mère que révèle une photo prise au bord de l'océan durant l'été 1978. Le garçon a maintenant trente-quatre ans et contemple ce cliché qu'il a toujours possédé sans vraiment y prêter attention. Il s'ensuit une évocation ardente, nostalgique et tendre de cette mère dont il fut séparé par un exil forcé en Algérie qui dura deux années. Comment a-t-il grandi ? Comment, alors qu'il est à l'aube d'avoir un enfant, s'est-il arrangé avec ce manque, cette absence ? C'est au prix de cette instrospection, de ce retour vers l'enfance, et seulement à ce prix, qu'il consentira à devenir père.

Biographie de l'auteur

Hafid Aggoune est né à Saint-Étienne en 1973. Il réside à Paris, où il s'est installé après ses études. Il est l'auteur de trois romans publiés chez Farrago puis aux Éditions Denoël. Le dernier, Premières heures au paradis, a paru en 2008.



" Les livres permettent cette chose impossible d'apparaître et de disparaître . C'est pour cela que la folie n'est jamais loin de celui qui écrit. L'écriture m'habite et ne cesse jamais . Toutes les femmes sont jalouses de l'écriture que les hommes qui écrivent portent en eux . Tous les maris et amants des femmes qui écrivent agonisent devant cette impossibilité d'être à la hauteur de l'écriture qui anime leurs aimées . Il y a peu d'écrivains heureux en amour. Il y a peu d'êtres exceptionnels qui acceptent la place que leur laisse l'écriture . Il faut tout l'amour du monde pour comprendre cela.
Écrire vous plonge dans l'inconnaissable et il faut en ressortir, jamais indemne, mais en sortir avant qu'il ne soit trop tard . J'ai mis du temps à comprendre cette chose."

" Avoir grandi deux années sans mère vous donne le sentiment que l'absence ne vous effraie plus . La douleur vous atteint difficilement, ou alors vous ne savez jamais quand vous souffrez vraiment . La solitude devient votre salut . Le vide ne vous donne plus le vertige et vous devenez ivre d'inconnu, d'espace, de découverte. Puis, soudain, sans prévenir, tout est inversé : vous vivez dans un état de constante fragilité, agrippé par une mélancolie tenace et profonde"

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