" L'ensemble de mon œuvre rassemblé ici sous le titre générique "Scènes de la vie ordinaire" n'est autre qu'une invitation à prendre acte de notre quotidien le plus ordinaire " explique Vincent Cordebard. "celui dont on fait semblant à l'occasion de faits divers violents de découvrir la monstruosité pour mieux savourer l'évidence de notre heureuse normalité."
" Ce n'est pas une position stratégique qui consisterait à dénoncer. C'est un brut de fond de la vie et je fabrique des outils pour qu'on n'oublie pas ce bruit de fond"
" J'offre aux gens la possibilité d'une double lecture. C'est la règle du jeu."
" A la découverte de certaines informations, je vomis, c'est physique...je ne suis pas un militant, je ne dénonce personne. Je présente l'horreur comme elle est. C'est là ! Nous sommes capables d'être dans le sublime et dans l'horreur, nous portons ça. L'horreur ne renvoie pas à l'incompréhension, elle est explicable.
On ne peut pas avoir vécu autant de conflits sans se demander comment des bons pères, des personnes cultivées sont devenues des monstres et des tortionnaires. Ce serait trop facile de penser que ces personnes ont perdu les pédales . Le hasard de la vie peut faire que des choses se révèlent. Y penser est terrifiant. "
Autoportrait en gueule cassée- 2018
Extraits de propos recueillis par Thomas Bougueliane et Leslie Mucret
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VINCENT CORDEBARD ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
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Ateliers TISZA
8 rue Decomble (entrée rue Henri Dunant - proche salle Jean Masson)
JUSQU'AU 4 NOVEMBRE
De 14h à 18h30 (fermé le lundi et mardi)
Entrée libre
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