Je viens de terminer un livre indispensable " LA LÉGENDE DE LA MORT " d'ANATOLE LE BRAZ avec du coup des envies de recherches, des envies d'en savoir plus ...
Aujourd'hui sur LE PHARE DE TEVENNEC .
Et une aquarelle de Philippe Séverac ....
CHAPITRE XX
CONJURATIONS ET CONJURES
Dans le Cap-Sizun, il est de tradition constante, qu'autrefois on conduisait au récif de Tévennec (Garrek Tovinok), dans le Raz de Sein, tous les conjurés de la région. Il y avait une barque spéciale affectée à leur transport. Et ce sont eux, paraît il, que, dans les nuits de tempête, on entend pousser des iou ! lamentables, au loin, dans la mer.
Il y a aujourd'hui un phare au Tévennec . Une nuit, un des gardiens, profitant de ce qu'il n'était pas de service, était descendu pêcher à la ligne sur le bord du rocher. Tout à coup, il se sentit rudoyé par une main invisible, tandis qu'une voix en colère disait :
- Kerz deuz va flas ! (retire-toi de ma place)
C'était un conjuré que sa présence dérangeait.
Anatole Le Braz (1859-1926), né à Duault (Côtes-d'Armor), enseigne les lettres au lycée de Quimper lorsqu'il entreprend en 1886 de collecter chansons, contes et légendes populaires auprès des paysans et des marins de Trégor et de Cornouaille. Parallèlement à ce travail pionnier (La Légende de la mort, 1893), il édifie une oeuvre romanesque considérable, qui prend ses sources dans la Bretagne traditionnelle (Le Gardien de feu, 1900).
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ENCYCLOPÉDIE SUR LA MORT
UN LIEN
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Photos trouvées sur Google
Pour Françoise
Aujourd'hui sur LE PHARE DE TEVENNEC .
"Barques fantômes, charrettes lugubres, villes englouties, forêts hantées, « intersignes » funestes...
En
Bretagne, plus que dans toute autre région de France, les croyances
ancestrales liées à la Mort et à l'Ankou, son terrifiant émissaire, sont
restées vivaces.
Anatole Le Braz,
« explorateur des frissons qui dentellent les approches de l'Au-delà »,
les a rassemblées dans ce classique de la culture armoricaine. Fruit
d'années de collecte, La Légende de la Mort est cependant plus
qu'un recueil de légendes : les témoignages directs et les histoires
vécues que renferme ce livre sont authentiques.
Peuplés de personnages étranges et d'êtres « en marge du commun », ces récits composent les Mille et une nuits de la Bretagne celtique."
Et une aquarelle de Philippe Séverac ....
CHAPITRE XX
CONJURATIONS ET CONJURES
Dans le Cap-Sizun, il est de tradition constante, qu'autrefois on conduisait au récif de Tévennec (Garrek Tovinok), dans le Raz de Sein, tous les conjurés de la région. Il y avait une barque spéciale affectée à leur transport. Et ce sont eux, paraît il, que, dans les nuits de tempête, on entend pousser des iou ! lamentables, au loin, dans la mer.
Il y a aujourd'hui un phare au Tévennec . Une nuit, un des gardiens, profitant de ce qu'il n'était pas de service, était descendu pêcher à la ligne sur le bord du rocher. Tout à coup, il se sentit rudoyé par une main invisible, tandis qu'une voix en colère disait :
- Kerz deuz va flas ! (retire-toi de ma place)
C'était un conjuré que sa présence dérangeait.
Anatole Le Braz (1859-1926), né à Duault (Côtes-d'Armor), enseigne les lettres au lycée de Quimper lorsqu'il entreprend en 1886 de collecter chansons, contes et légendes populaires auprès des paysans et des marins de Trégor et de Cornouaille. Parallèlement à ce travail pionnier (La Légende de la mort, 1893), il édifie une oeuvre romanesque considérable, qui prend ses sources dans la Bretagne traditionnelle (Le Gardien de feu, 1900).
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