Un texte de Pierre Vavasseur pour accompagner mon choix de photos :
« Victor Soren est né le 15 février 1967 à Paris. Il a grandi
au Pouliguen, un petit port de pêche breton. Après une scolarité des
plus médiocres, il entre à l’école des Beaux-Arts de Nantes et en
ressort quelques mois plus tard avec peu de pertes mais beaucoup de
fracas, pour cause de « régression constante ».
Dès lors, il s’enferme dans une vielle maison nantaise, prêtée par sa grand-mère. C’est là que son univers prendra naissance. Chaque nuit il dessine dans une grande exaltation rehaussée par une intense consommation d’alcool. Très solitaire, il ne fréquente pas le milieu artistique local et ne montre jamais ses dessins. Il subsiste grâce aux minimas sociaux et à divers petits boulots très ponctuels (ouvrier, plongeur, manœuvre, éboueur…).
A partir de 1999 et durant quelques années, il sillonne la Bretagne avec sa compagne Chloé avant de se fixer à Paris en 2006.
Un jour par hasard, il tombe en arrêt devant un dessin de Louis Pons. Un grand rat traversant une ville la nuit. Il est subjugué par cette œuvre et réalise quelque chose : il est ce rat.. Se trouvant en si bonne compagnie, il ose avouer à la galeriste qu’il dessine. Peu de temps après, elle organise sa première exposition. Il a alors 42 ans. Il n’est pas précoce. Il boit moins. Depuis 2014, il réside à Nancy. »
Dès lors, il s’enferme dans une vielle maison nantaise, prêtée par sa grand-mère. C’est là que son univers prendra naissance. Chaque nuit il dessine dans une grande exaltation rehaussée par une intense consommation d’alcool. Très solitaire, il ne fréquente pas le milieu artistique local et ne montre jamais ses dessins. Il subsiste grâce aux minimas sociaux et à divers petits boulots très ponctuels (ouvrier, plongeur, manœuvre, éboueur…).
A partir de 1999 et durant quelques années, il sillonne la Bretagne avec sa compagne Chloé avant de se fixer à Paris en 2006.
Un jour par hasard, il tombe en arrêt devant un dessin de Louis Pons. Un grand rat traversant une ville la nuit. Il est subjugué par cette œuvre et réalise quelque chose : il est ce rat.. Se trouvant en si bonne compagnie, il ose avouer à la galeriste qu’il dessine. Peu de temps après, elle organise sa première exposition. Il a alors 42 ans. Il n’est pas précoce. Il boit moins. Depuis 2014, il réside à Nancy. »
«Ce que c’est que l’ombre, Soren le sait, et ce qu’il sait,
il ne nous appartient pas de le savoir, mais nous puisons dans son trait gratté
les blessures qui nous façonnent, il nous découd, il va chercher nos bêtes intimes, (…)
Derrière l’attrait du désastre, Soren est dans la beauté grave, le débord des voyages (..)
Et puisque nous sommes plusieurs en une seule peau, il va là où nous sommes dans nos ombres sans mots.»
il ne nous appartient pas de le savoir, mais nous puisons dans son trait gratté
les blessures qui nous façonnent, il nous découd, il va chercher nos bêtes intimes, (…)
Derrière l’attrait du désastre, Soren est dans la beauté grave, le débord des voyages (..)
Et puisque nous sommes plusieurs en une seule peau, il va là où nous sommes dans nos ombres sans mots.»
UN LIEN VERS ART COMPULSION
SUR CRTIC'ART
SUR LE HANG ART DE SAFFRE
UN AUTRE LIEN
SUR GALERIE ART AUJOURD'HUI
CHEZ BÉATRICE SOULIE
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