Heureuse et inespérée visite que celle de LA MAISON BLEUE DE DIVES SUR MER ....
J'en rêvais depuis si longtemps et le formidable ouvrage de Claude Lechopier "Une mosaïque à ciel ouvert" m'avait mis l'eau à la bouche et l'envie au coeur :
" A l’instar de Picassiette à Chartres, Euclides da Costa, Portugais d’origine, a construit autour de sa maison, en Normandie, des chapelles décorées d’éclats de faïence et de verre. De mosaïque en mausolée, les cerfs aux aguets et les oiseaux pétrifiés nous initient au mystère de cet homme qui, de 1957 à sa mort en 1984, ne fit qu’un avec son jardin. "
Merci à L'Association de la Maison Bleue de Da Costa qui a rendu ce rêve possible.
Merci à M. Didier Marie pour ses explications, ses deux photos en noir et blanc et son amour visible pour cette maison qu'il a connue petit garçon.
" Un rayon de soleil, trois gouttes de pluie, et le jardin chatoie, et l'on chavire dans le monde d'Euclides.Et l'on comprend que l'on puisse tomber amoureux de ce jardin vertical et de son habitant paysagiste. "
De bonnes nouvelles pour la Maison Bleue en 2010 !
Un programme de restauration va commencer en 2010 grâce aux fonds récoltés par l’Association de la Maison Bleue, la Fondation du Patrimoine, un Mécénat d’entreprise ( DALKIA) et une participation de la DRAC, du département et de la ville de Dives sur mer. Cette première étape consistera à mettre au point les techniques de restauration et à réaliser une intervention du « Sacré-Cœur » et du « mausolée » dédié à Laïka qui avait inspiré Da Costa.Une décision qui devrait réjouir tous les amateurs d’Art Brut et permettre d’attirer d’autres fonds pour la poursuite des travaux !
Pour ceux qui, comme moi, rêvent de LA MAISON BLEUE des visites seront organisées cet été :
J'en rêvais depuis si longtemps et le formidable ouvrage de Claude Lechopier "Une mosaïque à ciel ouvert" m'avait mis l'eau à la bouche et l'envie au coeur :
" A l’instar de Picassiette à Chartres, Euclides da Costa, Portugais d’origine, a construit autour de sa maison, en Normandie, des chapelles décorées d’éclats de faïence et de verre. De mosaïque en mausolée, les cerfs aux aguets et les oiseaux pétrifiés nous initient au mystère de cet homme qui, de 1957 à sa mort en 1984, ne fit qu’un avec son jardin. "
Merci à L'Association de la Maison Bleue de Da Costa qui a rendu ce rêve possible.
Merci à M. Didier Marie pour ses explications, ses deux photos en noir et blanc et son amour visible pour cette maison qu'il a connue petit garçon.
" Un rayon de soleil, trois gouttes de pluie, et le jardin chatoie, et l'on chavire dans le monde d'Euclides.Et l'on comprend que l'on puisse tomber amoureux de ce jardin vertical et de son habitant paysagiste. "
Voici ce que dit Catherine Rigollet de LA MAISON BLEUE :
" Moulins, grotte de Lourdes, Sacré-Cœur, Tour Eiffel…tout ici est en miniature, donnant l’impression d’une œuvre unique dans laquelle le visiteur entre et se promène. En près de trente ans, Euclides da Costa Ferreira a construit dix-huit monuments dans les 300m² de son petit jardin de Dives sur mer, dans le Calvados. Emigré portugais arrivé en France en 1924, Da Costa est employé à l’usine de métallurgie Cégédur avant de cesser son activité pour cause de tuberculose et d’insuffisance respiratoire. C’est à partir de cette période qu’il se met à construire ces étranges mausolées, entre art brut et art inspiré. Du premier, en mémoire de la chienne Laïka, lancée par l’URSS à bord d’un Spoutnik en 1957, jusqu’au dernier édifié quelques temps avant sa mort en 1984, tous sont réalisés en ciment et couverts de petits éclats de faïence et de verre qu’il ramasse dans les fossés et les décharges ; une mosaïque colorée qui fait penser aux constructions de Gaudi dans le parc Güell à Barcelone ou à la maison Picassiette de Raymond Isidore à Chartres. À dominante bleue, comme le ciel et les azulejos du Portugal, ces décors que Da Costa assemble par plaques dans son atelier avant de les poser représentent essentiellement des animaux : oiseaux, serpents, cerfs, caméléons. Un bestiaire naïf qu’il associe à des symboles, à des fleurs puis dans ses dernières œuvres à des compositions plus géométriques. De « curieuses réalisations », disait sa femme qui aimait à les faire visiter. Achetée par la ville de Dives-sur-mer en 1989, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1991, la Maison Bleue fait l’objet d’une demande de classement. Protégée des intempéries, mais gravement dégradée, la Maison Bleue que la ville souhaite restaurer est fermée au public et ne se visite qu’à de très rares occasions, notamment durant l’été et lors des journées du patrimoine grâce à la mobilisation de l’association "La Maison Bleue de Da Costa" , qui participe à sa sauvegarde et à sa mise en valeur. "
http://maisonbleue.dacosta.free.fr/
http://maisonbleue.dacosta.free.fr/
De bonnes nouvelles pour la Maison Bleue en 2010 !
Un programme de restauration va commencer en 2010 grâce aux fonds récoltés par l’Association de la Maison Bleue, la Fondation du Patrimoine, un Mécénat d’entreprise ( DALKIA) et une participation de la DRAC, du département et de la ville de Dives sur mer. Cette première étape consistera à mettre au point les techniques de restauration et à réaliser une intervention du « Sacré-Cœur » et du « mausolée » dédié à Laïka qui avait inspiré Da Costa.Une décision qui devrait réjouir tous les amateurs d’Art Brut et permettre d’attirer d’autres fonds pour la poursuite des travaux !
Pour ceux qui, comme moi, rêvent de LA MAISON BLEUE des visites seront organisées cet été :
-le 4 juillet à 10H30
-le 10 juillet à 15H
-le 8 août à 10H30
-le 28 août à 10H30
Renseignements :Madame Eliane DESPRES
Téléphone : 02.31.91.82.47
Et sur les GRIGRIS DE SOPHIE :
* La Maison Bleue et les animaux :
* La Maison Bleue (détails) :
....le samedi 26 juin !
* La Maison Bleue en anglais :
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