Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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mardi 18 novembre 2014

ZDZISLAW BEKSINSKI AU MUSEE DE SANOK EN POLOGNE (2)


Hommage au dernier des visionnaires
    L’oeuvre de Zdzislaw Beksinski


Par OLIVIER VARGIN, Spécialiste en Art Contemporain Est-européen 
 
" Le 21 février 2005 s’est éteint l’un des derniers surréalistes polonais et "photographes du rêve". Retrouvé mort dans son appartement de Varsovie, le corps gisant, portant les stigmates de son martyr, Zdzislaw Beksinski s’en est allé en laissant derrière lui une œuvre sans précédent dans l’histoire de l’art de ces vingt dernières années.
Né en 1929 à Sanok (Pologne), Beksinski fait vite de la peinture, après des études d’architecture à l’Ecole Polytechnique de Cracovie, le principal objet de son oeuvre, de son existence, l’espace d’expression le plus adéquat pouvant retranscrire le monde qu’il habite/qui l’habite. Un univers à la surface lisse où règnent les seuls thèmes de l’inconscient, du subconscient, du rêve et du cauchemar. Une terre aux sombres prémonitions où résident en maître la mort, le sexe et la peur de "l’Autre" qui n’est pas sans rappeler les dominants de notre société.
Peintre visionnaire laissant une œuvre à la fois insaisissable et surréelle, figure charismatique et marginale de la peinture polonaise de ces vingt dernières années, Zdzislaw Beksinski (1929-2005) retranscrivit, dans son travail, le monde fantastique des rêves et de l’inconscient. Un monde où l’artiste a cherché à libérer l’homme du rationalisme d’une culture occidentale étouffante et obsolète. Son travail prolonge une tradition picturale (surréalisme) où la rêverie, le fantastique, le symbolique, l’allégorique, le merveilleux et les mythes ont une part importante. Beksinski fut l’un des derniers créateurs, comme le fut jadis avant lui l’illustre Max Ernst, à porter le rêve au rôle majeur dans la peinture du XXe siècle. A travers une stylistique funèbre proche de la perfection, Beksinski expose, dans un vocabulaire fait de crânes, de corps décharnés, et de crucifix, une sensation d’angoisse, une perception d’un espace-temps si loin et si proche à la fois de nos consciences, une vision d’un monde sans appel, atemporel, oscillant entre terres désenchantées et brumes dépouillées.
Dépourvu de tout optimisme et de tout utopisme, l’artiste présente, dans ses tableaux, comme dans ses quelques mots : "Vivre n’est que mourir, posséder – c’est perdre", le visage déformé d’une humanité repliée sur elle-même, inconsciente de son inquiétante étrangeté. Sombrant parfois dans le macabre voire l’insupportable, Beksinski délivre, dans ses œuvres, non pas la vision de ses propres cauchemars comme beaucoup s’attacherait à le penser, mais la reconstitution par le fantastique du monde réel. Un monde où il expose, à l’image de la littérature kafkaïenne, le silence de Dieu comme le symbole du Double (Dostoïevski). Comme Bruegel, Bosch, Ernst ou Jurate Mykolaityte..., l’œuvre de Beksinski amène à s’interroger sur ce qu’est une oeuvre d’art et sur son rapport à la réalité. Elle utilise un vocabulaire plastique relevant du fantastique, afin de révéler l’absurdité d’un monde privé de toute transcendance. L’art de Beksinski reflète les sentiments d’une société post-moderne, un monde où les êtres sont livrés, impuissants, à des forces inconnues comme dans un cauchemar. Il y présente, à l’image de la littérature de Kafka, de Gogol, de Gombrowicz de Klima ou de Remizov..., la vie comme un mystère irrésolu, un dédale dont on ne connaît pas la sortie et ce qui nous y attend."











« Je pense que tout cela consiste uniquement à créer de belles images. De jolies images. En deçà de ce que j’assimile à une belle image, je mettrais une immense peinture d’autel baroque du XIXème siècle, un sombre paysage accroché dans une vieille résidence aux côtés de portraits de famille et d’autres paysages. Finalement, un Vermeer trouverait bien sa place en telle compagnie… »









«  Il serait facile de dire que tout tient au rêve et à la fantaisie. Pour moi, il s’agit d’un personnage purement visuel, mais au-delà de cette vision se cache une indicible  expérience émotionnelle. »














 « Dans mon cas, le combat désespéré contre la mort et l’éphémère est un élément  qui stimule mon travail artistique. »










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1 commentaire:

ELFI a dit…

magnifique peinture surréaliste!bises