" J'avais posé le monde sur la table "
l'exposition de Gérard Rondeau, photographe marnais, est visible jusqu'au 6 février au Cellier, à Reims. Cette exposition est une rétrospective de l'ensemble de son travail à travers le Monde.
Elle est comme un retour aux sources.
Né en 1953 à Châlons-sur-Marne, Gérard Rondeau vit sa vie comme un globe-trotter, passant d'un pays à l'autre et fixant le monde et le Monde sur sa pellicule en noir et blanc.
Grand portraitiste, travaillant régulièrement pendant 20 ans au journal Le Monde, il a réuni un nombre incroyable de clichés.
A Reims, il a choisi des moments forts comme le siège de la ville de Sarajevo par exemple ou encore des portraits d'anonymes de la région Champagne-Ardenne saisis dans les années 80.
Gérard Rondeau, continue à parcourir le Monde : des Galeries Nationales du Grand Palais à Paris à la National Gallery de Jakarta, du musée de l’Elysée à Lausanne au Martin-Gropius-Bau à Berlin, il expose partout.
Une présentation de Yves Dogué :
" Le Cellier accueille l’un de ses enfants né à quelques kilomètres de là, à Châlons-en-Champagne. Pendant trois mois, le photographe (mais pas que…) Gérard Rondeau y expose sur les six cents mètres carrés occupés auparavant par de prestigieuses maisons de champagne (Mumm, Veuve Clicquot Ponsardin puis Jacquart). « Revisiter ses œuvres sur ses terres, c’est formidable », avoue l’artiste.
« Je suis entré avec humilité dans ce lieu », ajoute-t-il. Séduit par la succession de niches, par « l’enfilade principale avec cet escalier qui laisse deviner beaucoup de choses », Gérard Rondeau présentera deux cents de ses œuvres avec un fil conducteur aux accents de terroir même si et surtout il n’a pas voulu « dissocier la Champagne, la ville de Reims du reste du monde ». De paysages en portraits d’artistes prestigieux ou d’anonymes réalisés pour Le Monde, du Chemin des Dames et de ses fantômes au siège de Sarajevo, des musées rémois à Okinawa en passant par le Maroc, cette exposition monographique permettra à chacun « d’interpréter ce que je lui donne à voir ».
Voyageur dans un monde en noir et blanc – « à la lumière naturelle, sans retouche » -, Gérard Rondeau n’a qu’un regret – mais est-ce bien un regret -, celui de ne pas pouvoir faire tourner cette exposition qui est et restera unique. « Elle a été pensée, réalisée pour ce lieu ». Raison de plus pour ne pas passer à côté de cette vision personnelle, intime de voir et de faire voir la ville et la vie par Gérard Rondeau."
« La photographie vécue comme témoignage et comme action.
Une œuvre de mémoire sur le vif, avec des monuments revisités, musées déménagés dans un grand courant d'air, statues promises à l'envol mais aussi villes et visages ruinés, lieux blessés, zones en souffrance. Gérard Rondeau est autant le reporter de ce qui dure que le portraitiste de l'éphémère. Il sait donner du temps au fugace ou dilapider les siècles, saisir des instants de pierre, sculpter des destinées. Avec lui, pas de décors et peu d'acteurs, même au théâtre. Il préfère les coulisses à la scène, les répétitions aux représentations, les chantiers aux inaugurations. Ses images refusent tout effet de masque : elles se veulent au-delà du constat, du côté d'une révélation simple qui mesure le poids des éléments et l'évidence des êtres. Son monde en noir et blanc est un prisme sans spectacle, enquête d'une lumière secrète, d'un effroi, d'une ancienne rumeur. »
André Velter
LE SITE DE GÉRARD RONDEAU
UN LIEN
LE LIEN VERS L'HEBDO DU VENDREDI
VERS FRANCE 3
( cliquer sur les liens)
« J’avais posé le monde sur la table »
jusqu'au 6 février 2016 au Cellier,
4 bis rue de Mars, Reims.
Entrée libre
du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h.
© France 3 Champagne-Ardenne
Un livre "J’avais posé le monde sur la table"
de Gérard Rondeau (Editions des Equateurs)
accompagne l’exposition.
l'exposition de Gérard Rondeau, photographe marnais, est visible jusqu'au 6 février au Cellier, à Reims. Cette exposition est une rétrospective de l'ensemble de son travail à travers le Monde.
Elle est comme un retour aux sources.
Né en 1953 à Châlons-sur-Marne, Gérard Rondeau vit sa vie comme un globe-trotter, passant d'un pays à l'autre et fixant le monde et le Monde sur sa pellicule en noir et blanc.
Grand portraitiste, travaillant régulièrement pendant 20 ans au journal Le Monde, il a réuni un nombre incroyable de clichés.
A Reims, il a choisi des moments forts comme le siège de la ville de Sarajevo par exemple ou encore des portraits d'anonymes de la région Champagne-Ardenne saisis dans les années 80.
Gérard Rondeau, continue à parcourir le Monde : des Galeries Nationales du Grand Palais à Paris à la National Gallery de Jakarta, du musée de l’Elysée à Lausanne au Martin-Gropius-Bau à Berlin, il expose partout.
Une présentation de Yves Dogué :
" Le Cellier accueille l’un de ses enfants né à quelques kilomètres de là, à Châlons-en-Champagne. Pendant trois mois, le photographe (mais pas que…) Gérard Rondeau y expose sur les six cents mètres carrés occupés auparavant par de prestigieuses maisons de champagne (Mumm, Veuve Clicquot Ponsardin puis Jacquart). « Revisiter ses œuvres sur ses terres, c’est formidable », avoue l’artiste.
« Je suis entré avec humilité dans ce lieu », ajoute-t-il. Séduit par la succession de niches, par « l’enfilade principale avec cet escalier qui laisse deviner beaucoup de choses », Gérard Rondeau présentera deux cents de ses œuvres avec un fil conducteur aux accents de terroir même si et surtout il n’a pas voulu « dissocier la Champagne, la ville de Reims du reste du monde ». De paysages en portraits d’artistes prestigieux ou d’anonymes réalisés pour Le Monde, du Chemin des Dames et de ses fantômes au siège de Sarajevo, des musées rémois à Okinawa en passant par le Maroc, cette exposition monographique permettra à chacun « d’interpréter ce que je lui donne à voir ».
Voyageur dans un monde en noir et blanc – « à la lumière naturelle, sans retouche » -, Gérard Rondeau n’a qu’un regret – mais est-ce bien un regret -, celui de ne pas pouvoir faire tourner cette exposition qui est et restera unique. « Elle a été pensée, réalisée pour ce lieu ». Raison de plus pour ne pas passer à côté de cette vision personnelle, intime de voir et de faire voir la ville et la vie par Gérard Rondeau."
« La photographie vécue comme témoignage et comme action.
Une œuvre de mémoire sur le vif, avec des monuments revisités, musées déménagés dans un grand courant d'air, statues promises à l'envol mais aussi villes et visages ruinés, lieux blessés, zones en souffrance. Gérard Rondeau est autant le reporter de ce qui dure que le portraitiste de l'éphémère. Il sait donner du temps au fugace ou dilapider les siècles, saisir des instants de pierre, sculpter des destinées. Avec lui, pas de décors et peu d'acteurs, même au théâtre. Il préfère les coulisses à la scène, les répétitions aux représentations, les chantiers aux inaugurations. Ses images refusent tout effet de masque : elles se veulent au-delà du constat, du côté d'une révélation simple qui mesure le poids des éléments et l'évidence des êtres. Son monde en noir et blanc est un prisme sans spectacle, enquête d'une lumière secrète, d'un effroi, d'une ancienne rumeur. »
André Velter
LE SITE DE GÉRARD RONDEAU
UN LIEN
LE LIEN VERS L'HEBDO DU VENDREDI
VERS FRANCE 3
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« J’avais posé le monde sur la table »
jusqu'au 6 février 2016 au Cellier,
4 bis rue de Mars, Reims.
Entrée libre
du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h.
© France 3 Champagne-Ardenne
Un livre "J’avais posé le monde sur la table"
de Gérard Rondeau (Editions des Equateurs)
accompagne l’exposition.
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