ÉTÉ 2014 ...
Et un très beau texte de Frédéric Allamel, datant de quelques années et évoquant le devenir possible
du COLOSSAL .
Ceux qui suivent ce blog et qui savent l'inextricable situation dans laquelle vit DANIELLE JACQUI auront,
comme moi, la tristesse, l'amertume, le chagrin de ce qui aurait dû être ....
" La vie de Danielle Jacqui fait songer à celle d’une chrysalide qui, après une longue période de latence, ronge le moule qui la contraint et prend enfin son essor dans un débordement de couleurs. En effet, après une enfance chahutée faisant suite à la séparation de ses parents et une vie conjugale précoce offrant les signes les plus surs du conformisme, une véritable métamorphose s’empara d’elle qui allait radicalement changer le cours de son existence.
Il est du reste significatif que le théâtre de cette profonde mutation coïncide avec son espace intime « La maison de celle qui peint » offre la juste mesure d’un quotidien poétisé et de l’ordinaire d’une maison de faubourg que saisirait un grain de folie architecturale.
Un principe de prolifération s’applique d’emblée à la façade dont on pressent toute la portée mythologique et, une fois le seuil franchi se poursuit à l’avenant jusque dans les entrailles de sa demeure. La lecture des lieux exige un renversement perpétuel d’optique, de l’unité minimale que constitue le soin apporté aux moindres détails jusqu’au plan de masse de l’ensemble qui offre la syntaxe nécessaire à ce langage pictural.
Cette œuvre singulière qui révèle une évidente horreur du vide donne ainsi le vertige, tout particulièrement depuis qu’une volonté urbanistique a conduit son auteur à essaimer ses productions dans l’espace public. Observer cette artiste à l’ouvrage brassant seule la matière parfois incandescente au sein de vastes bâtiments industriels désaffectés constitue un spectacle saisissant. On croirait y voir Héphaïstos forgeant un colosse rampant, encore en attente d’une volonté politique pour se tenir debout. Il est grand temps que les dépositaires du pouvoir saisissent tout le mystique potentiel de la gare d’Aubagne revisitée par Jacqui et enfin promus géographes du fantastique détrône Perpignan établissant leur ville en nouveau centre du monde."
LES GRIGRIS DE SOPHIE ET DANIELLE JACQUI
LE BLOG DE DANIELLE JACQUI
( cliquer sur les liens )
Et un très beau texte de Frédéric Allamel, datant de quelques années et évoquant le devenir possible
du COLOSSAL .
Ceux qui suivent ce blog et qui savent l'inextricable situation dans laquelle vit DANIELLE JACQUI auront,
comme moi, la tristesse, l'amertume, le chagrin de ce qui aurait dû être ....
" La vie de Danielle Jacqui fait songer à celle d’une chrysalide qui, après une longue période de latence, ronge le moule qui la contraint et prend enfin son essor dans un débordement de couleurs. En effet, après une enfance chahutée faisant suite à la séparation de ses parents et une vie conjugale précoce offrant les signes les plus surs du conformisme, une véritable métamorphose s’empara d’elle qui allait radicalement changer le cours de son existence.
Il est du reste significatif que le théâtre de cette profonde mutation coïncide avec son espace intime « La maison de celle qui peint » offre la juste mesure d’un quotidien poétisé et de l’ordinaire d’une maison de faubourg que saisirait un grain de folie architecturale.
Un principe de prolifération s’applique d’emblée à la façade dont on pressent toute la portée mythologique et, une fois le seuil franchi se poursuit à l’avenant jusque dans les entrailles de sa demeure. La lecture des lieux exige un renversement perpétuel d’optique, de l’unité minimale que constitue le soin apporté aux moindres détails jusqu’au plan de masse de l’ensemble qui offre la syntaxe nécessaire à ce langage pictural.
Cette œuvre singulière qui révèle une évidente horreur du vide donne ainsi le vertige, tout particulièrement depuis qu’une volonté urbanistique a conduit son auteur à essaimer ses productions dans l’espace public. Observer cette artiste à l’ouvrage brassant seule la matière parfois incandescente au sein de vastes bâtiments industriels désaffectés constitue un spectacle saisissant. On croirait y voir Héphaïstos forgeant un colosse rampant, encore en attente d’une volonté politique pour se tenir debout. Il est grand temps que les dépositaires du pouvoir saisissent tout le mystique potentiel de la gare d’Aubagne revisitée par Jacqui et enfin promus géographes du fantastique détrône Perpignan établissant leur ville en nouveau centre du monde."
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