C'est une bien triste histoire dont je veux parler aujourd'hui ...
Une histoire qui s'apparente à un Festival censuré, à un Colossal qui n'arrive pas à voir le jour ... Une histoire qui avait formidablement commencé, le résultat d'un long travail, d'une collaboration magnifique ...
L'histoire d'un acte généreux et d'une collection exemplaire superbement présentée ....
33 000 visiteurs ont eu la chance de profiter de cette exposition et lorsqu'on sait la montée en puissance et la passion générée par l'Art Brut on peine à comprendre la chute de cette histoire ...
Voila ce que l'on peut lire sur le site de la ville de Carcassonne :
"Cette exposition "Les imagiers de l'imaginaire" constitue l'Acte I de l'installation progressive de la collection Cérès Franco au sein du musée des beaux-arts de Carcassonne. Cérès Franco est née au Brésil et décide de s'installer en France en 1951. Elle a constitué au fil du temps une collection étonnante, disparate, riche de toutes ses rencontres, ses voyages, ses coups de cœur."
"Une partie significative des collections de Cérés Franco, la bouillonnante galeriste parisienne, installée à Lagrasse, entre au musée.
Historienne de l'art, commissaire d'expositions, galeriste, femme érudite, elle a consacré près de 25 ans dans sa galerie L'œil de Bœuf-Paris, à découvrir et à promouvoir des artistes dont les œuvres allaient à l'encontre des tendances de son époque : Pouget, Rustin Nitkowski, Michel Macréau, Grinberg, Chaïbia, Corneille, Hadad, Kabakov, Komet, Lucebert, Paella Chimicos, Christine Sefolosha...
Parallèlement, elle a réuni une collection audacieuse d'environ 1500 œuvres. Cette collection a été présentée pendant plus de 20 ans dans le village de Lagrasse. Aujourd'hui Carcassonne souhaite accueillir cette collection et lui offrir un lieu permanent.
Cette première étape de monstration a été confiée à sa fille Dominique Polad-Hardouin, historienne d'art et galeriste parisienne, qui sera la commissaire de l'exposition Les imagiers de l'imaginaire. Elle a pris le parti de dévoiler le côté le plus coloré et joyeux de la collection de Cérès Franco, un clin d'œil à ses origines brésiliennes.
Un film documentaire, Cérès Franco, itinéraire d'une femme rebelle, réalisé par Clémence Hardouin, la petite-fille de Cérès Franco, retrace avec un regard intime et touchant la vie de sa grand-mère, la vie d'une femme qui a marqué les milieux artistiques par sa résistance à l'art officiel, en défendant des artistes à contre-courant des modèles établis et qui a su réunir une collection foisonnante et unique.
Et voir jusqu'au 28 septembre ...
Une histoire qui s'apparente à un Festival censuré, à un Colossal qui n'arrive pas à voir le jour ... Une histoire qui avait formidablement commencé, le résultat d'un long travail, d'une collaboration magnifique ...
L'histoire d'un acte généreux et d'une collection exemplaire superbement présentée ....
33 000 visiteurs ont eu la chance de profiter de cette exposition et lorsqu'on sait la montée en puissance et la passion générée par l'Art Brut on peine à comprendre la chute de cette histoire ...
Voila ce que l'on peut lire sur le site de la ville de Carcassonne :
Cérès Franco Acte 1 - Les imagiers de l'imaginaire - 27 septembre 2013 au 28 septembre 2014
"Cette exposition "Les imagiers de l'imaginaire" constitue l'Acte I de l'installation progressive de la collection Cérès Franco au sein du musée des beaux-arts de Carcassonne. Cérès Franco est née au Brésil et décide de s'installer en France en 1951. Elle a constitué au fil du temps une collection étonnante, disparate, riche de toutes ses rencontres, ses voyages, ses coups de cœur."
"Une partie significative des collections de Cérés Franco, la bouillonnante galeriste parisienne, installée à Lagrasse, entre au musée.
Historienne de l'art, commissaire d'expositions, galeriste, femme érudite, elle a consacré près de 25 ans dans sa galerie L'œil de Bœuf-Paris, à découvrir et à promouvoir des artistes dont les œuvres allaient à l'encontre des tendances de son époque : Pouget, Rustin Nitkowski, Michel Macréau, Grinberg, Chaïbia, Corneille, Hadad, Kabakov, Komet, Lucebert, Paella Chimicos, Christine Sefolosha...
Parallèlement, elle a réuni une collection audacieuse d'environ 1500 œuvres. Cette collection a été présentée pendant plus de 20 ans dans le village de Lagrasse. Aujourd'hui Carcassonne souhaite accueillir cette collection et lui offrir un lieu permanent.
La Collection Cérès
Franco sera accueillie en permanence à partir du 28 septembre 2013 au
Musée des beaux-arts de Carcassonne. L'accueil de cette collection se
fera en plusieurs étapes, l'exposition Acte l, Les imagiers de l'imaginaire marque le démarrage de cette donation.
Historienne de l'art, commissaire
d'expositions, galeriste, femme érudite, dotée d'une forte personnalité,
Cérès Franco a consacré près de 25 ans dans sa galerie L 'œil de
Bœuf-Paris, à découvrir et à promouvoir des artistes dont les œuvres
allaient à l'encontre des tendances de son époque : Pouget, Rustin
Nitkowski, Michel Macréau, Grinberg, Chaïbia, Corneille, Hadad, Kabakov,
Komet, Lucebert, Paella Chimicos, Christine Sefolosha et tant
d'autres... Parallèlement, Cérès Franco a réuni une collection
audacieuse d'environ 1500 œuvres. Cette collection a été présentée
pendant plus de vingt ans dans le village de Lagrasse (Aude).
Aujourd'hui la Ville de Carcassonne souhaite accueillir cette collection
et lui offrir un lieu permanent.
Cette première étape de monstration a été confiée à sa fille Dominique Polad-Hardouin, historienne d'art et galeriste parisienne, qui sera la commissaire de l'exposition Les imagiers de l'imaginaire. Elle a pris le parti de dévoiler le côté le plus coloré et joyeux de la collection de Cérès Franco, un clin d'œil à ses origines brésiliennes.
Nous pourrons découvrir un ensemble majeur
d'artistes naïfs brésiliens : Francisco Domingos Da Silva, Maria Grauben
Do Monte Lima, Eli Malvina Heil, Paulo Pedro Leal, Waldomiro De Deus et
Tania Pedrosa, entre autres. Leurs œuvres aux couleurs vives et
lumineuses expriment l'émerveillement de la nature qui les entoure, ou
l'inquiétude de sa disparition. Réalité, mythes et légendes sont contés
en images merveilleuses, fortes de témoignages anthropologiques. Ils
nous emportent dans leurs voyages imaginaires, nous font témoins de leur
quotidien, de la richesse des fêtes et des coutumes brésiliennes, de la
beauté de leur pays.
Les nombreux voyages au Brésil, au Mexique,
en Espagne, au Maroc, au fil des années, ont permis à Cérès Franco
d'enrichir sa collection de nombreuses pièces d'art populaire : des
ex-voto en bois des différentes régions du Nord-Est du Brésil, des
pierres-savon du Soudan, des masques polychromes du Mexique...
L'exposition permettra de découvrir
également des toiles, des œuvres sur papier et des sculptures de neuf
artistes autodidactes emblématiques de la collection, à l'instar des
Français Philippe Aïni, Daniel-Simon Faure et Fernand Teyssier, ou
l'artiste marocaine Chaïbia, l'Espagnol Pepe Donate, le Tunisien Jaber,
le Cubain Mendive, le Chilien Mario Murua et l'artiste suisse Christine
Sefolosha, dont le travail spontané et impulsif reconstitue leur univers
profond et fragile. Ces créateurs donnent corps à leur imagination, à
leurs rêves, ils expriment des messages visionnaires.
La dernière section de l'exposition réunit des photos d'ambiance de la
collection et quelques portraits de Cérès Franco réalisés par ses amis
artistes : Roland Cabot, Danubio, Joanna Flatau, Mao, Roman Cieslewicz,
Jean-Louis Bilweis, Jaber, G. G. Netto... des portraits qui attestent
des liens d'amitié forts et des échanges complices et fructueux de ces
passionnés de l'art.
Un film documentaire, Cérès Franco, itinéraire d'une femme rebelle, réalisé par Clémence Hardouin, la petite-fille de Cérès Franco, retrace avec un regard intime et touchant la vie de sa grand-mère, la vie d'une femme qui a marqué les milieux artistiques par sa résistance à l'art officiel, en défendant des artistes à contre-courant des modèles établis et qui a su réunir une collection foisonnante et unique.
Un catalogue avec une préface de Lydia
Harambourg sera édité à l'occasion de cet accrochage.
La donation que Cérès Franco fait de sa collection au Musée des
beaux-arts de Carcassonne est un véritable don pour nous tous :
l'exposition Les imagiers de l'imaginaire, puis les monstrations suivantes telle De fureur et de cendres,
nous offriront ainsi l'occasion exceptionnelle de découvrir des œuvres
qui n'ont jamais été dévoilées au public, de voir l'une des plus
importantes collections au monde de cet art atypique, un véritable
réservoir d'imagiers, d'émotions, de passions. Un art libre et
anti-académique à revisiter, à faire enfin entrer dans l' Histoire de
l'Art."
Et voir jusqu'au 28 septembre ...
(photos Christine Magne)
Voilà ce que l'on peut lire ces jours ci :
"La Collection Cérès Franco accueillie depuis le 28 septembre 2013 au Musée des beaux-arts de Carcassonne retournera à Lagrasse à la suite du refus de la nouvelle municipalité de Carcassonne.
Son maire M. Gérard Larrat a informé la famille qu'il ne souhaitait pas donner suite au processus de donation engagé par l'équipe de MM. Perez et Tarlier.
Il reste quelques jours, jusqu'au 28 septembre pour voir l'exposition en place : Les imagiers de l'imaginaire."
Une importante campagne de presse a démarré suite à cette annonce:
Voir les articles
Voir la vidéo!
" La collection d’œuvres d’art brut, d’art naïf, d’art populaire et de la nouvelle figuration de Cérès Franco ne reviendra donc pas à la ville de Carcassonne. Gérard Larrat, le maire de Carcassonne a décidé
Voilà ce que l'on peut lire ces jours ci :
"La Collection Cérès Franco accueillie depuis le 28 septembre 2013 au Musée des beaux-arts de Carcassonne retournera à Lagrasse à la suite du refus de la nouvelle municipalité de Carcassonne.
Son maire M. Gérard Larrat a informé la famille qu'il ne souhaitait pas donner suite au processus de donation engagé par l'équipe de MM. Perez et Tarlier.
Il reste quelques jours, jusqu'au 28 septembre pour voir l'exposition en place : Les imagiers de l'imaginaire."
Une importante campagne de presse a démarré suite à cette annonce:
Voir les articles
Voir la vidéo!
" La collection d’œuvres d’art brut, d’art naïf, d’art populaire et de la nouvelle figuration de Cérès Franco ne reviendra donc pas à la ville de Carcassonne. Gérard Larrat, le maire de Carcassonne a décidé
de décliner l’offre. Cette critique d’art, commissaire d’exposition d’origine brésilienne de plus de 80 ans, a accumulé une collection unique au monde. Sa valeur a été estimée à 4M€.
L’une des premières décisions du nouveau maire avait été d’annuler, en juin, le parcours d’art contemporain consacré à la collection Cérès Franco. Une annulation justifiée, selon la Ville, par des économies à réaliser.
Le 25 juin, au terme d’une entrevue brève avec la fille de Cérès Franco, Dominique Polad-Hardoin, elle-même galeriste à Paris, le maire avait confirmé sa décision. Un choix que Mme Polad-Hardouin
ne comprend toujours pas. « Les arguments avancés pour le PAC ont été la volonté de faire des économies. Or, le programme ayant été déjà préparé, les intervenants ont tous été payés. Les économies portent donc sur les gardiens des expositions. »
«Cela ressemble à un règlement de compte... » Quant au refus de la donation, la fille de Cérès Franco regrette « que la nouvelle municipalité n’ait pas souhaité envisager une solution de conciliation. On a travaillé depuis trois ans sur le dossier. Ma mère n’a même pas reçu un courrier. C’est indélicat! Cela ressemble à un règlement de compte avec l’ancienne municipalité.» Du côté du cabinet du maire, on rejette l’argument d’une décision politique. La Ville ne souhaitait pas voir 600 m2 « monopolisés par cette collection» et engager des travaux pour la conservation des
1 500 oeuvres. En clair, Gérard Larrat a d’autres projets pour le musée . Alain Tarlier, l’ancien adjoint à la Culture qui portait ce projet depuis plus de 10 ans, - un premier projet avorté avec le conseil général et l’abbaye de Lagrasse -, n’a pas souhaité s’exprimer tant que la décision n’est pas officielle. La collection Cérès Franco risque de s’expatrier" .... Peut on lire dans La Dêpeche .
Un collectif d'artistes, réunis autour de Philippe Aïni, ami de Cérès Franco, souhaite organiser une manifestation le 20 septembre prochain, à Carcassonne, pour la journée du patrimoine. «Ce sera une protestation de créateurs pour garder cette collection, précise l'initiateur de ce mouvement, nous ne voulons pas de récupération politique. Il y a déjà beaucoup de gens qui se mobilisent sur Facebook. On est tous conscients qu'il faut faire quelque chose pour Cérès Franco et pour la richesse culturelle de la collection qu'elle a réunie».
Alors si vous habitez Carcassonne ou sa région ...
Si vous pensez que le refus de cette donation exceptionnelle est
affligeante et consternante :
RENDEZ VOUS LE 20 SEPTEMBRE A 15 HEURES
DEVANT LE MUSÉE DES BEAUX ARTS DE CARCASSONNE !
UNE VIDÉO
LE SITE
UN SITE AVEC ARTICLE ET NOMBREUSES PHOTOS
L’une des premières décisions du nouveau maire avait été d’annuler, en juin, le parcours d’art contemporain consacré à la collection Cérès Franco. Une annulation justifiée, selon la Ville, par des économies à réaliser.
Le 25 juin, au terme d’une entrevue brève avec la fille de Cérès Franco, Dominique Polad-Hardoin, elle-même galeriste à Paris, le maire avait confirmé sa décision. Un choix que Mme Polad-Hardouin
ne comprend toujours pas. « Les arguments avancés pour le PAC ont été la volonté de faire des économies. Or, le programme ayant été déjà préparé, les intervenants ont tous été payés. Les économies portent donc sur les gardiens des expositions. »
«Cela ressemble à un règlement de compte... » Quant au refus de la donation, la fille de Cérès Franco regrette « que la nouvelle municipalité n’ait pas souhaité envisager une solution de conciliation. On a travaillé depuis trois ans sur le dossier. Ma mère n’a même pas reçu un courrier. C’est indélicat! Cela ressemble à un règlement de compte avec l’ancienne municipalité.» Du côté du cabinet du maire, on rejette l’argument d’une décision politique. La Ville ne souhaitait pas voir 600 m2 « monopolisés par cette collection» et engager des travaux pour la conservation des
1 500 oeuvres. En clair, Gérard Larrat a d’autres projets pour le musée . Alain Tarlier, l’ancien adjoint à la Culture qui portait ce projet depuis plus de 10 ans, - un premier projet avorté avec le conseil général et l’abbaye de Lagrasse -, n’a pas souhaité s’exprimer tant que la décision n’est pas officielle. La collection Cérès Franco risque de s’expatrier" .... Peut on lire dans La Dêpeche .
Un collectif d'artistes, réunis autour de Philippe Aïni, ami de Cérès Franco, souhaite organiser une manifestation le 20 septembre prochain, à Carcassonne, pour la journée du patrimoine. «Ce sera une protestation de créateurs pour garder cette collection, précise l'initiateur de ce mouvement, nous ne voulons pas de récupération politique. Il y a déjà beaucoup de gens qui se mobilisent sur Facebook. On est tous conscients qu'il faut faire quelque chose pour Cérès Franco et pour la richesse culturelle de la collection qu'elle a réunie».
Alors si vous habitez Carcassonne ou sa région ...
Si vous pensez que le refus de cette donation exceptionnelle est
affligeante et consternante :
RENDEZ VOUS LE 20 SEPTEMBRE A 15 HEURES
DEVANT LE MUSÉE DES BEAUX ARTS DE CARCASSONNE !
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La ville laisse filer 1 500 œuvres d'art
"Carcassonne tire un trait sur une donation" titre Le Monde
(cliquer sur les liens)
N'hésitez pas à écrire votre soutien à PHILIPPE AINI (ph.aini@laposte.net)
et à signer la pétition
(cliquer sur le lien)
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