Voilà ce qu'écrit Jean-Marie Durand :
"Sa vie ne se contente pas d’influer les matières de ses objets ; elle les tisse directement, les capture, les encercle, les salit et les embellit à la fois. Si le parcours chronologique de l’exposition, conçu par les commissaires Jean-Michel Bouhours et Corinne Barbant, identifie plusieurs ruptures, comme des moments où les événements de sa vie transpirent dans son langage artistique en mouvement permanent, il met surtout en lumière la cohérence d’un geste créatif marqué d’emblée par le sentiment du tragique.
Michel Nedjar indexe lui-même sa découverte du film d’Alain Resnais Nuit et brouillard à sa pulsion créative, née au début des années 1960, comme si l’artiste se révélait à lui-même dans le moment même d’une extermination révélée. Autodidacte, Michel Nedjar puise d’abord dans ses voyages, dans sa curiosité pour le folklore mexicain et son intérêt pour le primitivisme, les ressources d’une œuvre en devenir, d’emblée marquée par le goût des poupées louches, mais aussi par la représentation du corps masculin désiré.
Son inscription dans le champ de l’art brut – il fut membre fondateur de l’association L’Aracine qui donna sa collection d’art brut au LaM en 1999 – ne suffit pourtant pas à définir le sens exclusif de son travail qui appartient tout autant au champ de l’art contemporain ; lui-même se dit indifférent au respect rigide des frontières séparant les deux champs artistiques. Ses très beaux films expérimentaux de la fin des années 1970 (Angle, Capitale-Paysage…), en super 8, baignées de lumières vives, comme chez Jonas Mekas, sont la trace de son aisance à circuler parmi les médias, du dessin à la sculpture, du film à la peinture."
LE LAM
DANS LES INROCKS
DANS LA VOIX DU NORD
DANS L'EXPONAUTE
DANS CONNAISSANCE DES ARTS
MICHEL NEDJAR ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
(cliquer)
JUSQU'AU 4 JUIN 2017
Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h
LaM, 1, allée du Musée à Villeneuve-d’Ascq.
Entrée : 10/7 € ; gratuit le premier dimanche du mois.
"Sa vie ne se contente pas d’influer les matières de ses objets ; elle les tisse directement, les capture, les encercle, les salit et les embellit à la fois. Si le parcours chronologique de l’exposition, conçu par les commissaires Jean-Michel Bouhours et Corinne Barbant, identifie plusieurs ruptures, comme des moments où les événements de sa vie transpirent dans son langage artistique en mouvement permanent, il met surtout en lumière la cohérence d’un geste créatif marqué d’emblée par le sentiment du tragique.
Michel Nedjar indexe lui-même sa découverte du film d’Alain Resnais Nuit et brouillard à sa pulsion créative, née au début des années 1960, comme si l’artiste se révélait à lui-même dans le moment même d’une extermination révélée. Autodidacte, Michel Nedjar puise d’abord dans ses voyages, dans sa curiosité pour le folklore mexicain et son intérêt pour le primitivisme, les ressources d’une œuvre en devenir, d’emblée marquée par le goût des poupées louches, mais aussi par la représentation du corps masculin désiré.
Son inscription dans le champ de l’art brut – il fut membre fondateur de l’association L’Aracine qui donna sa collection d’art brut au LaM en 1999 – ne suffit pourtant pas à définir le sens exclusif de son travail qui appartient tout autant au champ de l’art contemporain ; lui-même se dit indifférent au respect rigide des frontières séparant les deux champs artistiques. Ses très beaux films expérimentaux de la fin des années 1970 (Angle, Capitale-Paysage…), en super 8, baignées de lumières vives, comme chez Jonas Mekas, sont la trace de son aisance à circuler parmi les médias, du dessin à la sculpture, du film à la peinture."
LE LAM
DANS LES INROCKS
DANS LA VOIX DU NORD
DANS L'EXPONAUTE
DANS CONNAISSANCE DES ARTS
MICHEL NEDJAR ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
(cliquer)
JUSQU'AU 4 JUIN 2017
Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h
LaM, 1, allée du Musée à Villeneuve-d’Ascq.
Entrée : 10/7 € ; gratuit le premier dimanche du mois.
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