Découvrir sous le soleil les œuvres de JEF AEROSOL SUR LES TOITS DE LA CONDITION PUBLIQUE !
(photo AFP)
Une interview de Anne-Claire Meffre :
"Pionnier en France, il est issu de la première vague de street art des années 1980.
Né en 1957 à Nantes, il vit à Lille.
Pourquoi le street art ?
Jef Aérosol. - J’avais 25 ans quand j’ai posé mon premier pochoir dans la rue, en 1982 à Tours. L’art dit urbain n’existait pas encore, la culture rap, hip hop, graff non plus. Dans les années 1970, je pratiquais le collage, le polaroïd, l’acrylique, le photo-graphisme, je faisais des affiches et des pochettes de disque pour des groupes. J’avais vu les travaux d'Ernest Pignon-Ernest, de Zloty, de Georges Rousse, etc. J’ai découvert la bombe aérosol en 1981, à Paris, lors d’un concert des Clash : sur scène, un artiste new-yorkais peignait une toile immense, c’était Futura 2000.
Votre travail ?
Je travaille au pochoir et à la bombe aérosol, toujours d’après photo, et souvent pour représenter des êtres humains. Au terme street art, je préfère celui d'art contextuel, mais mon travail d’exposition, en galerie ou musée est juste de l’art contemporain, de la poésie graphique.
Le street art aujourd'hui ?
C'est une mode, un phénomène surmédiatisé. Il est protéiforme, il y a du très bon et du très mauvais. Ce qu’on appelle street art ne m’intéresse pas plus que toutes les autres formes d’art : mon regard se porte bien au-delà de ce champ artistique."
"Un rassemblement de personnes anonymes grandeur nature avec Chuck Berry qui donne le là à l'ensemble"
Jef Aérosol
Né à Nantes (Loire-Atlantique) en 1957
Tiens, une paire de boots… Tout là haut, une casquette, sourire et lunettes noires. Pas de doute c’est Jef Aérosol.
Professeur d’anglais dans une première vie, après un séjour d’une année en Irlande… le démon de la musique en a pris possession… Musicien, membre des groupes Windcatchers, Open Road et Distant Shores, il s’adonne avec passion au folk traditionnel irlandais aussi bien qu’à l’éternel rock’n’blues…
Dans les années 80, entraîné par l’irruption du phénomène punk, par le tourbillon du visuel, du photo-graphisme, une seconde vie démarre. Le pochoir sera son outil de prédilection. Il fait partie de la première génération d’artistes urbains français utilisant ce médium avec Epsylon Point, Blek le Rat et Miss.Tic.
Si ses premières œuvres relèvent du selfie, très vite ses bombes aérosols projetteront sur les murs aussi bien les portraits des grandes figures de la «rock generation», de la vie culturelle que d’anonymes, tous V.I.P. (Very Important Pochoirs).
Les images toutes en noirs et gris de Jef Aérosol, c’est le roman d’une époque qui s’écrit.
L’une de ses œuvres emblématiques est le «Sitting Kid», jeune garçon, solitaire et pensif que l’on retrouvera de la Grande Muraille de Chine à Ushuaïa, de Londres à New York, accompagné de l’incontournable flèche rouge, signature de l’artiste.
LE SITE DE JEF AEROSOL
LE LIEN VERS LE FIGARO MADAME
LE LIEN VERS TELERAMA
LES GRIGRIS DE SOPHIE ET LE STREET ART
LE SITE DE LA CONDITION PUBLIQUE
DANS LA VOIX DU NORD
DANS LE POINT
(cliquer)
Jusqu'au 16 juin à la Condition publique, 14, Place Faidherbe, Roubaix.
Ouvert du mercredi au dimanche de 13h à 19h. Tarifs : 5/3 €, gratuit (-18 ans et minima sociaux).
(photo AFP)
Une interview de Anne-Claire Meffre :
"Pionnier en France, il est issu de la première vague de street art des années 1980.
Né en 1957 à Nantes, il vit à Lille.
Pourquoi le street art ?
Jef Aérosol. - J’avais 25 ans quand j’ai posé mon premier pochoir dans la rue, en 1982 à Tours. L’art dit urbain n’existait pas encore, la culture rap, hip hop, graff non plus. Dans les années 1970, je pratiquais le collage, le polaroïd, l’acrylique, le photo-graphisme, je faisais des affiches et des pochettes de disque pour des groupes. J’avais vu les travaux d'Ernest Pignon-Ernest, de Zloty, de Georges Rousse, etc. J’ai découvert la bombe aérosol en 1981, à Paris, lors d’un concert des Clash : sur scène, un artiste new-yorkais peignait une toile immense, c’était Futura 2000.
Votre travail ?
Je travaille au pochoir et à la bombe aérosol, toujours d’après photo, et souvent pour représenter des êtres humains. Au terme street art, je préfère celui d'art contextuel, mais mon travail d’exposition, en galerie ou musée est juste de l’art contemporain, de la poésie graphique.
Le street art aujourd'hui ?
C'est une mode, un phénomène surmédiatisé. Il est protéiforme, il y a du très bon et du très mauvais. Ce qu’on appelle street art ne m’intéresse pas plus que toutes les autres formes d’art : mon regard se porte bien au-delà de ce champ artistique."
"Un rassemblement de personnes anonymes grandeur nature avec Chuck Berry qui donne le là à l'ensemble"
Jef Aérosol
Né à Nantes (Loire-Atlantique) en 1957
Tiens, une paire de boots… Tout là haut, une casquette, sourire et lunettes noires. Pas de doute c’est Jef Aérosol.
Professeur d’anglais dans une première vie, après un séjour d’une année en Irlande… le démon de la musique en a pris possession… Musicien, membre des groupes Windcatchers, Open Road et Distant Shores, il s’adonne avec passion au folk traditionnel irlandais aussi bien qu’à l’éternel rock’n’blues…
Dans les années 80, entraîné par l’irruption du phénomène punk, par le tourbillon du visuel, du photo-graphisme, une seconde vie démarre. Le pochoir sera son outil de prédilection. Il fait partie de la première génération d’artistes urbains français utilisant ce médium avec Epsylon Point, Blek le Rat et Miss.Tic.
Si ses premières œuvres relèvent du selfie, très vite ses bombes aérosols projetteront sur les murs aussi bien les portraits des grandes figures de la «rock generation», de la vie culturelle que d’anonymes, tous V.I.P. (Very Important Pochoirs).
Les images toutes en noirs et gris de Jef Aérosol, c’est le roman d’une époque qui s’écrit.
L’une de ses œuvres emblématiques est le «Sitting Kid», jeune garçon, solitaire et pensif que l’on retrouvera de la Grande Muraille de Chine à Ushuaïa, de Londres à New York, accompagné de l’incontournable flèche rouge, signature de l’artiste.
Jean-Luc Hinsinger
(extrait du catalogue Art-Liberté, 2016)
LE SITE DE JEF AEROSOL
LE LIEN VERS LE FIGARO MADAME
LE LIEN VERS TELERAMA
LES GRIGRIS DE SOPHIE ET LE STREET ART
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DANS LA VOIX DU NORD
DANS LE POINT
(cliquer)
Jusqu'au 16 juin à la Condition publique, 14, Place Faidherbe, Roubaix.
Ouvert du mercredi au dimanche de 13h à 19h. Tarifs : 5/3 €, gratuit (-18 ans et minima sociaux).
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