LES GRIGRIS DE SOPHIE: TERRY HAYS ... MOI J'AIME

dimanche 19 avril 2020

TERRY HAYS ... MOI J'AIME

"Représenté à Dallas par Ro2 Art. Né et élevé au Texas, j'ai obtenu une licence de l'Université de l'État du Texas occidental et une maîtrise de l'Université chrétienne du Texas. Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai passé huit ans à enseigner la peinture et le dessin à l'École d'art de l'Université du Manitoba au Canada. À cette époque, mon travail était principalement axé sur les installations qui allaient littéralement remplir la galerie. Peu après mon retour au Texas, j'ai mis mon art en veilleuse et j'ai commencé à peindre de grands décors pour des productions scéniques et pour la télévision. Je suis retourné à l'enseignement pendant quelques années et j'ai enseigné la peinture scénique au département de théâtre de la Southern Methodist University. Ce n'est que vers 2002-2003 que mon intérêt pour mon art personnel a commencé à revenir lentement. Lorsque vous peignez tous les jours en tant qu'artiste scénique, il est difficile d'aller dans votre atelier et de peindre sans que cela ne vous rappelle votre travail. La séparation entre mon travail quotidien et mon art a été une lutte constante et trouver une nouvelle voix a été un long et lent processus. J'ai passé des heures interminables à regarder un large assortiment d'images de différentes cultures - Australie, Indonésie, Nouvelle Guinée, Chine et Japon. En même temps, j'ai développé un intérêt pour l'imagerie populaire utilisée dans l'art de rue, les graffitis et les tatouages sur tout le corps. En outre, j'ai toujours apprécié l'honnêteté et la nature modeste de l'art outsider et j'ai particulièrement admiré le travail de James Hampton et son Trône du troisième ciel. Les artistes du livre "Gardens of Revelation" de John Beardsley ont également eu une grande influence. En commençant par copier des images de toutes ces diverses sources, j'ai commencé à découper, agrandir, recadrer et coller ensemble divers éléments d'information pour tenter de créer un nouveau langage visuel qui me soit propre. Sélectionnées, puis agrandies, ces images de plumes, de morceaux de peintures de Van Gogh, de graffitis, de tatouages, etc. sont soigneusement collées ensemble pour former une peau. Je les transfère sur divers objets trouvés ou construits, puis je peins pour qu'ils prennent l'apparence de porcelaine ou de cloisonné à motifs élaborés. Ces objets nouvellement peints me déconcertaient mais étaient pourtant incroyablement séduisants. Transformer ces objets trouvés ou construits récemment - dans certains cas, des racines d'arbres morts enlevées de mon jardin - m'a semblé être une entreprise étrange, mais nécessaire et intrigante, car je continuais à essayer de rompre avec toutes mes idées préconçues. Ayant trouvé ce qui est devenu une nouvelle voix, le récit personnel a commencé à entrer lentement dans l'œuvre. Cette nouvelle voix est également devenue une recherche personnelle pour définir ce que l'art devrait ou ne devrait pas être pour moi en tant qu'artiste. Elle est devenue, à bien des égards, une déclaration sur la peinture dans un monde dominé par les nouveaux médias. Une déclaration sur la tentative de créer l'extraordinaire ou le phénoménal par opposition au fait de suivre la voie de la moindre résistance. Une déclaration sur l'engagement. Une déclaration sur la discipline. Une déclaration sur ce qu'est réellement l'activité quotidienne d'un artiste. Une déclaration sur l'art qui prend du temps par rapport à l'art qui ne prend pas plus de 60 secondes. Une déclaration sur ce qui est important dans l'art et ce qui ne l'est pas. Une déclaration sur ce que nous pensons communiquer par rapport à ce que les gens voient. Une déclaration sur les plaisirs décoratifs et coupables par rapport à l'intellectuel. Une déclaration sur la validité de penser à l'un ou l'autre des éléments ci-dessus, ou de les ignorer complètement. Terry Hays 2015."

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