J'aime le travail d'ERNEST PIGNON-ERNEST depuis toujours .
Ce travail, je l'ai découvert grâce à Patrick et Marie, mais je n'en avais qu'une connaissance virtuelle. Comment résister au plaisir d'aller à Guyancourt pour l'exposition qui lui est consacrée.
Une cinquantaine d’œuvres (estampes numériques, lithographies, dessins et gravures) retraçant le parcours de cet artiste engagé, est présentée pour la première fois en Ile de France, dans la vaste salle d'exposition de Guyancourt ,
L'accrochage est parfait, l'éclairage très réussi et j'ai eu la chance d'être là pour la passionnante visite guidée d'Aurélien Demaison (chargé des publics et de la médiation).
UNE EXPOSITION A NE PAS MANQUER !
Ernest
Pignon-Ernest
Du 20 janvier au 6
mars 2016
"Dans les années soixante, avec le pochoir puis la
sérigraphie, Ernest Pignon-Ernest a été le premier à faire de la rue le lieu et
le sujet d’un art éphémère qui exalte la mémoire, les événements et les mythes
des espaces investis. Sa façon, par l’inscription de ses images puissantes,
poétiques et politiques dans le monde réel, de travailler les lieux autant du
point de vue plastique que symbolique, a préfiguré nombre d’expériences
artistiques qui sollicitent l’espace urbain.
Les
premiers collages d’Ernest Pignon-Ernest datent de 1966 ; il s’agissait
alors de dénoncer l’attirail nucléaire enfoui sous les champs de Provence via
la reproduction des silhouettes soufflées par l’explosion d’Hiroshima.
Ernest Pignon-Ernest a continué, affûtant sa démarche au fil des interventions graphiques de Soweto à Naplouse, de Paris à Charleville-Mézières, de Naples à Alger...
Pour l’artiste, la ville n’est pas morte, il faut juste la faire (re)vivre en lui offrant des images entrechoquant passé et présent, art et politique, vie et mort : Pasolini et Le Caravage à Naples, les communards massacrés sur les marches du Sacré-Cœur à Paris, les malades du Sida en Afrique du Sud, Rimbaud dans les Ardennes, les Résistants dans les prisons de Lyon, Genet à Brest…
Ernest Pignon-Ernest a continué, affûtant sa démarche au fil des interventions graphiques de Soweto à Naplouse, de Paris à Charleville-Mézières, de Naples à Alger...
Pour l’artiste, la ville n’est pas morte, il faut juste la faire (re)vivre en lui offrant des images entrechoquant passé et présent, art et politique, vie et mort : Pasolini et Le Caravage à Naples, les communards massacrés sur les marches du Sacré-Cœur à Paris, les malades du Sida en Afrique du Sud, Rimbaud dans les Ardennes, les Résistants dans les prisons de Lyon, Genet à Brest…
Les
œuvres d’Ernest Pignon-Ernest présentent ainsi
les sacrifiés, les laissés pour compte, plaçant sur le même plan
artistes de renoms et anonymes avec la
même force évocatrice et invocatrice pour les intégrer dans une grande histoire
de l’Humanité.
Avec ses figures grandeur nature, l’artiste a pour ambition de dénoncer les injustices à hauteur d’homme, extraire du silence et de l’oubli ceux qui en sont victimes. L’artiste crée un face à face avec les passants qui deviennent ainsi les témoins de l’intolérance de leurs contemporains. Ernest Pignon-Ernest maintient la mémoire des hommes dans le lieu symbolique de leur vie ; il relie l’image de leurs souvenirs aux vivants.
Face aux flots d’images incessantes, images mouvantes et colorées, le dessin est un choix éthique, il affirme la présence de l’humain dans la réalité du lieu. Les empreintes de Pignon-Ernest dans l’espace public, sont à la fois la présence et l’absence.
Par l’usage caractéristique du noir et blanc, il conserve à son dessin le statut d’une image éphémère qui s’inscrit dans le temps.
Avec ses figures grandeur nature, l’artiste a pour ambition de dénoncer les injustices à hauteur d’homme, extraire du silence et de l’oubli ceux qui en sont victimes. L’artiste crée un face à face avec les passants qui deviennent ainsi les témoins de l’intolérance de leurs contemporains. Ernest Pignon-Ernest maintient la mémoire des hommes dans le lieu symbolique de leur vie ; il relie l’image de leurs souvenirs aux vivants.
Face aux flots d’images incessantes, images mouvantes et colorées, le dessin est un choix éthique, il affirme la présence de l’humain dans la réalité du lieu. Les empreintes de Pignon-Ernest dans l’espace public, sont à la fois la présence et l’absence.
Par l’usage caractéristique du noir et blanc, il conserve à son dessin le statut d’une image éphémère qui s’inscrit dans le temps.
Cette
exposition présente pour la première fois en Île-de-France une sélection de 50
œuvres (estampes numériques, lithographies, dessins et gravures) retraçant le
parcours d’un artiste engagé et sensible à la mémoire des hommes.
Les estampes numériques ont été réalisées à partir des années 2000 par l’artiste, pour associer aux photographies prises des œuvres in-situ, les dessins préparatoires.
Les estampes numériques ont été réalisées à partir des années 2000 par l’artiste, pour associer aux photographies prises des œuvres in-situ, les dessins préparatoires.
L’exposition
est ainsi rythmée par plusieurs hommages empreints d’un engagement humaniste
permanent, toujours en voyage dans le temps et l’espace."
Exposition réalisée en partenariat avec la
Galerie Lelong
Salle d’exposition, 11, place Pierre-Bérégovoy.
Entrée libre. 01.30.44.50.80.
Mercredi et samedi de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 18 heures,
dimanche de 10 heures à 13 heures, mardi et vendredi de 16 heures à 19 heures
LE SITE DE L'ARTISTE
ERNEST PIGNON-ERNEST SUR WIKIPEDIA
A LA GALERIE LELONG
SUR LE SITE DE LA VILLE DE GUYANCOURT
( cliquer sur les liens)
Pour Bakou et Marie
Merci à Aurélien et à Katy pour leur accueil
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