De notre
passage chez les Staëlens nous ne garderons qu’un total émerveillement et une
réelle admiration.
Il y a eu
tout d’abord l’exposition de Mauriac, avec des artistes de valeur, des œuvres
judicieusement choisies et la présence incroyable des trois sentinelles
magnifiques accueillant les visiteurs et trouvant leur place sous le ciel
étoilé de la Chapelle de Marmontel .Puis nous avons eu la chance de visiter maison et atelier, de voir le bas-relief en devenir, les sculptures envahissant les lieux, les murs, le plafond, la table surchargée de matériaux divers...
(photo d'Apolline)
(photo d'Apolline)
(ces trois dernières photos appartiennent aux Staëlens et sont visibles sur leur site)
Le bonheur de voir la petite mendiante " La Sainte Misère" dans le soleil couchant, de la voir au fil des heures se transformer, s'illuminer ...
Et enfin aujourd’hui l’exposition de la Halle
Saint Pierre.
Je crois que les visiteurs venus voir « Banditi dell’ arte » ont eu un choc en pénétrant dans le hall et se souviendront longtemps du bas-relief, du pélérin et des oeuvres présentées depuis mi-septembre .
C'est impressionnant car les
sculptures habitent totalement la pièce.Je crois que les visiteurs venus voir « Banditi dell’ arte » ont eu un choc en pénétrant dans le hall et se souviendront longtemps du bas-relief, du pélérin et des oeuvres présentées depuis mi-septembre .
Les œuvres les plus récentes se mêlent aux œuvres de sable rouge et les magnifient ..
Ce que j’aime dans le travail des Staëlens c’est leur capacité à se renouveler tout en étant parfaitement identifiables. On sent une envie d’aller plus loin, d’utiliser de nouvelles matières, de faire la part belle aux tissus .
Mais en même temps du premier coup d’œil on sait qu’ils sont derrière les guetteurs, passeurs et autres guerriers.
L’histoire de Ghyslaine et de Sylvain est avant tout une histoire d’amour et de cet amour jaillissent des êtres qui n’ont rien d’anecdotiques, des êtres qui restent dans nos cœurs et sous nos paupières, des êtres de force et de lumière, des êtres douloureux et hybrides.
Tout un
peuple est en marche, un peuple indestructible, aussi violent et fascinant que
l’amour qui unit leurs créateurs.
De la
fragilité des matériaux de récupération il ne reste plus rien qu’une noblesse, qu’une majesté
et cette transfiguration est incroyable.
Qu’ils
portent des noms apaisants ("la bergère", "la fée," "l’accordéoniste", "la danse de la
vie"," le scribe" , "le magicien du village", " poupée "
…) ou des noms douloureux ("Don Quichotte", "l’homme des steppes", "le purgatoire", "la goule", "le fou", "momie" ) les sculptures
de Ghyslaine et de Sylvain EXISTENT avec splendeur !
LES STAELENS
DÉMIURGES BIENVEILLANTS , " FABRICATEUR DES MONDES, DES CIEUX ET DU DIABLE ", ONT SU EXORCISER LEURS DIABLES ET DONNENT A VOIR ...
Et nous restons là sidérés, émerveillés, heureux et surpris ...
Et nous restons là sidérés, émerveillés, heureux et surpris ...
J’espère et
je pense que l’heure de la reconnaissance a sonné.
Après une
exposition à New York « L’exposition Restless à la Galerie Cavin-Morris » qui
durera jusqu’au 6 octobre, une nouvelle exposition est prévue du 1er
au 28 octobre à la Maison du Passeur d’Herblay ( 1 quai du Génie) .
* Un vernissage en présence des artistes est prévu le samedi 6 octobre à partir de 17h
*** LE SITE DES STAELENS
*** LES STAELENS ET LES GRIGRIS
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