Toujours aussi occupé, toujours aussi chaleureux, ANDRÉ PAILLOUX nous reçoit pour une nouvelle visite en ce mois de juin 2019.
Les mois et les années passent sans que cesse la passion d'André !
Jeanine Rivais : Monsieur Pailloux, comment appelez-vous vos étranges machines ? Des moulins à vent ?
André Pailloux : Il y a des journalistes qui m'ont
dit que c'étaient des "tourne-vent", alors je les appelle comme ça. Mais
moulins à vent, ou tourne-vent, l'essentiel c'est
qu'ils tournent ! En principe, cela se met au-dessus des cheminées.
Ce n'est pas un moulin, ni une éolienne, c'est un tourne-vent!
J.R. : Il y a longtemps que vous avez commencé à peupler votre jardin ?
A.P. : J'ai commencé dans les années 2000, comme
ça, pour mon plaisir. A ce moment-là, c'était insignifiant, des petits
trucs auxquels on ne faisait même pas attention. Puis je
m'y suis vraiment mis au moment de ma retraite !
Vous en avez des pareils, dans votre coin ?
J.R. : Non ! Il y en deux ou trois parfois dans des jardins, mais jamais un aussi grand nombre que chez vous !
A.P. : Malheureusement, la tempête en fait tomber
une bonne trentaine ! J'ai commencé à les remonter, mais il y a encore
du travail ! Tenez, regardez, tous ceux-là ont été
renversés. (En effet, le bord de l'allée est jonché d'œuvres
allongées sur le sol.)
J.R. : A juger par l'ensemble, vous êtes un très bon coloriste, car c'est un vrai plaisir de voir toutes ces couleurs !
A.P. : Oui, mais je les repeins souvent. Tenez,
venez voir le plus grand qui est tombé. Je vais le repeindre avant de le
remonter. Mais le socle n'est pas assez costaud. Il
va falloir que je trouve une combine pour le remonter !
J.R. : En somme le principe, c'est que vous
prévoyez un socle solide, vous assemblez des pales que vous avez peintes
de stries, boules, formes différentes ? Qu'est-ce
qui fait que les unes sont obliques, les autres droites… ?
A.P. : C'est ma fantaisie. Il y en a même qui doivent tourner à l'envers.
Vous auriez vu, le 11 décembre, avec la tempête !! Ça y allait … !
J.R. : Et elles font des bruitages spéciaux, quand elles tournent ?
A.P. : Non, seulement le bruit du vent dans les pales.
J.R. : Et c'est aussi vous qui faites les dessins que vous avez intercalés entre les tourne-vent ?
A.P. : C'est moi qui imagine les motifs. Je me sers
beaucoup des dégradés de couleurs. Je vais vous montrer une grande œuvre qui va remplacer celle qui est tombée. Mais je ne
vais pas la monter tout de suite, il faut que je trouve une combine
pour renforcer les pales.
Juin 2019
ANDRÉ PAILLOUX ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
L'ENTRETIEN DE JEANINE RIVAIS
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